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Algérie : L’endettement extérieur pourrait pallier l’insuffisance financière ?

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  • Algérie : L’endettement extérieur pourrait pallier l’insuffisance financière ?

    Schahrazed I. 3 août 2020

    Algérie – Ali Benouari serait pour un endettement extérieur, qui selon lui contribuerait à la sortie du pays de l’actuelle crise financière qu’il traverse. Un endettement qui a-t-il précisé « financerait des projets de développement structurants et rentables, créant ainsi de la richesse et s’auto-remboursant ».
    S’exprimant lors d’un entretien accordé au média spécialisé Algérie Eco, rapporté dans son édition de ce 03 août, l’ex-ministre du budget, Ali Benouari, s’est penché sur l’actualité financière que traverse le pays. Ainsi, entre la dévaluation du dinar et sa chute libre; qui se poursuit au niveau des cotations officielles de la Banque Centrale; et en plus de l’instabilité économique et financière de l’Algérie, pour Benouari l’endettement extérieur serait plutôt une bonne décision.

    Cependant, il a justifié son avis par plusieurs raisons. L’endettement extérieur est un excellent moyen pour pallier « l’insuffisance de l’épargne intérieure; relancer l’investissement et la croissance »; a-t-il soutenu, en faisant savoir que cette insuffisance est aujourd’hui à l’ordre de 40% et ne cesse de décliner. De plus, les prévisions de la banque Mondiale la situent autour de 27% en 2025; a ajouté Benouari. Selon lui, ce dispositif aiderait à financer des projets à fort impact social et économique; dont « le doublement et de l’électrification des lignes de chemin de fer ou encore le développement des énergies renouvelables ».

    L’endettement extérieur, « éviterait à l’Algérie de freiner les investissements dans le domaine du pétrole et du gaz; parfaitement éligibles aux crédits extérieurs »; a supposé l’ex-ministre du Trésor. Selon lui, les banques multilatérales de développement; comme la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement et les fonds de développement spécialisés; s’empresseront de financer ces projets; « car leurs lignes de crédit, peu coûteuses et à maturité longue ne pèseront pas sur l’indépendance financière du pays »; a-t-il avancé.

    Benouari pour un endettement extérieur qui finance des projets à « débouchés garantis »
    Poursuivant son entretien avec notre source, l’intervenant a tenu à préciser que « tous les endettements ne se valent pas ». Ainsi, il a indiqué qu’un endettement qui vient financer des biens de consommation « n’est pas sain ». Contrairement à « l’endettement extérieur qui finance des projets de développement structurants et rentables; ainsi que ceux qui sont tournés vers l’exportation »; serait plus acceptable; a affirmé l’ex-membre du gouvernement estimant que « ce type d’endettement est un moyen de créer de la richesse et ainsi s’auto-rembourser, d’une manière ou d’une autre ».

    D’autre part, l’interviewé a cité un autre type de financement extérieur, qui a-t-il spécifié a un potentiel infini. Il s’agit notamment du « Project Finance », adossé au système de concessions. « Celui-ci s’auto-rembourse directement par une partie des recettes générées par le projet; un peu comme les investissements directs (IDE), sauf que là; la dette s’éteint complètement au terme de la durée de la concession »; a expliqué l’ex-ministre.

    Pour l’orateur, tout ce qui entre dans « la sphère marchande et qui dispose d’un débouché garanti peut être financé par ce biais ». Une autre raison soutenue par Benouari est que l’endettement extérieur « permet d’opérer un meilleur contrôle sur les coûts et les délais des investissements ». Par ailleurs, il a enchaîné son argument en considérant que cette solution serait « une bonne arme de lutte contre la corruption; car les bailleurs de fonds contrôlent aussi les procédures d’appels d’offres »; a-t-il signalé.

    En conclusion, l’ex-représentant du Trésor a insisté sur l’impératif de revenir sur les marchés financiers; « après une longue absence pendant laquelle l’Algérie a perdu toute expertise en matière de négociation de contrats et d’approche des marchés financiers »; a-t-il regretté. De plus, il a appelé à ne pas dépasser le ratio du service de la dette (remboursement en principal et en intérêts), qui est communément fixé à 25% des revenus en devises du pays.


    ...

  • #2
    les taux intérêt sont presque a ZÉRO est Algérie est un des rare pays aux monde qui en profite pas sur le marché financier

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    • #3
      Il faut voir quelle est la solvabilité de l'Algérie, sa côte de crédit.

      Vu ses déficits abyssaux, je ne suis pas sûr que ça va être facile de trouver prêteur.

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      • #4
        Pourquoi s'endetter alors que l'Algérie dispose encore de 60 Milliards dollars . Il faut d'abord penser à privatiser les entreprises publiques déficitaires et trouver des partenaires étrangers crédibles et correctes . Cette opération pourrait rapporter dans un premier lieu plus de 10 Milliards dollars tout en gardant la main de l'état sur ces entreprises privatisés . des exemples comme Air Algérie , Ciseder, Naftal , Algérie poste , Arcelor Mittal Annaba , les banques publiques , ...
        La seule compagnie à ne pas privatiser c'est Sonatrach
        les entreprises de services il n y a aucun mal à les privatiser pour permettre un bon service au citoyen dans le transport , internet , télécommunication , les banques ...

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        • #5
          Pourquoi s'endetter alors que l'Algérie dispose encore de 60 Milliards dollars
          Pour lancer de grands projets structurants.
          le 60 milliards ne suffira plus pour la seule épicerie, surtout si le baril demeure aussi bas.

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          • #6
            les taux intérêt sont presque a ZÉRO est Algérie est un des rare pays aux monde qui en profite pas sur le marché financier

            ça dépend de la note souveraine de l'Algérie, je sais pas si elle est noté ou pas.

            les marchés financiers ne connaissent que ça..

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            • #7
              Pourquoi s'endetter alors que l'Algérie dispose encore de 60 Milliards dollars . Il faut d'abord penser à privatiser les entreprises publiques déficitaires et trouver des partenaires étrangers crédibles et correctes . Cette opération pourrait rapporter dans un premier lieu plus de 10 Milliards dollars tout en gardant la main de l'état sur ces entreprises privatisés . des exemples comme Air Algérie , Ciseder, Naftal , Algérie poste , Arcelor Mittal Annaba , les banques publiques , ...
              La seule compagnie à ne pas privatiser c'est Sonatrach
              les entreprises de services il n y a aucun mal à les privatiser pour permettre un bon service au citoyen dans le transport , internet , télécommunication , les banques ...
              Salut Sergio:

              - On ne privatise pas les canards boiteux ou avant de le faire on les restructure, on embellit la mariée pour qu'elle est de beau prétendant.

              - Si tu vends une société c'est justement pour que sa gestion ne soit plus dans le périmètre de l'état.

              - 10 milliards ? Tu penses ? Je ne dis pas que c'est beaucoup ou très peu mais d'où vient cette estimation ?
              Dernière modification par Nasser_, 03 août 2020, 21h25.

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              • #8
                - 10 milliards ? Tu penses ? Je ne dis pas que c'est beaucoup ou très peu mais d'où vient cette estimation ?
                Une expert économiste algérien sur Radio M , il a affirmé qu'il y a pas de crise financière en Algérie mais un problème de gouvernance et que la situation actuelle est un peu voulue par ceux qui gouvernent l'Algérie

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                • #9
                  Mouais ! Je ne suis pas d'accord avec ce genre de propos, genre les difficultés que l'on rencontre en Algérie ne sont pas le fruit d'un contexte national et international difficile mais genre tout ça est calculé c'est voulu par le gouvernement algérien ! Non l'Algérie ne maîtrise rien dans ce qui se passe aujourd'hui.

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                  • #10
                    Emprunter sans avoir réglé au préalable les problèmes de gouvernance serait à mes yeux un suicide !
                    Tu ne peux empêcher les oiseaux de la tristesse de voler au-dessus de ta tête, mais tu peux les empêcher de faire leurs nids dans tes cheveux.

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                    • #11
                      Non l'Algérie ne maîtrise rien dans ce qui se passe aujourd'hui.
                      c'est bien connu, il y a que le Maroc qui maitrise absolument tout grâce à la sagesse du pédophile narcotrafiquant!

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                      • #12
                        Envoyé par kameldz095
                        les taux intérêt sont presque a ZÉRO est Algérie est un des rare pays aux monde qui en profite pas sur le marché financier
                        Le taux n'est pas de zéro pour tous les pays et certainement pas pour l'Algérie puisque l'Algérie est un pays sous-développé et mal gouverné. Les taux d'intérêt d'un pays sont influencés par plusieurs facteurs notamment la note financière du pays. D'après Wikipedia, la note de l'Algérie était BBB-(note moyenne) en 2014 par l'agence chinoise Dagong Global Credit Rating.

                        Concrètement, si l'Algérie venait à s'endetter sur le marché financier international, il est possible que le taux d'intérêt serait de plus de 5% comme le Brésil, le Mexique...etc (voir image).

                        Des pays développés comme la Suisse, la France, l'Allemagne...etc vont littéralement gagner de l'argent en s'endettant car ils bénéficient de la confiance des investisseurs (taux négatifs).

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