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Sarkozy/Maroc: le roi est trés gentil, et il ne me reproche pas le Protectorat!"»»

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  • Sarkozy/Maroc: le roi est trés gentil, et il ne me reproche pas le Protectorat!"»»

    Nicolas Sarkozy: le roi Mohammed VI, «une grande intelligence» et «une gentillesse qui ne se dément jamais»

    C’est un secret de Polichinelle: Nicolas Sarkozy aime le Maroc et il le clame haut et fort, s’érigeant bien souvent en grand avocat des intérêts et grandes causes du Royaume. Dans son dernier livre, Le Temps des tempêtes, l'ancien président de la République française le réitère.

    Dans cet ouvrage, paru aux éditions de L’Observatoire, il revisite dans le détail la première partie de son quinquennat et les étapes marquantes qui l’ont jalonné. Le Maroc et le roi Mohammed VI y occupent naturellement une bonne place, au vu de la nature étroite des relations entre les deux pays.

    ans son livre, Sarkozy avoue même avoir eu à s’expliquer sur cette relation. Il en est allé ainsi lors d’un voyage officiel du nouveau président français…en Algérie, devant l'ancien président Abdelaziz Bouteflika.

    Après plus d’une heure passée à justifier le passé colonial français dans ce pays, «je dus également me justifier de ce qu’il (Bouteflika, Ndlr) appelait mon tropisme marocain. Pour lui, c’était limpide, j’aimais davantage le Maroc que l’Algérie. Je m’en défendis avec vigueur même si, intérieurement, je me disais: "au moins, quand je suis à Rabat, le roi ne me reproche pas le Protectorat!"», écrit-il.

    Le Maroc? «Je pourrais sans doute y vivre»
    Alors souffrant, Nicolas Sarkozy raconte également toute la sollicitude dont il a été entouré par le souverain lors d’une visite d’Etat au Maroc. Et du Royaume, il garde des souvenirs mémorables.

    Extrait: «La visite commençait à Marrakech où le roi Mohammed VI avait prévu de m’accueillir. C’est un homme d’une grande intelligence, très francophile, et d’une gentillesse qui ne se dément jamais. Il m’avait demandé de choisir la ville où je souhaitais débuter le voyage. J’avais répondu Marrakech, car il s’agissait pour moi d’un lieu unique au monde. Cette oasis d’où l’on peut apercevoir les neiges éternelles de la chaîne de l’Atlas ne ressemble à aucun autre endroit. L’air descend des hautes montagnes et se réchauffe progressivement lors de la traversée du désert pour arriver à bonne température au moment d’entrer dans la ville. Le ciel est d’un bleu unique. Les peintures de Majorelle en portent témoignage. Elles ne mentent pas. Les fleurs sont omniprésentes. Les odeurs sont celles d’un Orient qui aurait choisi de se rassembler tout entier dans cette ville miraculeuse. L’art et l’artisanat y ont pris racine depuis des siècles. La population est joyeuse, accueillante, bigarrée et bruyante. L’air est doux. Le soleil y est garanti. J’ai toujours le sentiment d’être à la maison tant tout me paraît familier et différent, car c’est déjà le début de l’Orient. Les Marocains nous sont ainsi tout à la fois proches et lointains. Le roi m’avait téléphoné juste après mon divorce pour me dire de venir avec des proches. "Emmenez vos fils, je ne veux pas que vous soyez seul, j’y tiens beaucoup. Je leur présenterai mes neveux. Ils s’amuseront bien tous ensemble." J’avais été touché par cette délicate attention et avais en conséquence demandé à Pierre et à Jean de m’accompagner, ce qu’ils avaient accepté avec leur affection coutumière. Ce n’était vraiment pas de chance d’être malade alors que je me faisais une joie de revenir dans ce Maroc qui m’est si cher, et que j’aime tant. J’ai toujours ressenti cette proximité. Je pourrais sans doute y vivre».

    Somptueux, sans être clinquant

    De l’accueil royal, Sarkozy se souvient: «le soleil était au zénith et tapait fort. J’étais étourdi par la beauté du paysage, le bruit de la foule immense, la chaleur de l’accueil. Je rassemblai toutes mes forces pour tenter de faire bonne figure et profiter de ces moments inoubliables. (...) Vivre de tels moments permettait de comprendre instantanément la profondeur et l’ancienneté de la culture marocaine. (...) Le palais était somptueux sans être clinquant. Chaque objet y respirait l’histoire, la tradition, le goût le plus raffiné, l’artisanat le plus habile. Tout était beau sans que rien ne semblât neuf».

    De sa longue expérience du Maroc, l’ancien chef d’Etat retient ce qui semble le résumé de tout le règne du roi Mohammed VI. Et cela se passe de tout commentaire: «aujourd’hui encore, il m’arrive d’y penser avec une nostalgie heureuse. Le Maroc a bien de la chance de disposer d’un souverain de cette qualité. Sa vision est celle d’un pays qui doit se moderniser sans perdre son identité. Il a l’autorité de son père Hassan II et son intelligence, mais il y ajoute la modernité de son âge et l’humanité de son tempérament».
    le360.MA
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

  • #2
    normal Sarkozy est comme un rois aux Maroc

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    • #3
      L'Abruti Sarkhozy n'avait-il pas été cocufié par un juif-marocain?

      " On nettoiera cette rue au Kärcher"

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      • #4
        Tes topics sont toujours aussi cons les uns que les autres.
        Pourquoi Bachi ,je trouve que c'est intéressant à partager ,moi aussi je l'ai partagé n'ayant pas vu celui-là .
        On va pas tout censurer quand-même ,ça nous intéresse ce que pense des chefs d'état des nôtres et surtout Sarkozy qui a toujours été controversé .
        Ce n'est pas parce que c'est untel qui l'a partagé que le sujet est forcément mauvais .
        Dernière modification par molker, 04 août 2020, 18h27.
        L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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        • #5
          P.S : Pardon je retire ce que j'ai dis plus haut ,n'ayant pas lu les commentaires auparavant.........
          L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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          • #6
            Non molker

            On va pas attendre qu’un Sarkozy dit m6 est intelligent pour fair happy des marocains ou quand Sarkozy dit Bouteflika est un complexé pour rendre mécontent des algériens

            Ils se la jouent les frenchies entre nous
            La haine aveugle

            Commentaire


            • #7
              Je vais te dire pourquoi.
              L'article en lui-même n'est pas le problème, c'est des cancans comme bien d'autres que bien des journaux au monde nous bassinent.
              Le problème est le motif derrière l'envoi du topic, c'est toujours les mêmes conneries: Le Maroc est rempli de prostituées ( ce sont les topics favoris du microbe), le Maroc est le vassal de la France, Le roi est le larbin de cuila ou celui ci, le Maroc est l'allié d'Israel etc, etc...Rien que de la connerie pour provoquer des guéguerres aussi connes.
              Tu vois, on ne sort pas de la connerie avec ce genre de microbes.
              Jamais un topic de sain, un topic de constructif, ou un topic pour débattre intelligemment. C'est que du gnagnagna à l'infini.

              Commentaire


              • #8
                Souvenez-vous de la loi de 2005 défendue par le Hongrois Sarkhozy faisant l'apologie de la colonisation française e Afrique du Nord.


                VERBATIM

                NOUVELOBS.COM | 10.07.2007 | 09:23

                Monsieur le Président, vous vous rendez en Algérie, étape d’une tournée maghrébine qui sera la première en dehors de l’Union européenne. Concrètement, qu’attendez-vous de cette visite, d’autant qu’on a évoqué à maintes reprises le désir de Paris d’opérer une refondation dans ses relations avec Alger ? Qu’entendez-vous par asseoir une relation exceptionnelle avec Alger alors que les rapports paraissent ternes sur le plan politique et que l’idée de « traité d’amitié » est abandonnée ?

                - On peut faire l’amitié sans un traité d’amitié. Ce qui importe surtout, c’est de donner au partenariat entre les deux pays un contenu concret qui soit perceptible par les Algériens et par les Français. Pour atteindre cet objectif, nous nous sommes fixé une feuille de route ambitieuse, mais aussi, je crois, réaliste, qui recouvre tous les domaines de la coopération entre les deux pays : formation des cadres, échanges économiques et investissements, énergie, coopération en matière militaire et de sécurité, circulation, etc. Nous avons aussi défini une méthode pour réaliser ce programme, comprenant une série d’échanges de visites aux niveaux politique et technique afin de faire mûrir tous ces projets en vue d’une autre visite que j’ai proposée au président Bouteflika de faire à la fin de cette année. Un objectif (le partenariat d’exception) ; un contenu ; une méthode pour sa mise en œuvre : voilà ce que je propose pour les relations franco-algériennes dans les prochains mois. L’approfondissement de nos relations bilatérales avec chacun des partenaires du Sud et la mise en chantier de l’union méditerranéenne sont deux démarches complémentaires. La Méditerranée est notre deuxième espace de solidarité, après l’Europe, et les deux se recoupent d’ailleurs largement. La prospérité, la stabilité, la sécurité des deux rives de la Méditerranée sont interdépendantes. Notre histoire, notre vie culturelle, nos sociétés sont mutuellement imprégnées. Notre mer commune est aussi un enjeu écologique majeur. Ensemble, nous pouvons faire mieux pour développer les échanges commerciaux, culturels et humains, prévenir les crises et mieux gérer celles qui existent déjà ou se déclarent. Vous m’interrogez sur l’architecture de ce projet. J’ai bien sûr quelques idées, mais elles sont encore préliminaires, et si j’ai souhaité faire très rapidement une première tournée maghrébine, c’est justement pour consulter nos partenaires de la rive sud, et en priorité ceux qui en constituent pour nous le cœur, dont l’Algérie, par laquelle je commencerai ma visite, et qui est appelée, si elle le veut bien, à jouer un rôle clé dans cette nouvelle initiative. Là aussi, il ne s’agira pas de refaire, ni de défaire, ce qui a déjà été fait, mais de redonner vigueur à ce qui existe, de voir quelles structures seraient les mieux à même d’assurer le pilotage du dispositif et de décider d’ores et déjà de quelques initiatives concrètes. Sur tout cela, les conseils et l’expérience du président Bouteflika me seront très précieux.

                Dans l’une de vos déclarations vous dites : « Je veux en finir avec la repentance qui est une forme de haine de soi et la concurrence des mémoires qui nourrit la haine des autres. » Cette manière de voir les choses n’est-elle pas un frein à une amélioration réelle des relations avec l’Algérie surtout qu’Alger demande à la France de reconnaître les crimes commis durant la colonisation qui a duré 132 ans ?

                - Les jeunes générations, de part et d’autre de la Méditerranée, sont tournées vers l’avenir, plutôt que vers le passé, et ce qu’elles veulent, ce sont des choses concrètes. Elles n’attendent pas de leurs dirigeants que, toutes affaires cessantes, ils se mortifient en battant leur coulpe pour les erreurs ou les fautes passées, parce qu’à ce compte, il y aurait beaucoup à faire, de part et d’autre. Cela ne veut pas dire qu’il faut occulter le passé, car toute grande nation, et cela vaut pour la France comme pour tout autre pays dans le monde, doit assumer son histoire, avec sa part de lumière et sa part d’ombre, et certainement qu’il y a eu beaucoup d’ombres, de souffrances et d’injustices au cours des 132 années que la France a passées en Algérie, mais il n’y a pas eu que cela. Je suis donc pour une reconnaissance des faits, pas pour le repentir, qui est une notion religieuse et n’a pas sa place dans les relations d’Etat à Etat. Le travail de mémoire doit continuer, mais dans la dignité et l’objectivité, à l’abri des polémiques et des tentatives d’instrumentalisation politique. Ce cheminement doit aussi se faire des deux côtés, car il ne s’agit pas d’avoir une partie qui doit accepter sans discuter la vérité de l’autre. C’est seulement ainsi que l’on pourra avancer, peu à peu, vers une lecture commune de l’histoire, dont il ne faut pas se cacher qu’elle prendra du temps. Je veillerai de mon côté à ce que ce travail se fasse, pour ce qui dépend de l’administration française, par exemple à travers la coopération entre les deux directions des archives. Les médias ont aussi leur rôle à jouer et ils ont déjà beaucoup fait pour éclairer les opinions publiques. Un regard plus lucide et objectif sur le passé, des deux côtés de la Méditerranée, fera beaucoup pour parvenir à des relations apaisées entre les deux pays. Mais je crois tout autant qu’il ne faut pas faire des questions de mémoire un préalable, car dans ce cas nous pénaliserions tous les Algériens et les Français qui attendent de nous des avancées rapides dans nos relations.

                Etes-vous satisfait du niveau des rapports économiques et de l’engagement français en Algérie, cela sachant que des critiques sont régulièrement émises par rapport notamment à la frilosité des entreprises françaises (celles-ci préfèrent l’activité commerciale) à investir directement en Algérie ? Par ailleurs, vous avez émis le souhait d’un rapprochement entre Sonatrach et Gaz de France. Vous vous êtes dit d’accord aussi pour que la France coopère avec l’Algérie dans le domaine nucléaire civil durant la campagne présidentielle. Est-ce toujours votre position ? Comment voyez-vous l’évolution de la coopération énergétique entre l’Algérie et la France ?

                - L’Algérie est notre premier partenaire économique sur le continent africain. Mais cette situation est loin d’être acquise, car nos entreprises font face à une forte concurrence et les dernières années ont montré une tendance à l’érosion de leurs positions. Il leur faut donc faire preuve de plus de dynamisme et d’imagination que jamais. Les entreprises françaises devront ainsi, de plus en plus, s’engager, comme elles ont commencé à le faire, dans des formes nouvelles de partenariat avec leurs homologues algériennes. Les investissements en font partie et je souhaite que les nôtres se développent. A cet égard, nos entreprises ne sont pas si « frileuses », puisqu’en 2006 elles ont été les premiers investisseurs hors hydrocarbures et les deuxièmes, hydrocarbures inclus, derrière les Etats-Unis. On peut faire mieux, j’en suis persuadé. Mais cela suppose aussi de lever certains obstacles à l’investissement, qu’il s’agisse du foncier, de la protection de la propriété intellectuelle ou de la concurrence provenant du secteur informel. D’autre part, au-delà des grands contrats qui répondent aux programmes gouvernementaux très ambitieux de modernisation des infrastructures et présentent de fantastiques opportunités pour les entreprises françaises, je crois fortement à la nécessité de développer la présence de nos PME, qui assurent déjà 50% de nos exportations, et de les encourager à se rapprocher des PME algériennes.

                La France est-elle prête à vendre des armes à l’Algérie, un pays qui a tendance à diversifier ses sources d’achat ? Et quelles seront, à l’avenir, les grandes lignes de la coopération dans le domaine militaire ?

                - Je serai très ouvert aux demandes algériennes, de la même façon qu’à celles des deux pays voisins, dès lors qu’elles contribuent à l’objectif de renforcer la sécurité régionale et la stabilité de ces pays, qui est pour moi une priorité. Nos entreprises ont été approchées pour de nombreux projets de fourniture d’équipements modernes, dans les domaines naval, aérien et terrestre, ainsi que pour des propositions de partenariats industriels. Il faut reconnaître que peu ont abouti jusqu’à ce jour et je serais très heureux d’en voir un plus grand nombre se réaliser. En ce qui concerne la coopération militaire avec l’Algérie, je suis prêt à aller plus loin, car je veux accompagner celle-ci dans ses efforts de professionnalisation et de modernisation de ses forces et faire face, à ses côtés, aux enjeux de sécurité en Méditerranée et au défi de la lutte contre le terrorisme et les trafics. Ainsi, je souhaite l’aboutissement de l’accord qui avait commencé à être discuté avant mon élection, car il permettrait de renforcer la confiance entre les forces armées des deux pays, d’intensifier le dialogue stratégique et de développer les actions de coopération déjà engagées, notamment en matière de formation des cadres.

                Différents chiffres circulent quant aux personnes en situation irrégulière en France. Allez-vous opter pour une solution policière et radicale pour le traitement de ce problème, d’autant que vos déclarations, lors de la campagne électorale pour la présidentielle, ont suscité la crainte d’assister à des refoulements massifs ? Quelle signification donnez-vous à ce qui est appelé « l’immigration choisie » ? Qu’en sera-t-il de la libre circulation des personnes notamment pour les conditions d’octroi de visas aux ressortissants algériens ?

                - On ne peut ignorer la question des personnes en situation irrégulière. C’est une réalité qui pose un certain nombre de problèmes en France et à l’égard de laquelle j’ai pris des engagements vis-à-vis du peuple français qui m’a élu. Pour autant, je souhaite résoudre cette question de façon concertée avec les pays d’origine et avec le maximum d’humanité. Mon objectif est de faciliter, et non pas de rendre plus difficile, la circulation entre les deux pays et, au-delà, entre la France et les pays du Maghreb. Cet objectif est même une partie intégrante de mon projet d’union méditerranéenne. Mais ceci comporte une contrepartie, à savoir une coopération sans faille pour lutter contre l’immigration illégale et les filières clandestines. L’équation est très simple : plus nous serons convaincus que les Algériens, Marocains ou Tunisiens auxquels nous accordons un visa rentreront dans leur pays à l’issue de leur séjour et plus facilement seront réadmis ceux entrés sans visas ou en situation irrégulière, plus nous serons généreux dans l’attribution des visas. Je vous rappelle que lors de la visite que j’ai effectuée en Algérie en novembre 2006 en qualité de ministre de l’Intérieur, je m’étais engagé à œuvrer en faveur de la levée de la consultation Schengen, qui alourdissait les délais, et c’est maintenant chose faite. J’avais aussi annoncé la réouverture de notre consulat général à Oran et celle-ci est prévue pour septembre prochain. Il nous faut aussi transférer en Algérie les tâches qui sont encore assurées à Nantes et généraliser la biométrie. Notre objectif est d’y parvenir avant la fin de cette année. De plus, nous avons augmenté le nombre de visas de circulation de plus d’un an (34 000 en 2006) et allons continuer à le faire, pour tous les Algériens, hommes d’affaires et universitaires notamment, qui contribuent à nourrir la relation bilatérale. J’encourage d’ailleurs nos amis algériens à faire de même. Quant à l’immigration choisie, c’est autre chose, puisque, par définition, il ne s’agit pas de circulation, c’est-à-dire de personnes de passage, mais de celles qui sont appelées à rester chez nous un certain temps. Il est normal que, pour celles-là, et comme c’est le droit de tout pays souverain, nous décidions des critères qui vont nous amener à les sélectionner. C’est ce que font par exemple le Canada, les Etats-Unis ou l’Australie. Il faut d’ailleurs bien distinguer cette immigration, destinée à répondre aux besoins de la société et de l’économie françaises, de la situation des Algériens qui séjournent en France pour se former et ont vocation à retourner dans leur pays pour contribuer à son développement à l’issue de leurs études ou de leur période de formation.

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                • #9
                  Qu'il aille se faire foutre cet escroc de sarko. Ce gars est un voleur, corrompu et a du sang sur les mains (Syrie).
                  ...

                  Commentaire


                  • #10
                    Envoyé par Bachi
                    Jamais un topic de sain, un topic de constructif, ou un topic pour débattre intelligemment. C'est que du gnagnagna à l'infini.
                    Il faut tout simplement les ignorer et continuer à débattre sainement de tous les sujets (même ceux qui fâchent ) et surtout objectivement ,bien que on a toujours une petite part de subjectivité qui nous titille,mais il faut pas qu'elle submerge notre conscience et notre clairvoyance .
                    L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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                    • #11
                      -Le TGV à défaut du Rafale-

                      Mais il y a la face cachée : un contrat attribué à la France en 2007, sur forcing de Nicolas Sarkozy, afin de compenser la perte de la vente d’avions Rafale (groupe Dassault) au profit du F-16 américain, comme l’expliquait le Figaro (groupe Dassault, il est vrai...) de l’époque, le 3 octobre 2007 :

                      « Aujourd’hui et malgré les efforts de l’Etat français, le roi marocain Mohammed VI aurait décidé de rejeter la commande française. Paris peine à vendre les Rafale de Dassault aviation. Depuis sa sortie, seules les forces françaises en ont commandé."
                      [B]
                      Pour compenser l’échec des négociations commencées en avril 2006, le Maroc devrait, selon La Tribune, commander une ligne TGV pour relier les villes de Casablanca et/ou Essaouira à Marrakech. Ceci impliquerait du coup les sociétés Alstom et SNCF International.

                      Cette commande pourrait permettre un maintien de la visite de Nicolas Sarkozy au Maroc prévue après le 20 octobre.

                      Trois au lieu de deux milliards d’euros

                      A partir de cette commande très diplomatique, les difficultés commencent. Les blogueurs marocains relèvent que le prix initial, prévu à deux milliards d’euros, est passé aujourd’hui à... trois milliards, soit 50% de plus.

                      Le financement s’est lui aussi, transformé en parcours du combattant, avec, en particulier, un véto allemand à un prêt de la Banque européenne d’investissements, en raison de l’absence d’appel d’offres qui aurait permis aux entreprises allemandes de concourir.

                      Enfin, beaucoup se posent la question de l’utilité d’une telle ligne coûteuse à grande vitesse, dans un pays où un tiers de la population reste analphabète, où le pouvoir d’achat de l’immense majorité de la population l’exclura des prix des billets du TGV, même fortement subventionnés comme ça sera le cas.

                      Surtout au moment où, à l’occasion du récent anniversaire du TGV en France, la presse s’est fait l’écho d’interrogations sur le rapport coût-impact de ces TGV devenus emblématiques de la technologie française.

                      « M. Sarkozy, épargnez-nous votre cynisme
                      »
                      Dans une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy à la veille de sa visite, le blogueur Larbi s’insurge :

                      « Vous l’aurez compris, monsieur Sarkozy, ce TGV qui vous a été offert coûte très cher, c’est une folie financière, surtout pour un pays comme le Maroc. Il engage les finances publiques marocaines dans des prêts faramineux que vous-même vous aurez qualifiés d’aberration en ces temps de crises financière, économique et sociale. C’est même un crime économique s’il en est, dans la conjoncture actuelle.

                      Vos conseillers vous ont surement fait des notes sur les avis des économistes marocains qui ont contesté ce projet, son utilité et sa viabilité économique.

                      On se contentera ici de citer un, Mohamed Berrada, ancien ministre des Finances de Hassan II, qui n’est pas spécialement connu pour être un opposant et qui déclara récemment au mensuel Economie ' entreprises :

                      Si on n’avait pas investi dans le TGV, ça n’aurait en aucun cas compromis le rythme de croissance. En cette période de crise, cet argent aurait pu être mobilisé pour financer des projets créateurs d’emploi”. »
                      Sa conclusion est violente :

                      « Je voulais vous rappeler ces faits en espérant que lors de votre visite au Maroc vous allez nous épargner votre cynisme et vos déclarations pompeuses sur la France, le modèle marocain, la démocratie et toutes ces choses-là. »

                      Evidemment, le contexte politique n’est jamais très loin. Bousculé par les jeunes manifestants du Mouvement du 20 février, faisant écho aux revendications démocratiques du printemps arabe, le roi Mohammed VI s’est engagé dans des réformes politiques, approuvées par référendum, visant à donner plus de pouvoir au gouvernement et à pousser la décentralisation.

                      Un Président « canard boiteux »

                      Les jeunes du 20 Février estiment que c’est insuffisant, mais leur mouvement, s’il continue de mobiliser des foules considérables dans la rue, comme le weekend dernier, a du mal à trouver sa cohérence politique, partagé entre divers courants.

                      Nicolas Sarkozy, au cours de sa visite éclair, ne se contentera pas de poser la première pierre du TGV : il apportera un soutien sans faille aux réformes du roi, afin de valoriser :

                      une « exception marocaine » dans les révolutions arabes,
                      une absence de violence,

                      une modernisation progressive de la vie politique.

                      Pour ces deux raisons – un TGV opaque et dont l’utilité publique n’est pas évidente, et un soutien fort au roi –, la visite de Nicolas Sarkozy ne passe pas très bien dans une partie de l’opinion marocaine. D’autant que les Marocains, très connectés sur l’actualité française, savent bien que c’est un « lame duck » Président comme disent les Américains pour un chef de l’Etat en fin de mandat, c’est-à-dire, un Président « canard boiteux », aux pouvoirs sérieusement diminués, qui leur rend visite.

                      Pierre Haski in Rue 89

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