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Maroc : l’économie risque une asphyxie en cas de reconfinement

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  • Maroc : l’économie risque une asphyxie en cas de reconfinement

    Avec la recrudescence de nouveaux cas de contamination au Covid-19, l’éventualité d’un nouveau confinement n’est plus à écarter. La décision, si elle se confirmait, porterait un coup dur aux entreprises déjà affaiblies par les effets pervers de la première phase de la pandémie, laquelle a fait perdre environ un milliard de dirhams par jour à l’économie nationale.

    L’économie marocaine pourrait-elle encore tenir face à un nouveau confinement ? Le Fonds spécial covid-19 pourra-t-il être approvisionné en conséquence pour assister à nouveau les familles réduites au minimum, et subissant les effets de la crise sanitaire ? Ces questions taraudent les esprits de nombreux citoyens, surtout en cette période marquée par la célébration de l’Aid al-Adha, la saison estivale et les préparatifs de la prochaine rentrée scolaire.

    Pour le ministre des Finances, Mohamed Benchaâboun, avec une économie en baisse de 8 % d’ici à la fin de l’année, il n’est pas conseillé de s’engager dans un nouveau confinement.

    Mais au regard de la situation épidémiologique qui devient préoccupante, le ministre de la Santé, lors d’une conférence de presse tenue lundi, craint que le confinement ne finisse par s’imposer. "En l’espace d’une semaine, le bilan des cas contamination a dépassé celui enregistré en quatre mois au Maroc", a-t-il déclaré.

    Selon l’économiste Najib Akesbi, la situation épidémiologique "ambiguë" du Maroc est imputable au gouvernement marocain dont la gestion de la crise sanitaire, faite "d’improvisation, de confusion, et parfois de contradiction entre membres du gouvernement", laisse à désirer.

    À en croire l’universitaire, le gouvernement, en réduisant les investissements et les postes budgétaires d’emplois, ne ferait qu’"aggraver la récession économique” et développer “une politique d’austérité” et non de relance économique.

    Au sujet de la décision d’interdiction de déplacements de et vers plusieurs villes, dont Casablanca et Marrakech, en vigueur depuis dimanche à minuit, Akesbi estime qu’il s’agit ni plus ni moins d’un “re-confinement”, à seulement quelques jours de la célébration de l’Aïd Al Adha.

  • #2
    c'est pas une spécificité marocaine, c'est toute la planète qui risque l'asphyxie en cas de reconfinement.

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    • #3
      oui, certainement, mais à des vitesses différentes.

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      • #4
        vitesses différentes ou pas, le mur devant nous est le même.

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        • #5
          c'est pas une spécificité marocaine, c'est toute la planète qui risque l'asphyxie en cas de reconfinement.

          Les Européens et Américains ont toujours l'euro et le dollar, ils pourront toujours faire tourner la planche à billet.

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          • #6
            Les Européens et Américains ont toujours l'euro et le dollar, ils pourront toujours faire tourner la planche à billet.
            on parle de reconfinement pas de manque de liquidités....

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            • #7
              Les Européens et Américains ont toujours l'euro et le dollar, ils pourront toujours faire tourner la planche à billet.

              C'est totalement vrai
              Droite des Valeurs
              Gauche du Travail
              Centre "Intérêt de Mon Pays"

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              • #8
                Pour le ministre des Finances, Mohamed Benchaâboun, avec une économie en baisse de 8 % d’ici à la fin de l’année, il n’est pas conseillé de s’engager dans un nouveau confinement.
                De 5% (selon les hypothèses de BAM) on passait, selon le même Benchaaboun, le mois dernier à 7% et aujourd'hui à 8%.

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                • #9
                  Les Européens et Américains ont toujours l'euro et le dollar, ils pourront toujours faire tourner la planche à billet.
                  La crise de liquidité est déjà installée en Algérie depuis fin juin, la poste algérienne interdit les retraits de plus de 660 euros c'est la faillite assurée de plusieurs secteurs économiques.

                  Face a la crise de liquidite algerie poste plafonne les retraits

                  Observ' Algérie
                  Dernière modification par Nasser_, 09 août 2020, 04h05.

                  Commentaire


                  • #10

                    Dette souveraine : le Maroc veut lever 2 milliards $ sur les marchés

                    challenge · 7 août 2020


                    C’est les chiffres que rapporte le site d’information financière Bloomberg, citant des sources non autorisées. L’objectif de cette sortie serait, entre autres, de consolider ses réserves de devises pouvant faire face au moins à 5 mois d’importation.

                    L’opération, prévue selon Bloomberg, pour se tenir vers la fin du mois de Septembre, devrait se dérouler en deux fois. Le pays envisagerait ainsi une vente d’obligations souveraines d’environ 2 milliards de dollars, suite à l’impact de la crise sanitaire du coronavirus sur l’économie et les finances du pays. Une situation de crise qui, selon les sources proches du dossier citées par le site d’information, a mené le pays « à dépendre davantage des marchés internationaux de la dette ».

                    Lire aussi | Contrat programme tourisme 2022-22 : l’État consent à des efforts pour sauver le secteur [Document]

                    Dans le détail, la première émission, d’une valeur de 1 milliard d’euros (1,19 milliard de dollars) aura une maturité d’au moins 5 ans. Cette euro-obligation viendra soit proroger une précédente émission qui arrive à échéance début octobre prochain, soit en faire le rachat, expliquent les sources de Bloomberg. La deuxième émission, cette fois-ci libellée en dollars, devrait être d’un montant de 1 milliard. Celle-ci devra servir a (re)constituer les réserves de devises du pays.

                    Ce retour sur le marché des obligations souveraines, s’il se concrétise, représentait le double de ce que le pays prévoyait avant le déclenchement de la crise du coronavirus. Ce qui indique bien l’incidence importante de cette crise sanitaire sur les finances publiques marocaines. Le pays vit, avec cette crise, sa première récession depuis plusieurs années (voire décennies). Une contraction de l’économie marocaine de 5% est envisagée, d’autant plus que celle-ci est intimement dépendante du tourisme, de l’agriculture et des exportations. Des pans entiers d’entrée de devises en outre (IDE, transferts des MRE) qui ont pris les conséquences de la pandémie de plein fouet.

                    Cette nouvelle vente d’obligations souveraines ferait grimper l’ensemble des sorties du Maroc sur les marchés émergents des obligations souveraines à 170 milliards de dollars. Ce qui constituerait en soi un record pour le cumul annuel sur la période. Toutefois, le Maroc n’est pas le seul à faire appel à ce marché, étant donné que les émissions d’obligations souveraines ont constitué un outil pour plusieurs pays dans leur quête de solutions à la crise.

                    Lire aussi | Maroc : face à la crise, les banques, principale clé de relance

                    Le Ministre de l’Économie et des Finances, Mohamed Benchaâboun, avait déjà annoncé les couleurs lors d’une conférence de presse ce mardi 4 août à Rabat, en évoquant l’émission d’obligations sur sa dette souveraine sur les marchés internationaux, sans pour autant lâcher quelque montant. La conférence de presse était consacrée au plan de relance de l’économie concocté par le Ministère et ses partenaires privés. « Le Maroc est prêt pour cette sortie sur le marché obligataire international, et le gouvernement n’attend plus que le moment propice pour émettre ses obligations souveraines afin de bénéficier des meilleures conditions d’emprunts possibles », avait-il laissé entendre.

                    Enfin, cette nouvelle sortie fera également passer la dette du pays de 65% à 75% du PIB en 2020. Un bond qui vient contrarier tous les efforts menés par le Maroc, sous l’œil du FMI, pour réduire le niveau d’endettement du pays qui a gonflé après « une série de dépense visant à contenir l’agitation sociale en 2011 », affirme Bloomberg. Selon le Mohamed Benchaâboun, « Il faudra peut-être quatre ans pour stabiliser ce ratio avant qu’il ne soit réduit ».

                    Lire aussi | Etsy, la plateforme de vente en ligne, étend ses activités au Maroc


                    Pour rappel, en novembre 2019, le Maroc avait déjà levé à un taux « historiquement » bas, de l’ordre de 1,5%, plus d’1 milliard de dollars. Et les obligations du Maroc ont offert aux investisseurs un rendement de 4% cette année. Selon Bloomberg, c’est la meilleure performance d’obligations souveraines sur l’ensemble du continent.

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                    • #11
                      Maroc : La dette publique globale dépasserait le seuil de 90% du PIB en 2020


                      Publié le 13/07/2020 10:05:27

                      Extrait
                      Pour couvrir ces besoins, le Maroc ferait recours aux emprunts extérieurs, dépassant le plafond des financements extérieurs fixé par la loi des finances 2020 à 31 milliards de dirhams.

                      Ces conditions devraient porter l'encours de l'endettement global du trésor à 74,4% du PIB en 2020.

                      " S'ajoutant à la part de la dette extérieure garantie,
                      la dette publique globale dépasserait le seuil de 90% du PIB,

                      en hausse de près de dix points par rapport à un an auparavant ",

                      prévoit le HCP.

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