La grève en est à son 16è jour au port de Béjaïa. L’exigence du départ du Pdg de l’entreprise publique EPB a pris le dessus depuis qu'il a claqué la porte au nez du syndicat, le 3 juin dernier.
L'arrogance est toujours à fleur de peau. Les responsables du syndicat des travailleurs du port écrivaient hier sur leur page Facebook : « Alors que nous étions en réunion avec des représentants de SERPORT et à la table de dialogue, l'huissier de justice rentre et nous notifie que les 15 membres du syndicat sont poursuivis en justice ! »
Les questions qui se posent :
1- Quel est le but de ces pratiques?
2- Qui veut aggraver encore la situation? »
Au même moment, le PDG se répand dans les médias donnant une interview à TSA-Algérie, qui titre « Halim Kasmi, PDG du Port de Bejaia : « C’est une conspiration ». Dans cet entretien, il affirme : « Je ne vais pas mâcher mes mots mais je parlerai d’une conspiration ».
Qui donc a réussi à soudoyer de paisibles salariés ? Le PDG ne va pas ouvertement jusqu’à les inclure dans la catégorie des « complots » évoqués par le Premier ministre. Plus loin, Halim Kasmi confie : « En ce qui concerne cette grève, moi je considère que c’est une conspiration contre ma personne. Je me garde toutefois d’avancer qui est la partie qui est en train de les téléguider ».
Posons-lui plutôt la question : A qui profite son entêtement mégalomaniaque?
Son refus obstiné d’accorder aux représentants des salariés leur droit légal de regard concernant les décisions sociales est à l’origine de la crise. Ce refus d’appliquer les lois sur la participation dans le secteur public, semble avoir été encouragé par le PDG du groupe SERPORT (dont relève le port de Béjaïa). En effet Djelloul Achour est venu le 3 juin dernier à Béjaïa pour soutenir cette exclusion, affirmant sur TSA que les décisions sociales revenaient exclusivement aux « actionnaires ». Cette exclusion des syndicats a conduit au déclenchement d’une grève, qui sera généralisée deux semaines plus tard, avec l'introduction d'une nouvelle revendication, celle du départ de l'obstiné PDG du Port.
POST-SCRIPTUM
Aziz Hamlaoui, le secrétaire général de l’union de wilaya de l’UGTA de Bejaïa, a déclaré hier lors d’une conférence de presse : « Il y a des forces occultes qui œuvrent au pourrissement de la situation au niveau du port de Béjaïa. Le P-DG de l’entreprise portuaire de Béjaïa, Halim Kasmi, subit des pressions externes afin de l’amener à durcir le ton et sa position. »
04 août 2020
Blog saoudi abdelaziz
L'arrogance est toujours à fleur de peau. Les responsables du syndicat des travailleurs du port écrivaient hier sur leur page Facebook : « Alors que nous étions en réunion avec des représentants de SERPORT et à la table de dialogue, l'huissier de justice rentre et nous notifie que les 15 membres du syndicat sont poursuivis en justice ! »
Les questions qui se posent :
1- Quel est le but de ces pratiques?
2- Qui veut aggraver encore la situation? »
Au même moment, le PDG se répand dans les médias donnant une interview à TSA-Algérie, qui titre « Halim Kasmi, PDG du Port de Bejaia : « C’est une conspiration ». Dans cet entretien, il affirme : « Je ne vais pas mâcher mes mots mais je parlerai d’une conspiration ».
Qui donc a réussi à soudoyer de paisibles salariés ? Le PDG ne va pas ouvertement jusqu’à les inclure dans la catégorie des « complots » évoqués par le Premier ministre. Plus loin, Halim Kasmi confie : « En ce qui concerne cette grève, moi je considère que c’est une conspiration contre ma personne. Je me garde toutefois d’avancer qui est la partie qui est en train de les téléguider ».
Posons-lui plutôt la question : A qui profite son entêtement mégalomaniaque?
Son refus obstiné d’accorder aux représentants des salariés leur droit légal de regard concernant les décisions sociales est à l’origine de la crise. Ce refus d’appliquer les lois sur la participation dans le secteur public, semble avoir été encouragé par le PDG du groupe SERPORT (dont relève le port de Béjaïa). En effet Djelloul Achour est venu le 3 juin dernier à Béjaïa pour soutenir cette exclusion, affirmant sur TSA que les décisions sociales revenaient exclusivement aux « actionnaires ». Cette exclusion des syndicats a conduit au déclenchement d’une grève, qui sera généralisée deux semaines plus tard, avec l'introduction d'une nouvelle revendication, celle du départ de l'obstiné PDG du Port.
POST-SCRIPTUM
Aziz Hamlaoui, le secrétaire général de l’union de wilaya de l’UGTA de Bejaïa, a déclaré hier lors d’une conférence de presse : « Il y a des forces occultes qui œuvrent au pourrissement de la situation au niveau du port de Béjaïa. Le P-DG de l’entreprise portuaire de Béjaïa, Halim Kasmi, subit des pressions externes afin de l’amener à durcir le ton et sa position. »
04 août 2020
Blog saoudi abdelaziz
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