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Relance économique du Maroc: Le détail du plan de travail des Finances -Conférence de presse et interview-

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  • Relance économique du Maroc: Le détail du plan de travail des Finances -Conférence de presse et interview-

    Vidéo de la conférence de presse du Ministre de l'économie et des finances

    Exposé du plan et questions réponses à partir de 29 minutes .

    Dernière modification par Hand, 06 août 2020, 16h34.
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  • #2
    Un Fonds d’investissement stratégique de 45 milliards de DH
    La généralisation de la protection sociale en deux phases
    Réforme en profondeur du public et liquidation de plus de 70 établissements

    Le «pacte pour la relance économique et l’emploi», qui sera signé ce jeudi entre le ministère des Finances, la CGEM et le GPBM, «sera le fruit d’une ambition commune et partagée par l’ensemble des parties prenantes: l’Etat et les partenaires sociaux et économiques», estime Mohamed Benchâaboun, ministre des Finances

    Moins d’une semaine après le discours royal, le ministère des Finances se met au travail. Ainsi, un dispositif pour la mise en œuvre des orientations royales a été élaboré et a été présenté par Mohamed Benchaâboun lors d’une conférence de presse donnée hier dans son département. Le plus en vue porte sur la mise en place d’un plan de relance ambitieux, avec l’injection de 120 milliards de DH dans l’économie. Ce «pacte pour la relance économique et l’emploi» sera signé ce jeudi entre le ministère des Finances, la CGEM et le GPBM. Pour le ministre des Finances, «il sera le fruit d’une ambition commune et partagée par l’ensemble des parties prenantes : l’Etat et les partenaires sociaux et économiques».

    Une manne de 75 milliards de DH de crédits garantis par l’Etat: Sur les 120 milliards de DH, 75 milliards de DH seront donnés par les banques, sous forme de crédits, garantis par l’Etat. Cette manne sera destinée à tous les segments d’entreprises dont les établissements et entreprises publics (EEP) les plus impactés par la crise. La Caisse centrale de garantie (CCG) sera chargée de gérer ce système de garantie. Dans ce schéma, sa réforme institutionnelle pour se transformer en société anonyme est déjà lancée. De même, il s’agit de lui allouer 5 milliards de DH, apportés par le Fonds spécial pour la gestion de la pandémie. Ce montant est destiné à couvrir les risques de défaillance de paiement des entreprises bénéficiaires de prêts.

    Le Fonds d’investissement stratégique sur les rails: Les 45 milliards de DH restants seront affectés au Fonds d’investissement stratégique. 30 milliards seront mobilisés par des institutionnels nationaux et internationaux. Les 15 autres milliards seront financés par l’Etat, dans le cadre de la loi de finances rectificative. Ce fonds interviendra directement dans le financement des projets d’investissement en faisant appel au partenariat public-privé. Indirectement, il vise à renforcer les capitaux des entreprises aux fins de leur développement. Ce qui fait dire à Mohamed Benchaâboun que «20 milliards de DH mobilisés par l’Etat permettront d’injecter près de 120 milliards de DH». L’objectif de ce pacte est d’accompagner le redémarrage progressif de l’activité des différents secteurs de l’économie et de créer les conditions propices pour une relance vigoureuse à la sortie de crise, note-t-il.

    Le Parlement impliqué dans la mise en place du Fonds: Dans son discours, SM le Roi a souligné la nécessité de créer un Fonds d’investissement stratégique. Dans la pratique, le ministère procédera à la création d’un compte d’affectation spéciale dédié. Un projet de décret-loi sera adopté lors du prochain Conseil de gouvernement. Le ministre devra en informer les Commissions des Finances des deux Chambres du Parlement. Des réunions séparées sont prévues pour mardi prochain. Après ces deux formalités, le Fonds deviendra effectif. Il aura une mission d’appui aux activités de production, d’accompagnement et de financement des grands projets d’investissement public-privé. Pour plus d’attraits, il sera question de créer des fonds thématiques pour que les investisseurs, quels que soient leurs domaines de prédilection, puissent y trouver leurs comptes.

    Signature du contrat-programme 2020-2022 pour le tourisme: Des mesures immédiates seront prises pour opérationnaliser les hautes instructions royales. Ainsi, l’élaboration de ce plan de relance, global et intégré, comprend des mesures transverses, tout en tenant compte des spécificités des secteurs les plus touchés par la crise. Ceux-ci feront l’objet d’accords qui seront signés avec les fédérations concernées. C’est ainsi que le contrat-programme 2020-2022, relatif à la relance du secteur du tourisme, sera signé cette semaine, a annoncé le ministre. Quant aux contrats-programmes que le ministère devait signer avec des établissements publics comme l’ONCF et la RAM, ils sont en stand-by. Avec l’impact de la pandémie, il est impératif de revisiter le contenu de ces documents, a souligné Mohamed Benchaâboun.

    L’Agence chargée de la gestion des participations de l’Etat dans le pipe: L’autre chantier stratégique concerne la réforme du secteur des établissements et des entreprises publics (EEP). L’idée mise sur la table par SM le Roi porte sur la création d’une Agence dédiée à la gestion active des participations marchandes et financières de l’Etat. Cette entité devra remplacer la DEPP (Direction des établissements publics et de la privatisation) du ministère des Finances. L’objectif vise à renforcer davantage le rôle de l’Etat actionnaire, à promouvoir la bonne gouvernance, à suivre leur performance des EEP et à assurer la gestion stratégique des participations de l’Etat.

    Des pistes d’amélioration des EEP marchands et financiers: Il s’agit de renforcer la pérennité du modèle, en vue de réduire leur dépendance du budget de l’Etat en matière notamment de capitaux et de garantie. L’idée est également d’améliorer leur contribution au budget à travers les dividendes et les redevances, de valoriser leur patrimoine,… Il faudra aussi passer par la création de groupes/holdings sectoriels homogènes, répondant aux impératifs de taille critique, d’optimisation de la gestion (trésorerie, coûts,…) et d’attrait pour le marché financier. Idem pour la concrétisation des nouvelles opportunités offertes notamment par l’intelligence artificielle, la digitalisation et l’économie circulaire. L’idée du ministère est de corriger les dysfonctionnements structurels des EEP, de garantir une complémentarité et une cohérence optimales entre leurs missions respectives. In fine, l’objectif est de rehausser leur efficience économique et sociale.

    Chevauchement, dépendance au budget de l’Etat...
    Le constat du ministère est sans faille: le développement de ce secteur est entravé par nombre de fragilités et d’insuffisances. D’abord, l’analyse met en relief la multiplication des EEP et notamment à caractère non marchand, avec parfois des chevauchements avec des structures administratives relevant des ministères. Ensuite, la dépendance des EEP non marchands par rapport au budget de l’Etat est frappante. En effet, pour 2020, les subventions prévues dépassent 36 milliards de DH. D’autres EEP marchands expriment des besoins croissants d’appuis de l’Etat en fonds propres ou en garantie pour leur pérennité et leur développement. C’est le cas de la RAM, l’ONCF, l’ONEE, HAO, ADM,… Enfin, il faudra procéder à la liquidation de plus de 70 entités qui traînent depuis plus d’une décennie, faute de volontarisme notamment des tutelles techniques.

    Restructuration en pôles: Autant d’éléments qui confirment qu’une restructuration du secteur public est impérative. Pour cela, plusieurs actions seront engagées. En effet, pour les EEP non marchands et sociaux, il faudra procéder à la réintégration de certaines missions, aux ministères concernés, après la liquidation de ceux dont le maintien n’est plus nécessaire. Le ministre propose de regrouper certains dont le maintien serait justifié. Il a donné des exemples d’opérations qui peuvent être envisagées. C’est le cas du secteur des infrastructures dans le transport et la logistique. Le regroupement peut concerner l’ADM, l’ONCF, la CFR et l’AMDL. Ce qui suppose la création d’une entité chargée de la réalisation des infrastructures routières, autoroutières et ferroviaires ainsi que des services du transport. Idem pour le rassemblement de l’activité logistique au sein d’un même opérateur public en vue de créer des synergies et de développer une offre logistique intégrée.

    Regroupement dans le secteur social: Pour le ministère, il est impératif de fusionner l’Agence de développement social, l’Entraide nationale, l’ODCO et la Caisse de compensation en un seul opérateur. L’idée est de créer une entité unique et visible chargée de l’action sociale en lieu et place des multiples établissements publics existants. Le secteur de l’agriculture et l’agroalimentaire n’échappe pas à cette restructuration. En effet, il s’agit de regrouper l’Onicl et ses filiales en une seule entité à transférer au secteur privé. Le développement territorial n’est pas en reste. Le ministère propose la dissolution des 3 agences de développement du sud, du nord et de l’Oriental? Leur maintien n’est plus justifié du fait des doublons soit avec d’autres établissements publics soit avec des départements et des collectivités territoriales.

    Généralisation de la couverture sociale en priorité

    La réforme de la protection sociale est érigée en un chantier prioritaire. Elle consacre une couverture sociale universelle à travers la généralisation de l’AMO et des allocations familiales à tous les ménages à partir de janvier prochain.

    A cela s’ajoutent une retraite au profit de la population active non couverte et une indemnité pour perte d’emploi pour la population active.

    Selon les instructions royales, il s’agit d’ouvrir immédiatement un dialogue social constructif avec tous les partenaires. L’objectif est de parachever l’élaboration d’une vision pragmatique globale, à travers un planning, un cadre légal et des options de financement. Un échéancier de mise en œuvre est établi. En effet, le déploiement de cette réforme se fera de manière progressive, sur une période de 5 ans, en deux phases, selon une chronologie préétablie. Ainsi, au cours de la première étape 2021-2023, on procédera au déploiement de l’AMO et des allocations familiales. Au cours de la deuxième étape 2024-2025, on engagera la généralisation de la retraite et de l’indemnité pour perte d’emploi au profit de la population active.

    Par ailleurs, des mesures préalables et d’accompagnement seront nécessaires si l’on veut réussir cette réforme d’envergure. Au menu, la mise à niveau des structures hospitalières et l’organisation des filières de soins. La nécessité de la refonte des systèmes et des programmes sociaux en place, notamment à travers l’opérationnalisation du Registre social unifié. Cela ne va pas sans la réforme de la gouvernance du système de protection en vigueur. Autre mesure prévue: l’instauration de la contribution professionnelle unique (CPU) dans le cadre de la réforme fiscale.

    Le calendrier de la protection sociale sur 5 ans

    ■ 2021-2023: déploiement de l’AMO et des allocations familiales

    ■ 2024-2025: généralisation de la retraite et de l’indemnité pour perte d’emploi au profit de la population active

    ■ Mise à niveau des structures hospitalières et organisation des filières de soins

    ■ Opérationnalisation du Registre social unifié

    ■ Instauration de la contribution professionnelle unique (CPU) dans le cadre de la réforme fiscale.

    l'Economistes.com
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    • #3
      INTERVIEW

      Relance de l'économie, PLF 2021, taux d’endettement… Benchaâboun livre ses plans

      Un compte d’affectation spéciale sera créé pour les 120 milliards de DH
      Un pacte sera signé ce jeudi avec la CGEM et le GPBM
      Des obligations bientôt émises sur le marché financier international

      L’Economiste: Dans son discours du Trône, le Souverain a décliné un véritable plan Marshall pour la relance de l'économie. Comment comptez-vous traduire les orientations royales?

      - Mohamed Benchaâboun: Lors de son discours, SM le Roi a annoncé la mobilisation de 120 milliards de DH, soit 11% du PIB pour la reprise de tous les secteurs en difficultés. Suite au discours royal, le ministère des Finances s’est mis au travail pour opérationnaliser les orientations. La mise en marche passera ainsi par des actions concrètes comme notamment la création d'un compte d’affectation spéciale qui sera approuvé lors du prochain Conseil de gouvernement qui aura lieu jeudi. Il en est de même pour la préparation du projet de loi relatif à la création de l’agence chargée de la gestion des participations de l’Etat. Figure également au programme la signature du pacte de la relance économique ce jeudi, avec la CGEM et le GPBM.

      -Vous venez de boucler la loi de finances rectificative et vous enchaînez avec la préparation du PLF 2021. Quelles sont les spécificités de ce contexte?
      -La réflexion a été engagée en faveur d’une stratégie à moyen et long terme pour assurer le redémarrage progressif des différents secteurs d’activité, préparant ainsi les mesures nécessaires à la relance de notre économie durant la période post-crise du Covid-19. Ceci a imposé, dans un premier temps, la mise en œuvre d’une loi de finances rectificative pour l’année budgétaire 2020, qui a été adoptée le 20 juillet 2020, et dont les discussions ont été menées dans un climat d’échange positif. Elle s’est inscrite encore une fois dans la politique de rigueur et de sincérité dans sa préparation et a tenu compte, pour une large part, des différentes contraintes au niveau national et international.

      Les dispositions qui y sont prises constitueront ainsi une base de préparation pour la prochaine phase dont l’objectif principal serait la préservation de l’emploi. Ceci concerne en particulier le secteur du tourisme pour lequel un projet de contrat-programme est en cours d’élaboration. L’objectif est de donner une forte impulsion à ce secteur et d’insuffler une nouvelle dynamique pour accompagner sa relance.

      En parallèle, la préparation du PLF 2021 est entamée. Ce projet mettra en avant les priorités à mettre en œuvre dans une perspective de dépasser les répercussions négatives de la crise sanitaire, tant sur le plan économique que social.

      - Les retombées de l’arrêt du tourisme sur les ressources en devises sont importantes. Quels sont les montants en jeu?

      - L’impact estimé de cette crise pour l’année 2020 est de -69% sur les arrivées touristiques, environ 50% de pertes d’emploi par rapport à l’année 2019 et -60% sur les recettes en devises. Pour 2020, ces recettes s'établissent à 31 milliards de DH, soit -48 milliards de DH par rapport à 2019. Le secteur participe significativement au développement économique, social et territorial du Maroc. Il emploie directement 550.000 personnes, contribue à près de 7% du PIB national, 12% en considérant les acteurs indirects et mobilise près de 80 milliards de DH de recettes voyages en devises par an.

      - Et quelles sont les mesures que vous préconisez dans ce contrat-programme pour soutenir le secteur?

      - Pour limiter ces impacts et afin que le secteur puisse retrouver ses niveaux de performance d’avant crise, un projet de contrat-programme est en cours d'élaboration. Ce qui permettra d'insuffler une nouvelle dynamique pour accompagner sa relance et sa transformation. Les mesures prévues dans ledit projet permettront de retrouver les performances de 2019 dès l’année 2022, et récupérer ainsi plus de 5 millions de touristes, 28 milliards de DH de recettes voyages en devises et assurer le maintien d’au moins 80% des emplois stables sur la période 2020-2022.

      - Concrètement, comment cela se traduira-t-il sur le terrain?

      - Le projet de contrat-programme a pour objectif notamment la préservation de l’emploi. Il s’agit d’assurer un revenu minimum aux employés du secteur pendant la phase d’arrêt et la phase de redémarrage et accélérer l’inclusion des travailleurs les plus vulnérables dans le circuit formel. Il comprend notamment le soutien économique et financier pour la relance, avec la mise en place des mécanismes de financement adaptés. Ses autres composantes sont la stimulation de l’investissement et le renforcement de la demande touristique.

      - Le taux d’endettement du Trésor est passé à 75% du PIB. Cela réduit vos marges. Comme le recours à l’endettement est une fatalité, quelle est votre stratégie en la matière?

      - L’impact dudit recours sur le ratio d’endettement est certes important et le porterait à environ 75% du PIB en 2020 contre 65% en 2019. Toutefois, en dépit de ce contexte particulier, les conditions de financement du Trésor restent appropriées avec une structure du portefeuille saine. Ce qui se traduit, entre autres, par une exposition limitée aux risques extérieurs dans la mesure où la part de l’endettement extérieur dans le portefeuille de la dette du Trésor ne dépasse pas les 21%. Il importe de préciser également que notre dette extérieure est essentiellement à moyen et long terme à hauteur de plus de 88%. Elle a été contractée essentiellement auprès de bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux, avec des conditions de financement concessionnelles. Son coût moyen ne dépasse pas 2,6%.

      En outre, notre expérience en matière de gestion prudente et dynamique de la dette nous permet de mieux appréhender et gérer les risques associés. Nous gérons une situation exceptionnelle en utilisant tous les leviers disponibles pour en limiter les conséquences économiques et sociales. Mais, nous restons aussi vigilants pour ne pas compromettre notre souveraineté économique et financière en mettant en œuvre tous les moyens et toutes les actions nécessaires pour revenir rapidement à une situation économique normale, à même de préserver nos équilibres fondamentaux.

      - Quel est le calendrier de la prochaine sortie sur le marché financier international et pour quels montants?

      - Le recours au marché financier international s'inscrit dans le cadre d'une stratégie d'arbitrage entre les ressources internes et externes, et ce dans une optique d’optimisation et d’obtention des meilleures conditions possibles en termes de financement. Dans ce cadre, et afin de faire face à des besoins de financement croissants, liés à la pandémie et de renforcer nos avoirs extérieurs, nous envisageons d’émettre des obligations sur le marché financier international. Le travail de préparation a été finalisé pendant la période du confinement et toute la documentation est prête, y compris les contrats juridiques.

      - Oui, précisément?

      - Le recours au marché financier international reste tributaire de l’obtention de conditions de financement appropriées. En effet, l'année 2020 s’est caractérisée par une forte volatilité liée, entre autres, aux inquiétudes quant à l’impact de la pandémie sur l'économie mondiale. Ce qui s’est traduit par une hausse des niveaux des spreads (marges de risque) notamment ceux des obligations des pays émergents dont le Maroc.

      Pour ce qui est de la période de la sortie, nous suivons au quotidien les indicateurs du marché financier international afin de choisir le moment opportun pour la sortie. Quant aux caractéristiques de l’émission, à savoir le montant, le taux de sortie et la durée, elles seront fixées le jour du lancement et dépendront notamment du livre d’ordres qui traduirait l’accueil que réserveront les investisseurs à notre retour et leur appétit pour la signature du Maroc.

      Les objectifs d’une réorganisation

      Le ministère des Finances a opté pour une restructuration en profondeur de l'organigramme du département. Un projet de décret a été préparé dans ce sens. Pour Mohamed Benchaâboun, cette opération s’inscrit dans le cadre de «l’optimisation de son organisation fonctionnelle et administrative comme action prioritaire et ce, en réponse aux exigences du contexte et des défis auxquels il doit faire face». Pour convaincre, il avance le contexte et les déterminants de cette restructuration. En effet, à la suite du dernier remaniement ministériel, les départements de la Fonction publique et de la Réforme de l’administration ainsi que celui des Affaires générales et de la Gouvernance ont intégré le ministère des Finances. La réorganisation a d’abord pour objectif de regrouper des structures administratives dont les missions sont convergentes ou complémentaires, dans un souci d’optimisation et d’efficacité. Par ailleurs, cette opération repose sur plusieurs points dont les nouvelles dispositions de la loi organique des finances qui mettent l’accent sur la performance et la réalisation des projets par objectif. L’autre point a trait à la mise en œuvre de la régionalisation avancée et des dispositions de la charte de déconcentration administrative. De même, l’accélération de la transformation digitale et ses impacts sur les organisations ont également dicté cette opération. Dernier point cité par le ministre, «l’objectif d’améliorer en continu les services fournis pour répondre aux attentes et aspirations des citoyens, des entreprises et des partenaires».

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      • #4
        Rassurer vous même le ministre n'as rien compris a ce qu'il dit c'est pour se donner un air intelligent

        Une phrase aurait suffit .....Petite boué de dh pour retardée la noyade économique

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        • #5
          D’autres EEP marchands expriment des besoins croissants d’appuis de l’Etat en fonds propres ou en garantie pour leur pérennité et leur développement. C’est le cas de la RAM, l’ONCF, l’ONEE, HAO, ADM,… Enfin, il faudra procéder à la liquidation de plus de 70 entités qui traînent depuis plus d’une décennie, faute de volontarisme notamment des tutelles techniques.
          Il veut liquider celles citées dans ce paragraphe et ne tenant que par les apports de l'état ? Si c'est le cas, les pays les plus libéraux n'ont pas été aussi loin.
          En effet, il s’agit de regrouper l’Onicl et ses filiales en une seule entité à transférer au secteur privé.
          Akhannouch jubile !

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          • #6
            Jawzia

            il à dit une réorganisation en pôle (Logistique, infrastructure, Transport, etc...) pour ADM. ONCF. RAM. ONEE. ETC...(ils resterons toujours dans le portefeuille de l'Etat). Et une liquidation de 70 établissements publics qui sont en chevauchement avec d'autres établissements nouvellement créé ou déjà existants.
            Dernière modification par Hand, 07 août 2020, 13h54.
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            • #7
              galaxy

              Tu veux dire que c'est toi qui n'a rien compris....

              j'ai écouté entièrement la video et lus les 2 articles que j'ai posté est c'est très claire.

              La vision est claire les moyens mobilisés sont claire il reste juste de voir comment le marché marocain et mondiale va réagir .... c'est la seule énigme dans tout ça.
              Droite des Valeurs
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