La livre turque touche son plus bas historique. En cause : des inquiétudes sur les réserves de change du pays et un taux directeur fixé à un niveau excessivement bas par la Banque centrale.
La pression s'intensifie sur la livre turque. La devise est tombée ce jeudi à un plus bas jamais atteint, les interventions de la banque centrales ne parvenant plus à endiguer sa chute. Dans la matinée, elle s'est dépréciée de 3,2 % face au dollar, tombant à 7,2775 et dépassant son précédent record du 12 mai dernier, avant de remonter légèrement.
Cet affaiblissement de la monnaie turque s'explique en partie par des préoccupations autour des réserves de changes - que la Turquie ne cesse justement de brûler depuis un an pour maintenir sa monnaie à flot - et de la politique d'assouplissement monétaire agressive de la banque centrale qui a alimenté une fuite de capitaux étrangers.
Face à la pression grandissante sur sa monnaie, les autorités ont préféré s'appuyer sur les banques d'Etat pour renforcer la livre turque avec des ventes en dollars, plutôt que d'augmenter les taux d'intérêt ou mettre un frein à l'offre de crédit. En un an, le taux directeur de la banque centrale a baissé au total de 15,75 points de pourcentage, faisant tomber les taux d'emprunt de 24 % en juin 2019 à 8,25 %. Mais compte tenu du niveau de l'inflation (près de 12 %), les taux d'emprunts réels ressortent négatifs.
De leur côté, les banques ont facilité l'accès au crédit dans l'ensemble de l'économie turque, soutenues dans cette entreprise par la banque centrale qui les a abreuvées de liquidité en leur rachetant des obligations d'Etats.
Africanews
La pression s'intensifie sur la livre turque. La devise est tombée ce jeudi à un plus bas jamais atteint, les interventions de la banque centrales ne parvenant plus à endiguer sa chute. Dans la matinée, elle s'est dépréciée de 3,2 % face au dollar, tombant à 7,2775 et dépassant son précédent record du 12 mai dernier, avant de remonter légèrement.
Cet affaiblissement de la monnaie turque s'explique en partie par des préoccupations autour des réserves de changes - que la Turquie ne cesse justement de brûler depuis un an pour maintenir sa monnaie à flot - et de la politique d'assouplissement monétaire agressive de la banque centrale qui a alimenté une fuite de capitaux étrangers.
Face à la pression grandissante sur sa monnaie, les autorités ont préféré s'appuyer sur les banques d'Etat pour renforcer la livre turque avec des ventes en dollars, plutôt que d'augmenter les taux d'intérêt ou mettre un frein à l'offre de crédit. En un an, le taux directeur de la banque centrale a baissé au total de 15,75 points de pourcentage, faisant tomber les taux d'emprunt de 24 % en juin 2019 à 8,25 %. Mais compte tenu du niveau de l'inflation (près de 12 %), les taux d'emprunts réels ressortent négatifs.
De leur côté, les banques ont facilité l'accès au crédit dans l'ensemble de l'économie turque, soutenues dans cette entreprise par la banque centrale qui les a abreuvées de liquidité en leur rachetant des obligations d'Etats.
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