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La cigarette de contrebande envahit l’Algérie : Menace sur la santé des jeunes

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  • La cigarette de contrebande envahit l’Algérie : Menace sur la santé des jeunes

    La cigarette de contrebande envahit l’Algérie : Menace sur la santé des jeunes


    elwatan.com

    KAMEL BENELKADI
    08 AOÛT 2020



    Le commerce illicite du tabac dans notre pays représente 50% des ventes des cigarettes proposées sur le marché. L’Algérie est submergée par la contrebande et le trafic des cigarettes, dont certaines marques sont d’origine inconnue. Ce type de tabac douteux est, selon les laboratoires scientifiques, très préjudiciable à la santé des citoyens et particulièrement les jeunes attirés par les prix abordables.

    Le marché illicite du tabac représente la plus grosse contrebande mondiale, d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Le recouvrement des taxes applicables au secteur du tabac a généré 63 231 millions de dinars au Trésor public en 2019, selon les chiffres de la Direction générale des impôts.

    Presque 3% de plus qu’en 2018, les recettes fiscales générées par la vente de tabac étaient de 61 409 millions de dinars. En 2015, le secteur du tabac a rapporté 45 763 millions de dinars.

    Mais les pertes en recettes fiscales restent énormes. A l’échelle mondiale, elles sont liées au tabac illégal, estimées entre 40 et 50 milliards de dollars, ce qui représente l’équivalent de 10% de la valeur de consommation mondiale de cigarettes. Du 21 avril au 27 mai, 25 815 paquets de cigarettes et 1500 kg de feuilles de tabac ont été saisis par les éléments de l’ANP. Selon une enquête de la chaîne de télévision Al Arabiya, «13 milliards de cigarettes consommées dans le Maghreb sont d’origine inconnue».

    Le marché du tabac en Algérie est florissant : il est le deuxième pourvoyeur de recettes fiscales après les hydrocarbures. Il est concerné par deux taxes : la taxe intérieure de consommation (TIC) et la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Le commerce illicite signifie moins de rentrées d’argent pour l’Etat. Ayant moins de recettes, les ressources allouées au développement socioéconomique s’en trouvent diminuées.

    Ce commerce détourne des recettes fiscales que l’Etat pourrait consacrer à des services publics, notamment aux soins de santé, surtout en ces temps de pandémie de Covid-19 et dans un contexte de raréfaction des ressources financières. Devenue industrielle, la contrefaçon dispose même d’outils nécessaires pour reproduire l’emballage de grandes marques à l’identique, avec le traditionnel message : «Fumer tue».

    Marché juteux

    Le business de la contrefaçon pèse si lourd que des réseaux mafieux commercialisent même des marques qui n’existent officiellement nulle part. Dans les bureaux de tabac, 50% des cigarettes proposées proviennent du marché illicite.


    La plupart des vendeurs ne connaissent même pas leur origine. C’est le cas pour les Business Royal (cigarettes au menthol), Mond, Philip Morris et Bon. «C’est du déchet, pas des feuilles de tabac. On y a trouvé du plomb, du nitrate et du goudron dont le pouvoir cancérigène est bien identifié. Tous ces produits sont très nocifs pour la santé», avertissent certains analystes.

    Le marché illicite du tabac représente la plus grosse contrebande mondiale, d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Bien moins lourdement réprimé que le trafic de drogue, le commerce de cigarettes de contrefaçon devrait encore monter en puissance. La principale raison, c’est bien sûr l’appât du gain. Les marchandises contrefaites n’étant déclarées ni à l’achat ni à la vente, l’Etat perd d’énormes recettes fiscales.

    Une étude de KPMG sur la consommation illicite de cigarettes en Algérie, au Maroc, en Tunisie et en Libye, rendue publique en 2017, a révélé que dans les 4 pays, 1 cigarette sur 5 est consommée illégalement.

    Les jeunes menacés

    Les jeunes figurent parmi les personnes les plus exposées à la disponibilité des «cigarettes bon marché» de contrebande. Des études montrent qu’ils sont plus sensibles au prix des cigarettes que leurs aînés. Les autres catégories de la population les plus réceptives aux variations de prix incluent notamment les personnes les moins instruites et les moins riches.

    «Le commerce illicite touche pleinement nos activités et celles de nos partenaires commerciaux, comme les buralistes, tout comme les Etats qui se voient dépossédés d’un revenu annuel de plusieurs dizaines de milliards de dollars dans le monde, tout en assistant à la mise en danger de consommateurs qui sont exposés à des produits qui ne correspondent pas aux normes sanitaires nationales», précise sur son site web British American Tobacco (BAT).

    Depuis quelques années, il s’attaque à des sujets-clés tels que le combat contre le commerce illicite, la sensibilisation à la réglementation sur le tabac et la non-vente aux mineurs de moins de 18 ans.

    Le BAT plaide pour «une taxation progressive, transparente, discutée et négociée avec l’industrie». D’après cette entreprise, une taxe élevée obligera les producteurs à revoir à la hausse le prix de vente. Situation qui mènera le consommateur à acheter sa cigarette au marché noir. Les produits du tabac demeurent la cible privilégiée des contrefacteurs et contrebandiers pour trois raisons.

    Le tabac a un ratio volume/valeur fort. Il est relativement facile à transporter et offre une opportunité de profit plus élevé que les autres produits de consommation courante, car les taxes représentent une part significative de son prix de vente. Le commerce illégal n’est pas uniquement l’œuvre de petits opérateurs : le crime organisé occupe une part de plus en plus importante sur ce marché.

    Les bénéfices potentiels sont énormes : un simple conteneur rempli de cigarettes contrefaites peut rapporter à des malfaiteurs un bénéfice de plus d’un million de dollars. Selon Interpol, les gangs responsables des trafics d’armes, de drogue et de personnes sont également derrière le commerce illégal des cigarettes et de l’alcool.

  • #2
    Je me suis toujours demandé pourquoi l'état fabrique et commercialise ce poison mortel , La réponse est donnée plus haut :

    1/

    Le recouvrement des taxes applicables au secteur du tabac a généré 63 231 millions de dinars au Trésor public en 2019, selon les chiffres de la Direction générale des impôts.

    2/

    il est le deuxième pourvoyeur de recettes fiscales après les hydrocarbures...

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    • #3
      C’est le cas pour les Business Royal (cigarettes au menthol) et Bon
      Ces maques sont fabriquées aux Emirats et sont introduites en Algerie par la Libye.. à très bas prix !

      Je dis cela, je dis rien..

      Les touaregs sont les rois de la contrebande

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      • #4
        Les touaregs sont les rois de la contrebande

        On pille les richesses du sud , ils n'ont rien en contrepartie et on se demande après pourquoi ces frontaliers du sud font de la contrebande , ces populations ne nous intéressent pas , qu'ils crèvent en silence et dans la légalité .
        Le sud Algérien mène une vie pareille à celle de l'age des pierres ou de la préhistoire.

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        • #5
          Il est recommandé d'utiliser les filtres tels les filtres NIKO-STOP qui filtrent jusqu'à 80% de nicotine, goudron et autres ******ries . ( s.a.l.o.p.e.r.i.e.s) ( excuses pour sauter la censure )





          60 DA le paquet de 25 filtres et chaque filtres convient pour 3 à 4 cigarettes .
          Dernière modification par wahrani, 08 août 2020, 22h07.

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          • #6
            Qu'en est il des cigarettes algériennes , personne ne connait ce qu'elles contiennent exactement ? je parle du pourcentage de chaque produit nocif !

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            • #7
              La contrebande fait vivre des tribus entières..
              Peu importe la marchandise.. c'est du commerce à leurs yeux !
              Les interdictions et le fisc, les touaregs s'en foutent !!

              Mais ce laisser-aller n'est pas gratuit !!
              En échange de leur liberté de circulation, les touaregs gardent un œil sur les frontières et les trafiquants d'armes..
              C'est le deal !!.. En cas d'activités suspectes au Sud, ils informent l'armée

              Commentaire


              • #8
                Mais ce laisser-aller n'est pas gratuit !!
                En échange de leur liberté de circulation, les touaregs gardent un œil sur les frontières et les trafiquants d'armes..
                C'est le deal !!.. En cas d'activités suspectes au Sud, ils informent l'armée

                Un peu comme les amérindiens , cigarettes , alcool et contrebande contre surveillance des frontières , très bien , donc c'est donnant donnant , bon passons au pétrole , c'est au sud qu'on le pompe , ils ont quoi en contrepartie nos sudistes , rien !

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                • #9
                  Ces maques sont fabriquées aux Emirats ...
                  J'ai zappé autour des import de ces poisons et je poste ça !

                  maghrebemergent.info

                  1 Juin, 2016



                  Les importations algériennes de tabacs ont augmenté quatre fois plus vite que le total des autres importations entre 2004 et 2014. Sous l’impulsion du partenaire émirati de la SNTA. Et la bienveillance des autorités.




                  La facture d’importation de tabacs représentait 0,64% du total des importations du pays en 2014. Ce ratio n’était que de 0,17% dix années plus tôt. Les importations de tabacs se sont multipliées par 12 durant cette période. L’Algérie était le pays qui présentait le plus faible déficit dans sa balance tabac (importations vs exportations) en 2004 parmi un panel de pays de la région comprenant L’Egypte, le Maroc, et la Tunisie. En 2014 le déficit de la balance tabac de l’Algérie est à lui seul supérieur au déficit cumulé de ces trois autres pays. Le rythme de croissance de l’importation des tabacs en Algérie présente des anomalies étourdissantes. Sur une base 100 en 2004, il atteint l’indice 1232 lorsque la croissance des importations des tabacs dans le monde passe de l’indice 100 à 162 et celui de la totalité des importations algériennes passe de 100 à 320. Ces chiffres disponibles sur le site de bases de données du commerce international des Nations Unies (www.comtrade.un.org) montre un bond en avant des importations algériennes de tabacs dès 2005 ou elles passent de 30 millions de dollars en 2004 à 48 millions de dollars pour passer largement la base des 100 millions de dollars dès 2007 (129,1 millions de dollars).

                  Les émiratis emballent le marché

                  L’emballement des importations algériennes de tabacs correspond à l’entrée en activité en 2005 de la STAEM, la société des tabacs algéro-émiratie, détenue à 51% par un consortium émirati et à 49% par la société nationale des tabacs et allumettes (SNTA). La STAEM créée en 2002 a obtenu l’autorisation d’importer à titre transitoire des marques de Phillip Morris (leader mondial de la filière). L’activité production a tardé à se développer et l’importation notamment à partir de la Suisse pour les deux marques Marlboro et L&M a littéralement explosé sous l’œil complaisant du gouvernement algérien. Le consortium émirati a cédé en 2013 la moitié (49%) de sa part dans la STAEM à son fournisseur principal à l’international, Philipe Morris. Un second acteur international, l a British American Tobacco BAT, s’est également implanté en Algérie combinant importations et site de production à Oran. L’activité de la SNTA a également continué à se développer (Constantine, Sig) et à impacter les importations de feuilles de tabac, la production locale ne permettant de faire face à la demande du marché domestique. Les 375 millions de dollars payés à l’importation en 2014 n’intègrent pas les 25% à 30% des cigarettes qui entrent par la contrebande en Algérie.

                  Un puissant lobby du tabac au parlement

                  La croissance sidérante des importations des tabacs en Algérie bénéficie clairement d’un lobby parlementaire efficace ainsi que d’une complaisance criarde au sein du gouvernement et à sa tête. Les propriétaires émiratis, américains et britanniques des acteurs de marché (STAEM, Philipp Morris, et BAT) militent depuis des années contre un « choc fiscal » qui rende plus onéreux l’achat des cigarettes en Algérie. L’argument constant ce lobbying est celui de maintenir l’activité de la production du tabac (et son importation) comme le second secteur contributeur fiscal de l’Etat après le secteur pétrolier (plus de 350 milliards de dinars de taxes prélevés en 2012). Une hausse importante et brutale de la fiscalité sur le tabac provoquerait un recours massif des consommateurs au marché parallèle et serait finalement contre-productif pour les recettes fiscales du trésor. Cet argument a été entendu à deux reprises au sein des commissions de l’APN pour aboutir à la modération de la taxation fiscale des tabacs, y compris depuis que le gouvernement cherche de nouvelles ressources pour faire face à la chute des recettes énergétiques. Les coûts de soins de santé liés aux pathologies du tabagisme ne sont jamais évoqués dans l’équation globale de la filière du tabac qui continue à être traitée avec une grande bienveillance par les autorités algériennes. Le ratio nombre de cigarettes consommées par adulte et par an fait de l’Algérie (577 cigarettes) le pays ou l’on fume le plus sur le continent africain après la Tunisie (1532).

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                  • #10
                    ahras

                    Je ne cherche pas à avoir raison.. lol

                    Les cigarettes émiraties coûtent 140-150 DA..
                    Les cigarettes taxées.. à partir de 240 DA
                    Chacun ses moyens.. lol

                    Pour Business Royales.. ce sont des cigarettes ultra fines aux différentes saveurs..
                    Des mini narguilé.. gout et odeur !
                    Très à la mode et très prisées..
                    Taux faible en nicotine : 0.3 mg


                    Dis-moi merci pour ces infos

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                    • #11
                      Capo, et la lucky strik ?



                      C'est celles que je fume actuellement , avec filtre Niko-Stop !!!
                      Dernière modification par wahrani, 08 août 2020, 22h49.

                      Commentaire


                      • #12
                        Les importations algériennes de tabacs ont augmenté quatre fois plus vite que le total des autres importations entre 2004 et 2014. Sous l’impulsion du partenaire émirati de la SNTA.

                        Ce qu'il faut en déduire c'est que les marques locales sont irrespirables ! fumer une cigarette algérienne c'est comme fumer un morceau de bois .

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                        • #13
                          Wahrani

                          Les Lucky Strike sont des cigarettes américaines fabriquées à Oran .. (sous-licence).
                          150 DA le paquet.. Prix de lancement (valable 2-3 ans)..

                          Commentaire


                          • #14
                            Capo

                            Taux faible en nicotine : 0.3 mg

                            Merci quand tu me diras le taux de nicotine dans la production locale , la nicotine est addictive mais pas dangereuse , y a d'autres produits qui sont dangereux comme le goudron et autres .

                            Commentaire


                            • #15
                              ahras

                              Oups.. j'oublie !

                              Goudron : 3mg

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