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L'erreur fatale de la France?

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  • L'erreur fatale de la France?

    Cette réforme politique que le président Macron est venu prêcher au Liban, et ce, sur fond d'une enquête internationale qu'il exige et qu'il estime être le meilleur choix pour tirer au clair les circonstances du crime du 4 août, n'est-elle pas après tout un piège de plus tendu par l'axe US/Israël à la France?

    À l'heure de toutes les concessions pro-US en France ( drames des masques, Photonis, Alstom,...), il est fort possible que là, la Macronie veuille faire passer les intérêts historiques du pays au Liban derrière ceux de l'axe israélo-américain qui ont tout fait ces derniers temps pour que la France se place face au Hezbollah. Car la double déflagration de Beyrouth a visé non seulement à plonger le Liban dans un abîme politique et économique sans fond mais aussi à le diviser et surtout à provoquer une rupture brutale entre le Hezbollah et les chrétiens du Liban qu'on sait proches de la France. Mais ce coup trop israélien va-t-il fonctionner?

    Le fait que Seyyed Hassan Nasrallah n’a pas fait allusion, lors de son discours de vendredi soir, à la toute récente visite d’Emmanuel Macron au Liban, pourrait s’expliquer par un souhait, souhait de la Résistance de voir Paris se maintenir au dessus de la mêlée et d'éviter de tomber dans le piège US/Israël. Car après tout venu sur les ruines de Beyrouth évoquer un réforme politique qu'on refuse chez soi, puis plaider en faveur d'un retour du protectorat français au Liban, cela signifie quoi à part de tendre des liens Liban-France ou Hezbollah-Paris?

    Selon Al-Akhbar, à Beyrouth, le président français Emmanuel Macron a rencontré le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohamed Raad, au siège de l'ambassade de France au Liban. Les sources du Hezbollah refusent de révéler ce qui s'est passé lors de la réunion qui a duré plusieurs minutes mais précisent que cette rencontre est la première entre le président français et une personnalité du Hezbollah.

    À son tour, le journal al-Joumhouria a rapporté que Raad avait qualifié la proposition de Macron de « réaliste ». Le chef du bloc parlementaire du Hezbollah a également affirmé, lors de cette réunion, que « nous n'avons aucun problème à nous parler, mais le problème est que ce que nous nous accordons sur ce qui n'est pas mis en œuvre ». « La preuve en est que nous avons approuvé l'Accord de Taif, mais nous ne l'avons pas mis en œuvre », a-t-il précisé.

    Le dialogue est donc possible à condition de rester réaliste et être réaliste pour la France au Liban, cela consiste à considérer ce pays dans toute sa diversité. Le jeudi 6 août, le lobbyiste notoire sioniste, Bernard-Henri Lévy, affirmait sur LCI, ce vers quoi la France est poussée par Israël; tout en prônant une "néo-colonisation du Liban, il a prétendu que " le droit d’ingérence est inscrit depuis maintenant quelques années dans le droit international."

    « la France doit donner un coup de pied dans la fourmilière, dire que ce n’est pas possible ce non-État -Liban!). On parle d’État souverain, il n’y a pas d’État souverain au Liban, il y a un État communautarisé, confessionnalisé, qui arbitre entre des intérêts divergents, dénoncer cela, le dire au lendemain de cette catastrophe épouvantable, c’est juste. Macron a raison, il fallait que quelqu’un le dise. Ceux qui voient dans cette attitude un réflexe de néocolonialisme sont obtus», a argué Bernard-Henri Lévy en réponse à des critiques qui au Liban ont dénoncé vigoureusement le comportement d’Emmanuel Macron à Beyrouth, lequel a affirmé qu’il allait « [leur] (les dirigeants libanais, ndlr) proposer un nouveau pacte politique » et qu’il allait « revenir le 1er septembre » pour juger de visu l’exécution de la feuille de route de Paris!

    Pour Bernard-Henri Lévy, cette sortie incongrue du président français est un « électrochoc » qui « veut dire [que] ça ne peut plus durer, un pays qui est contrôlé par le Hezbollah » et « sur lequel tous ses pays voisins et toutes les puissances régionales viennent vider leurs querelles [car] ils [le] considèrent tous comme une sorte de paillasson où ils viennent s’essuyer les pieds après ou avant de se faire la guerre ». Autrement dit, aucun pays n’a le droit de s’ingérer au Liban, hormis la France.

    Au moulin de qui BHL porte de l'eau? Pas à celui de la France mais à celui d'Israël. Reste à savoir si oui ou non Macron compte irait jusq'au bout de son suivisme et enterrer l'un des derniers vestiges de la France au Levant à savoir ses liens privilégiés avec le Liban.

    08 août 2020 Pars Today

  • #2
    La France a perdu son autonomie de décision ?

    Commentaire


    • #3
      Tous les jours, Elghifari nous publie le communiqué de Parstoday, qui est un organe officiel de la propagande iranienne.

      Si le Liban est dans cet état, il le doit pour beaucoup au Hezbollah et à ses maitres iraniens.
      Dernière modification par scipio, 10 août 2020, 06h14.
      au n°16 de la rue Grande-Pohulanka, à Wilno, habitait M. Piekielny

      Commentaire

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