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Le président du bureau américain de lobbying engagé par Ali Haddad s’exprime

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  • Le président du bureau américain de lobbying engagé par Ali Haddad s’exprime

    Ali Haddad fait appel à des américains pour sa libération : Un lobbying qui cache mal les pressions sur l’Algérie


    SALIMA TLEMCANI 09 AOÛT 2020 À 9 H 51 MIN 8659

    Président du bureau américain de lobbying (SPG) chargé de défendre Ali Haddad au niveau international, Robert Stryk sort de sa réserve en faisant preuve d’une méconnaissance totale de la situation de l’Algérie, son objectif est de blanchir Ali Haddad de tous les faits de corruption, de le présenter comme «une victime de sa réussite» et de le faire libérer sous la pression américaine.




    Alors qu’il est condamné à une peine de 18 ans de prison ferme, assortie d’une très lourde amende et la confiscation de tous ses biens, Ali Haddad, et à partir de sa cellule, s’est payé, le 26 juillet dernier, les services d’un cabinet de lobbying américain, SPG (Sonoran Policy Group), que préside le républicain Robert Stryk, pour obtenir sa libération sous la pression internationale.

    C’est en son nom que «sa proche conseillère» Sabrina Ben, résidente à Paris, a signé le contrat, d’un montant de 10 millions de dollars, pour la «fourniture de services de conseil aux entreprises et aux particuliers» ainsi que «d’autres services sur une base convenue» sur une période d’une année.

    Dans une déclaration à El Watan, Robert Stryk commence par nier «toute relation avec Ali Haddad» mais précise, après insistance, avoir été «engagé par ses associés», sans dire lesquels. Il esquive la question relative au montant empoché pour défendre Ali Haddad, puis finit par lâcher : «Tous les fonds promis à SPG proviennent des amis de ce dernier.

    Ils ne proviennent ni de la France, ni de l’Espagne, ni de l’Algérie. Haddad ne me connaît pas. Il n’a promis aucun fonds ni à moi ni à mes compagnies.» Déclaration bien réfléchie, sachant que l’ex-patron de l’ETRHB a fait l’objet d’une condamnation pour des actes de corruption et tous les biens qu’il a acquis, et qui sont considérés par la justice comme étant le produit de la corruption, sont confisqués aussi bien en Algérie qu’à l’étranger, particulièrement en Espagne et en France.


    De nombreux pays, y compris les Etats-Unis, font de la lutte contre la corruption un principe et il est rare, pour ne pas dire exceptionnel, que les auteurs de ces faits puissent échapper aux mailles du filet, sauf s’ils s’installent dans des Etats considérés comme des paradis fiscaux.

    Le président de SPG sait très bien que la justice algérienne vient d’ouvrir une enquête sur cette affaire de bureau de lobbying, auquel a fait appel Ali Haddad, à travers sa proche conseillère de Paris, et qu’une commission rogatoire est sur le point d’être délivrée aux autorités judiciaires françaises. Dans sa déclaration, le patron de SPG avance des arguments peu convaincants sur les raisons qui le poussent à présenter Ali Haddad comme une victime. «Il y a beaucoup d’inquiétude au niveau international depuis l’emprisonnement de Haddad, surtout qu’il risque de se voir déférer devant une cour militaire pour haute trahison», dit-il.

    Bureau de lobbying ou donneur de leçons ?

    L’affirmation est surprenante, sachant que Ali Haddad a été poursuivi et condamné par un tribunal civil et, à ce jour, il n’a jamais été question qu’il soit déféré devant une juridiction militaire, de surcroît pour haute trahison. Il fait une lecture étonnante de cette proximité de Ali Haddad (et bien d’autres hommes d’affaires) avec le premier cercle du Président déchu, qui lui avait permis d’avoir la mainmise sur les marchés publics et de transférer les revenus de ces opérations douteuses à l’étranger. «Ali Haddad est un Algérien.

    Devrait-il être puni pour avoir gagné de l’argent et aidé son peuple à en gagner ? Combien d’Algériens ont des amis qui les aident à gagner de l’argent ? C’est cela le capitalisme. Si on m’emprisonne en raison de mon soutien au président des Etats-Unis, nous perdrions le génie de l’Amérique.» Stryk confond entre la construction de la richesse sur une base légale qui préserve l’intérêt de la collectivité et des deniers publics et celle qui se fait grâce à l’allégeance et la corruption, au détriment du développement du pays.

    Se mettant déjà dans le rôle de lobbyiste, Stryk dit «retenir» que le patron de l’ETRHB «a suivi les règles énoncées par le gouvernement précédent» et appelle les Algériens à «diriger» leur «colère» non pas contre Ali Haddad, mais «uniquement contre leurs anciens élus et dirigeants» et va jusqu’à appeler le président à «libérer Ali Haddad».

    Le patron de SPG fait un appel du pied au président Tebboune en lui proposant une levée de fonds auprès des entreprises américaines qui veulent investir en Algérie, en contrepartie de la libération de Ali Haddad. Un chantage clair, net et précis.

    EL WATAN

  • #2
    Le patron de SPG fait un appel du pied au président Tebboune en lui proposant une levée de fonds auprès des entreprises américaines qui veulent investir en Algérie, en contrepartie de la libération de Ali Haddad. Un chantage clair, net et précis.

    Il attend quoi Tebboune pour libérer Heddad , la situation économique du pays est désastreuse, ça en vaut la chandelle !

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    • #3
      Comment Haddad a-t-il pu payer ce bureau de lobbying?

      Sa fortune n'aurait-elle pas du etre gelée en raison des accusations de corruption a son encontre?

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      • #4
        Ce voleur et maître chanteur de lobbyiste américain ferait mieux de restituer les 10 Millions € volés au peuple Algérien, et son chantage à la c..il peut le mettre là où on pense.
        J'ai appris que le courage n 'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre. Nelson Mandela

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        • #5
          ça se voit il n'est jamais sorti des usa.
          comme d'ailleurs nous autre quand ils vont aux usa il vont voir le president croyant un le presidennt americain un monarque europeen qui detient tout.
          le president leur reponds dans l'etonnement
          mais moi j'ai rien allez y voir en bas les riches et discuter avec eux.je ne suis le roi louis14 ni l'empereur caligula

          et a linverse si ce type viendra investir en algerie construire il va le donner a haddad?
          c'est propre argent il choisira ce qu'il voudra.

          en algerie il s'agit de l'argent du publique..haddad n'a pas construit pour un privè sinon ça sera une affaire privèe entre eux..

          en toit cas il s'est tapè 10 millions de dollar et sabrina a prie sa part bssahathoum
          on reviend toujours a l'experience de nos parents
          qui disaient avec constat du terrain
          المال المحرم يمشي للمجرم
          l'argent illicite vas chez le criminel

          on sait definir qui l'a eu

          jèspere que ce type ne fait pas la meme chose du budget de l'administration americaine ou le budget de l'armee amricaine..je pense que l'armee americaine lance des appel d'offre traitè dans les regles la loi et la transparence

          je ne parle de haddad en tant que personne mais je parle des regles de marchè privè et publique.

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