Il y a des matins habités de silence
Où l’aube est morte encore, et le vent étouffé
Il y a ces matins où l’on ne peut bouger
Engourdis d’un sommeil qui ne veut pas finir.
Il y a des matins aux secondes arrêtées
Le cœur empli de larmes impossibles à verser
La gorge hantée de cris que l’on voudrait pousser
La tête embrouillée d’ombres que l’on ne peut chasser.
Il y a des matins où le jour n’entre pas
Où l’on se sent partir plutôt que revenir
Où le souffle se meurt au lieu de s’éveiller
Où la terre se dérobe à peine le pied posé
Il y a ces matins où il fait toujours nuit
Livia Galeazzi
Où l’aube est morte encore, et le vent étouffé
Il y a ces matins où l’on ne peut bouger
Engourdis d’un sommeil qui ne veut pas finir.
Il y a des matins aux secondes arrêtées
Le cœur empli de larmes impossibles à verser
La gorge hantée de cris que l’on voudrait pousser
La tête embrouillée d’ombres que l’on ne peut chasser.
Il y a des matins où le jour n’entre pas
Où l’on se sent partir plutôt que revenir
Où le souffle se meurt au lieu de s’éveiller
Où la terre se dérobe à peine le pied posé
Il y a ces matins où il fait toujours nuit
Livia Galeazzi
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