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Coronavirus en Algérie : les voyants économiques sont au rouge

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  • Coronavirus en Algérie : les voyants économiques sont au rouge

    Par franceinfo
    Mis à jour le 10/08/2020 | 12:10 – publié le 10/08/2020 | 12:06

    L'économie algérienne subit de plein fouet les conséquences de l'épidémie de nouveau coronavirus qui vient s'ajouter à la crise pétrolière.

    Dépréciation du dinar, inflation, entreprises à l'arrêt, craintes de récession... L'économie algérienne subit de plein fouet les conséquences de l'épidémie de nouveau coronavirus qui vient s'ajouter à la crise pétrolière. Et si rien n'est mis en œuvre, le recours à l'endettement extérieur deviendra inéluctable, préviennent des économistes.

    L'Office national des statistiques (ONS) affiche des "chiffres alarmants", relève Mansour Kedidir, professeur associé à l'Ecole supérieure d'économie d'Oran. Il souligne une baisse du produit intérieur brut (PIB) de 3,9% au 1er trimestre 2020 et un taux de chômage qui pourrait atteindre 15% en juillet contre 11,4% pour l'année 2019. Hors hydrocarbures, le PIB a baissé de 1,5% au 1er trimestre contre une progression de 3,6% pour la même période de l'année précédente, selon l'ONS.

    Secteurs à l'arrêt
    Certains secteurs comme les services et le fret sont à l'arrêt. D'autres ont vu leur activité ralentie, tandis que le secteur de la construction, pourvoyeur de main d'œuvre, est paralysé depuis des mois. Le ministre des Finances Aymen Benabderrahmane a évalué à près d'un milliard d'euros les pertes des entreprises publiques avec la crise sanitaire.

    Celles du secteur privé n'ont pas encore été chiffrées. Mais de nombreux commerces, notamment les restaurateurs, les cafetiers ou les agences de voyages, risquent de déposer le bilan. Ils sont fermés depuis le 19 mars dans le cadre de la lutte contre la pandémie.

    L'Algérie fait face à une situation économique difficile et inédite en raison de plusieurs facteurs : la crise structurelle héritée de l'ère Bouteflika, la chute des cours des hydrocarbures et enfin la crise du coronavirus
    Abdelaziz Djerad, Premier ministre

    Craintes de récession
    Dépendante de la rente pétrolière, la première économie du Maghreb est très exposée aux fluctuations du prix du baril du fait de la faible diversification de son économie. Selon des prévisions du Fonds monétaire international (FMI), l'Algérie devrait connaître en 2020 une récession (-5,2%) ainsi qu'un déficit budgétaire parmi les plus élevés de la région.

    Si aucune réforme n'est entreprise, "l'économie algérienne entrera irrémédiablement dans une récession et le recours à l'endettement extérieur sera inévitable", confirme Mansour Kedidir.

    Le pays sera mis sous séquestre. La boîte de Pandore s'ouvrira et tous les démons sortiront de terre : les émeutes, l'irrédentisme et l'extrémisme religieux


    Le président Abdelmadjid Tebboune a déjà exclu de contracter des prêts auprès du FMI et des organismes financiers internationaux, au nom de la "souveraineté nationale". L'Algérie garde un souvenir douloureux du recours au FMI en 1994, et du plan d'ajustement structurel qui s'était traduit par des fermetures d'entreprises, des privatisations...

    "Grands travaux"
    Le gouvernement algérien s'apprête à lancer un plan de relance économique. Il a décidé début mai de réduire de moitié le budget de fonctionnement de l'Etat. La loi de finances complémentaire 2020 prévoit une baisse des recettes budgétaires à environ 38 milliards d'euros contre 44 milliards dans la loi initiale.

    Le niveau des réserves de change devrait reculer plus fortement que prévu d'ici à la fin 2020 pour atteindre 37,21 milliards d'euros contre une prévision initiale de 43,44 milliards.


    Des solutions pour éviter la récession existent, selon les experts, mais elles nécessitent des réformes drastiques. Mansour Kedidir préconise une baisse des taux d'intérêt, la captation de la masse monétaire circulant dans le secteur informel et un abattement de l'impôt en fonction du nombre d'emplois créés. Il recommande aussi le lancement de grands travaux, notamment le reboisement de la bande steppique est-ouest, la mise en exploitation des terres sahariennes ou encore le prolongement du chemin de fer vers le Sud. Le tout en faisant appel à une main d'œuvre locale qualifiée.

    "Bureaucratie paralysante"
    Tout en jugeant que les hydrocarbures resteront, encore pour cinq à dix ans, la principale ressource en devises du pays, sous réserve de la mise en place de nouvelles filières concurrentielles, Abderrahmane Mebtoul estime que le plan de sortie de crise doit reposer sur une nouvelle gouvernance nationale et locale. Selon l'économiste, cette gouvernance décentralisée pourrait être axée autour de cinq grands pôles économiques régionaux, et "en impliquant élus, entreprises, banques, universités et société civile afin de lutter contre une bureaucratie paralysante

  • #2
    Les gens ne trouvent déjà plus de liquidité pour pouvoir acheter le peu qu'ils peuvent !

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    • #3
      Un facteur propulsant

      Tous les pays sont dans des mauvaises conditions. Ces conditions vont pousser le pays a diversifier et ne pas etre dependant des hydrocarbures. A tout malheur un salut. Il faut éviter ce qu Ouyahia faisait des reformes économiques desordonées comme au lieu d'octroyer des licences a des firmes de location de voitures qui ont le capital et le savoir faire et établies dans le domaine. Il les distribue, pour donner une image choquante, a des femmes qui gere la firme de sa maison. C'est désasteux et sacandaleux. Comment présenter l'Algerie comme une vitrine touristique si on a des companies chiffons.

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      • #4
        L'Algérie était déjà au rouge longtemps avant la pandémie.
        L'Algérie ne va bien que si le baril est plus de 100 dollars. Moins que ça, c'est la stagnation et la débrouille.
        Depuis la pandémie, on vivote avec les réserves.

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        • #5
          la situation est compliquée, mais c'est le cas de tous les pays du monde ou presque,
          moi, je constate que les produits agricoles ( fruits et légumes sont disponibles et à des prix relativement bas) aucune pénurie, c'est déjà une bonne nouvelle.
          se trouver avec 37MDS$ fin 2020 + réserves d'or, c'est mieux que beaucoup , beaucoup d'autres qui s'ignorent.
          Depuis la pandémie, on vivote avec les réserves
          justement les réserves sont fait pour cela ! même si ce n'est pas une solution,
          Dernière modification par ecalir, 11 août 2020, 18h20.

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          • #6
            la situation est compliquée, mais c'est le cas de tous les pays du monde
            Faut pas noyer le poisson.
            Les problèmes économiques de l'Algérie sont structurels et non conjoncturels.
            L'Algérie n'a jamais eu une économie réelle. On pompe du pétrole et on vit avec la rente.

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            • #7
              Comment voulez vous que l'Algérie soit touché économiquement par le covid on exporte rien on a pas de touristes et le pétrole remonte a 40 dollars

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              • #8
                non, je ne noie pas le poisson, et je suis d'accord avec toi, ce sont avant tout des problèmes structurelles, mais, on est entrain de parler de la situation face au COVID
                oui, il y a le pétrole, le Gaz, l'agriculture qui marche bien, malgré ce que disent certains, et il y a d'autres secteurs qui sont à la traine, le secteur bancaire par exemple est moyenâgeux....
                le pays sort à peine d'une année d'instabilité politique avec les grèves et manifestations, la nous sommes dans une situation intermédiaire+ COVID et le pays tourne malgré tout.

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                • #9
                  C'est l'enfer :

                  Baisse des exportations pétrolières,
                  Baisse des prix du pétrole,
                  Instabilité politique,
                  Climat de révolte,
                  Coronavirus pays le plus touché du Maghreb,
                  Déficits budgétaires,
                  Inflation,
                  Crise de liquidité,
                  Dépréciation du dinar,
                  Baisse du PIB,
                  Hausse du chômage,
                  Baisse des réserves de change,
                  Restrictions des importations,

                  Ca c'est juste la saison 1, la saison 2 va être pire ! :22:

                  Pour la saison

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                  • #10
                    Nasser vient mon petit allonge toi sur le divan et dite ce qui vous passe par la tête

                    Question
                    Avez vous un compte personnel a régler avec l'Algérie

                    Commentaire


                    • #11
                      Tu peux éviter les H.S est ne discuter que du sujet stp ? Sinon merci de ne plus intervenir inutilement !

                      Commentaire


                      • #12
                        Salam,

                        Coronavirus en Algérie : les voyants économiques sont au rouge
                        Le virus n’est qu’un phénomène naturel.. comme un tremblement de terre ou une sècheresse.. L’économie, c’est autre chose. Une bonne économie saura tjrs s’adapter aux aléas extérieurs..
                        Et inversement une mauvaise politique économique ne saura jamais tirer parti des embellies conjoncturelles.. ou des atouts des richesses naturelles.
                        Une mauvaise économie est due à une mauvaise gestion.. due à une mauvaise équipe au pouvoir.. due, il faudrait le dire, à un peuple délétère et complice, pour ne pas dire autre chose..
                        Et à ce jour, on n’a eu que de très mauvaises politiques économiques.. ou des économies dirigées vers l’intérêt des castes au pouvoir.

                        A mon avis, la situation.. si on l’inscrit dans le fils de l’histoire récente post indépendance.. elle s’améliore. Contrairement aux présidents et clans qui dirigeaient le pays avant, Tebboune et son gouvernement font très attention à ce qui se dit au sein du peuple et est très réactif.
                        Je pense que Tebboune et son gouvernement sont ce qu’il y a eu de meilleurs depuis l’indépendance. Sauf que sa vision économique est nulle.. et qu’il a hérité d’un pays en ruine et que la conjoncture du pays est très très mauvaise. En tant que musulman, je n’ai pas le droit de le dire qu’il porte la poisse, car tout est volonté d’Allah.

                        Bien que la solution économique du pays soit dramatique.. il y a et il y aura tjrs des solutions.. il suffit juste d’écouter les experts.. les égyptiens, les turcs et même les marocains ont suivi ce chemin et ont réussi à créer un climat économique prospère..
                        Il faudrait avoir le courage de dévaluer et même de libérer le dinar. De libérer la circulation des devises. De libérer et faciliter les importations et exportation. D’arrêter les subventions à l’économique et les diriger vers le social.. et aussi de réduire le budget de l’Etat.. de réduire le nombre de fonctionnaires.. et aussi de réformer la politique des retraites et pensions.

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                        • #13
                          Sauf que sa vision économique est nulle..
                          Forcément, MR, forcément.
                          Quand toute notre expérience a été dans un système nul, les chances d'être soi-même nul sont infiniment grandes.

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