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Le Mds ne participe pas aux élections

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  • Le Mds ne participe pas aux élections

    Derniers attentats :

    sortir du piège du pouvoir et de la classe politique



    La capitale vient d’être secouée par une série d’attentats meurtriers. Ils surviennent après une véritable guerre livrée par l’ANP contre le terrorisme intégriste dans la région de Oued Amizour et après les attentats contre les militaires à Ain Defla.

    Par ces attentats, le terrorisme tient à s’inviter, à sa manière, dans la kermesse électoraliste.

    Ces attentats, qui coïncident avec ceux que connaît le Maroc voisin, viennent rappeler qu’à défaut d’une union politique qui n’arrive pas à dépasser le stade d’une politique de reproduction du système et de renforcement de l’alliance islamo conservatrice par des déclarations de foi et de bonnes intentions, le terrorisme vient de réussir l’unité dans la terreur.



    Ils sont la conséquence directe de la politique suicidaire dite de réconciliation nationale et de paix et faite de concessions multiples et répétées en direction de l’islamisme, d’abdication de l’Etat et du détournement du combat de la société contre l’hydre terroriste intégriste.



    Les « participationnistes » à cette kermesse sont beaucoup plus obnubilés par les « quotas » au parlement, ils excellent par la justification des raisons de leur implication dans une course au partage de la rente an lieu et place d’une alternative véritable de sortie de crise ; ils sacrifient toute une société marginalisée dans sa détresse ; ils marginalisent toutes les forces qui ont fait que l’Algérie reste debout et qui peuvent aujourd’hui proposer l’issue à la crise qui dure depuis plus de deux décennies.



    Le pouvoir et la classe politique creusent le fossé avec la société : mues par des intérêts sordides étroits, leur seul souci reste le partage des « bienfaits de la rente » et la justification de l’injustifiable par une « évolution fictive » qui risque de tourner au cauchemar, ils se partagent le gâteau avant même que les élections ne se tiennent et tournent le dos à la situation dramatique que connaît le pays sur tous les plans :

    le responsable du RND déclare à qui veut le croire qu’ « en tant que croyants on ne peut nier l’évolution de la situation sécuritaire », il omet sciemment de dire que s’il y a eu amélioration à la fin des années 90, c’était grâce à la résistance héroïque des citoyens, des patriotes, de l’ANP et des forces de l’ordre ; et si aujourd’hui il y a recrudescence du terrorisme intégriste, c’est le résultat d’une politique qui tourne le dos aux exigences de rupture.

    Si le « qui tue qui ? » s’est tu c’est parce que la politique d’un pouvoir et d’une classe politique obsolètes savent mieux que quiconque que le « contrat de Rome » est largement dépassé par la démarche prônée à la tête de l’Etat. Elle offre mieux : absoudre les crimes de l’intégrisme, lui offrir une nouvelle virginité et lui permettre de se redéployer au détriment des forces démocratiques, modernistes et patriotiques du pays.

    Des voix s’élèvent déjà pour qualifier ces attentats « d’écrans de fumée » sur les véritables « évolutions » dans le pays et faire la différence entre un intégrisme modéré et un intégrisme radical ; ils ne peuvent et ne veulent reconnaître que ce sont leurs discours qui sont un véritable écran sur les véritables enjeux, un encouragement à la baisse de vigilance et un affaiblissement de l’action de l’ANP contre les « dernières poches du terrorisme ! » même s’il sème la mort des dizaines d’algériennes et d’algériens chaque mois.



    La spoliation de la société de sa victoire sur le terrorisme et la transformation de cette victoire en défaite politique au profit de l’islamisme alimente la démobilisation. Le discours lénifiant sur ‘les dernières poches du terrorisme’ cultive la baisse de vigilance.



    C’est dans ce contexte que les Algériens sont conviés une fois de plus, une fois de trop, à se rendre aux urnes pour plébisciter la reconduction du système et légitimer la poursuite de cette politique anti patriotique de compromissions avec l’islamisme assassin.

    Il n’y a que les « candidats » monnayés au plus offrant, dans des tractations douteuses auxquelles n’échappent aucune force participationniste, et l’administration qui croient en ces élections. Une seule exigence pour les forces patriotiques, modernistes et démocratiques : sortir du piège criminel du pouvoir et de la classe politique participationniste et initier une alternative crédible de sortie de crise.



    Le MDS condamne avec la plus grande énergie ces attentats et appelle tous les patriotes de ce pays à saisir la gravité de la situation et se hisser au niveau de leur responsabilité historique pour arrêter cette dérive suicidaire.

    Ils s’incline devant la mémoire des victimes et assure leur famille de sa solidarité agissante.

    Il appelle l’ensemble des Algériens à la vigilance.



    Alger,le 11 avril 2007.



    P/le Bureau National

    Le Secrétaire Général

    Ahmed Meliani
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