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MAROC: Covid-19: Dépassés, les hôpitaux de Fès et Marrakech rationnent les tests

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  • MAROC: Covid-19: Dépassés, les hôpitaux de Fès et Marrakech rationnent les tests

    11.08.2020: Au lendemain du changement de protocole de prise en charge des cas testés positifs au nouveau coronavirus, un autre changement s’est opéré dans le silence. Selon des témoignages, certains hôpitaux, à Marrakech comme à Fès, ne testeraient plus les cas contacts comme auparavant. Il semble y avoir pénurie sur le matériel servant pour effectuer des tests.

    Avec la hausse inquiétante des nouveaux cas du coronavirus ces derniers jours, les hôpitaux de plusieurs régions du Maroc ont frôlé la saturation. Des images, montrant de longues files d’attente de citoyens au sein ou devant des hôpitaux pour se faire dépister, ainsi que des cris de détresses du personnel médical, ont beaucoup circulé ces derniers jours.

    Selon nos informations, certains hôpitaux refuseraient désormais de tester les cas contacts ne présentant aucun symptôme ou que des symptômes légers. C’est le cas de toute une famille à Marrakech, dont le père a été testé positif le 2 août à Youssoufia. Au début, personne n’avait de symptômes. C’est au deuxième jour de l’Aïd que mon père a eu une diarrhée», nous raconte Sanaa*, sa fille.

    Pensant qu’il s’agissait d’un simple mal de ventre dû à la consommation de viande de mouton, le quinquagénaire se rend à Echemmaia, où il réside et travaille. Dimanche, son cas se complique, avec une fièvre et une diarrhée aigüe. Un voisin médecin l’invite alors à se rendre à l’hôpital de Youssoufia pour faire un test du coronavirus. «N’ayant pas trouvé une ambulance pour le transporter, il y a été conduit par un ami», ajoute Sanaa.

    Un refus d’effectuer des tests pour les cas contacts à Marrakech

    Le test effectué dès le premier jour revient ainsi positif. Il informe les autorités sanitaires qu’il a passé l’Aïd avec sa famille élargie. Celle-ci est alors en panique après avoir appris la mauvaise nouvelle. Après un jour passé à la maison, les membres de la famille décident de se rendre à l’hôpital régional Ibn Zohr (Mamouniya) à Marrakech pour se renseigner, sachant que personne n’avait de symptômes.

    «L’hôpital était plein à craquer, même à 6h du matin», raconte-t-elle. Leur tour arrivé, les responsables les informent alors qu’ils n’ont pas à passer le test. «Ils nous ont dit que tant que nous n’avons pas les symptômes, pas besoin de faire le test», s’exclame-t-elle. Snaa

    «Ce n’est qu’après avoir exhorté une connaissance travaillant au CHR et un agent de sécurité qu’ils ont consentis à prendre nos coordonnées. Ils ont promis de nous appeler après 24h, délai qui n’a bien évidemment pas été respecté.»

    Mais si les autres membres de la famille de Sanaa n’avaient pas de symptômes au début, sa grand-mère, diabétique et hypertendue, a alors développé une fièvre, ce qui les a davantage inquiétés. «Nous avons donc appelé le moqadem, et du personnel médical est alors venu pour transférer mes grands-parents à l’hôpital», ajoute-t-elle, dénonçant le fait qu’ils ont été malgré tout invité à «laisser leur coordonnées et revenir le lendemain», même si la grand-mère avait des symptômes.

    A Fès aussi, de moins en moins de tests pour les cas contacts

    Le test est finalement effectué pour les deux séniors, renvoyés à nouveau chez eux, après plusieurs heures d’attente. Pour la famille, il faudra attendre samedi 8 août, 6 jours après la confirmation du cas du père, pour effectuer les tests, et quatre autres jours pour les résultats qui sont finalement revenus négatifs.

    Toutefois, une cousine de Sanaa, considérée aussi comme cas contact du père et partie après l’Aïd à El Jadida, a été testée positive, tandis que les résultats pour les grands-parents n’ont toujours pas été communiqués à la famille.

    Cette nouvelle situation ne concerne pas uniquement Marrakech ou les personnes contacts. Une source au Centre hospitalier universitaire (CHU) Hassan II à Fès a confié à Ya biladi que «la situation reste ambiguë et la plupart des cas contacts ne sont plus testés».

    «Le secteur de la santé souffre d'une pénurie chronique de cadres, et le coronavirus a aggravé la situation après que des dizaines d'employés du CHU aient été infectés, ce qui rend difficile la réalisation de tests», explique-t-elle.

    «Ici, un certain nombre de contacts qui présentaient de légers symptômes de la maladie ont reçu le protocole de traitement approuvé sans être testés. De plus, au début, les personnes infectées par le coronavirus étaient soumis à deux tests de dépistage, avec une intervalle de 48h pour confirmer leur rémission alors que ce n’est plus le cas
    Source au sein du CHU de Fès

    Une pénurie du matériel destiné aux tests de dépistage ?

    Comme à Marrakech, notre source au CHU de Fès explique que les cas contacts «ne sont plus soumis aux tests». «On se contente ainsi de leur fournir des médicaments approuvés pendant une période de sept jours en plus de sept jours de quarantaine. Une fois cette période expirée, le patient est alors considéré comme guéri», précise-t-elle.

    Face au flou quant à ce changement de situation, plusieurs sources expliquent la suspension des tests pour les cas contacts par une pénurie du matériel destiné au dépistage. Ainsi, des sources bien informées ont confié au média local Kech24 que «des outils de détection du coronavirus, via la technologie PCR, ont commencé à s’épuiser, menaçant de perturber le système de suivi des personnes contacts sur lequel s'appuie le ministère de la Santé pour tenter de contenir la propagation de la Covid-19».

    Et d’ajouter que les «répercussions de cette pénurie ont commencé à apparaître dans certaines régions, dont la première est Marrakech, où les services de santé ne prêtent plus la moindre attention aux cas contacts», ajoute-t-on.

    C’est d’ailleurs le cas aussi à Fès, où «la pénurie de réactifs qui interviennent dans les réactions chimiques peut expliquer le fait que les tests de dépistage sont de moins en moins effectués», nous confie notre source au CHU de la capitale spirituelle.

    Contacté par Ya biladi, le ministère de la Santé n'a pas donné suite à nos sollicitations.


    Ya biladi

  • #2
    Coronavirus : Le Maroc second pays à avoir conduit le plus de tests sur le continent

    Mohamed Jaouad EL KANABI

    L’Afrique n’est pas épargnée par la pandémie du coronavirus (Covid-19) malgré des données de contaminations et de décès bien en deçà de celles des autres continents. Le manque de tests reste le problème le plus criant pour permettre une évaluation mieux étayée de la situation.

    « 3,4 million de tests seulement ont été réalisés sur une population de près de 1,3 milliard d’habitants », a rappelé le directeur du Centre africain de prévention et de contrôle des maladies (CDC), John Nkengasong.

    Les chiffres indiquent que seulement 1 700 tests pour un million de personnes sont effectués en Afrique. A titre comparatif la Grande-Bretagne en conduit 30 000 pour le même nombre (un million). « Il en faudrait dix fois plus », ajoute John Nkengasong.

    L’Union africaine dont dépend le CDC souhaite y parvenir d’ici « deux à trois mois ». La formation d’un million de travailleurs communautaires capables de tracer les personnes contaminées et leurs contacts ainsi que la création d’une plateforme commune d’achat des médicaments sont les deux autres objectifs que se sont fixés les gouvernements africains dans leur plan d’action coordonnée, dont le coût est estimé à 600 millions de dollars (547 millions d’euros).

    Mais, on reste loin du compte. L’Afrique comptait ce mardi 11 août quelque 1 050 000 de cas de coronavirus confirmés du coronavirus (Covid-19), la pandémie ayant coûté la vie à près de 24. 000 personnes. « Le nombre de morts est en augmentation exponentielle », a-t-il mis en garde pour tempérer tout triomphalisme prématuré en rappelant que la situation a vite fait de basculer dans nombre de pays.

    Pour l’épidémiologiste camerounais, il est ainsi fort probable que les pays qui apparaissent comme les plus touchés (Afrique du Sud, et l’Afrique du Nord (Maroc, Egypte, Algérie…) ne se démarquent qu’en raison de leur meilleure capacité de détection du coronavirus.

    Ceux par contre qui n’émergent pas dans les statistiques, suscitent « la plus grande inquiétude » en raison de la fragilité extrême des systèmes de santé et des difficultés à se déployer sur des terrains dominés par la violence des conflits de la pauvreté, et autres fléaux naturels comme, le réchauffement, avancée du désert, la sécheresse, criquets etc…

    La CDC Afrique a déjà distribué 2,5 millions de tests à l’Union africaine mais des pays font toujours face à la pénurie.

    Le Maroc avait renforcé sa stratégie de dépistage au mois de mai, en passant à une moyenne de 20.000 tests par jour indiquait à l’époque la cheffe de la division de l’information et de la communication au ministère de la Santé, Dr. Jamila Jbili.

    Aujourd’hui le Royaume en est à près 1,5 millions de cas pour une moyenne de 21 500 tests/jour. Depuis la découverte du premier cas de COVID-19 début mars 2020 au Maroc, le nombre de personnes atteintes a significativement augmenté depuis le mois d’avril dernier, suite à l’apparition de foyers épidémiques, avant de se stabiliser en juin, et de nouveau augmenter ou rebondir depuis le déconfinement, du 10 juin dernier.

    Les raisons un peu comme pour rejoindre John Nkengasong sont justement le renforcement du dépistage pour une détection précoce du virus, du déconfinement, du relâchement et du non-respect des mesures barrières.

    A début juillet, les personnes les plus touchées étaient celles âgées entre 30 et 55 ans, avait indiqué Dr. Jbili, expliquant la hausse du nombre de jeunes atteints du virus par le renforcement du dépistage dans les unités industrielles.

    Par ailleurs, un grand nombre de guérisons a été enregistré durant les deux premières semaines de juillet.

    Il s’agit des cas asymptomatiques du cluster de Lalla Mimouna près de Kénitra (nord). Quant au taux de mortalité, il est de 1,5% au Maroc contre 4,2%, dans le monde.

    Pour ce qui est du taux de rémission, il est de 59,6% au niveau mondial, contre 84,6% au Royaume. A ce jour, le Maroc a enregistré 34 063 cas confirmés dont 516 décès et 24 524 personnes guéries. Quoique l’on dise cela reste une bonne tenue de route comparativement à d’autres pays africains.

    Le Maroc est le second pays du continent à avoir conduit le plus de tests après l’Afrique du Sud (3 267 497) et bien loin devant l’Ethiopie (497 971) ou l’Egypte (444 687) ou le Ghana (413 835).

    Ni l’Algérie ni la Tunisie et encore moins la Mauritanie ou la Libye ne figurent dans les 10 pays africains ayant effectué le plus de tests.

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    • #3
      On est les meilleurs , non vous n'ete pas au cinéma les marocains sont réellement rigolos

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      • #4
        Coronavirus : Le Maroc second pays à avoir conduit le plus de tests sur le continent
        La belle jambe !! Et ensuite ... Qu'est ce qu'on fait des porteurs de virus ? On les renvoie à la maison. Conséquence : Le virus se propage comme jamais.

        Quant à ceux qui sont gardés, on les parque sous des tentes de chapiteaux sans traitement, juste à faire dormir et à faire manger.

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        • #5
          Tu racontes n importe quoi Jawzia ! la réalité est autre.

          les poteurs asymptomatiques sont isolés dans des hôpitaux sur le territoire national. Ceux qui ont été en contact avec des testés positif passent tous des tests PCR, les statistiques données montrent que ces derniers constituent plus de 94 % des testes positifs.

          Il y a 24 centre de dépistages qui font plus de 20 000 tests PCR chaque jour.
          En algerie il y en a 26 qui font 1000 tests /jour ce qui correspond à 35 tests /centre ce qui démontre que ce sont bien des tests par scanners qu on fait.
          Dernière modification par upup, 12 août 2020, 19h36.

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          • #6
            les poteurs asymptomatiques sont isolés dans des hôpitaux sur le territoire national.
            Et c'est moi qui raconte n'importe quoi

            Coronavirus au Maroc : le ministère de la santé a adopté un nouveau protocole
            LESECO

            Le protocole de traitement à domicile des patients asymptomatiques atteints de coronavirus est entré en vigueur la semaine dernière, a affirmé le ministère de la Santé.

            A cet effet, suite aux recommandations de la commission scientifique et technique consultative, le ministère de la santé a adopté un nouveau protocole portant sur la prise en charge et de traitement à domicile des patients asymptomatiques atteints de coronavirus, sous des conditions bien définies, a souligné le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, Mouad Mrabet, dans la déclaration hebdomadaire mardi sur la situation épidémiologique dans le Royaume.

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            • #7
              Au moins deux cas asymptomatiques que je connais en fin de la semaine dernière sont soignés à l hôpital ! Soigner des gens à domicile viendra par la suite, et peut être ça dépendra des régions .

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              • #8
                Dorénavant avant de monter sur tes grands chevaux ... renseigne toi !!!

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                • #9
                  Pourquoi tu t'acharnes tant sur cette tragédie,on est tous dans la même mouise, même notre ethnie commune est sujette a la même attaque génétique.
                  Incline toi et Soit humble devant le nombre de personnes atteintes ou décédées, au Maroc et en Algérie, et aussi celles qui ont dépassé le virus.

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                  • #10
                    Au sommet de sa malhonnêteté et de sa servilité, il demanda la sollicitude de son maître pour qu'il puisse paraître.
                    L'honneur est une valeur qui est en chacun de nous! L'honneur ne peut, ni se négocier, ni être mendier...!
                    Qu'importe! lui dit-il. Le crime ****rastique n'a de sens que pour les autres.
                    Et le peuple dans sa quête de maigre pitance n'en demande pas plus!
                    Survivre ou mourir; telle est la sentence.

                    "La mauvaise foi est toujours nécessaire à quiconque veut d'un état médiocre s'élever au plus grand pouvoir." N.M.

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                    • #11
                      Tarik, belle citation pour celui qui comprends

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