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Maroc: Accusé d'atteinte aux sacralités de l’islam, un fonctionnaire condamné à 6 mois de prison à Youssoufia

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  • Maroc: Accusé d'atteinte aux sacralités de l’islam, un fonctionnaire condamné à 6 mois de prison à Youssoufia

    Et cependant, l'islam autorise sa critique contrairement aux commandeurs marocains des croyants...des croyants de toutes les religions ainsi que des athées!

    Quo vadis Morocco?

    - Accusé d'atteinte aux sacralités de l’islam, un fonctionnaire condamné à 6 mois de prison à Youssoufia

    La Cour de la ville de Safi vient de rendre son jugement, condamnant un quinquagénaire à six mois de prison ferme et à une amende de 3 000 dirhams, pour atteinte aux sacralités de l’islam.

    Fonctionnaire à la commune de Youssoufia et père de deux enfants, il avait publié une caricature sur son compte Facebook, considérée comme «offensante pour la religion islamique», rappelle Lakome.

    Sa condamnation a fait réagir la section Safi de l'Association marocaine des droits humains (AMDH), qui a exprimé dans un communiqué son inquiétude, en rappelant que l’homme n’a fait que partager des photos de sites publics vers son compte privé.

    L’AMDH-Safi souligne que ledit fonctionnaire a été condamné en faisant appel à l’article 267 du Code pénal, par lequel «des dizaines d'activistes, d'artistes et certains citoyens ont été condamnés à des peines d'emprisonnement et des amendes financières».

    L’ONG dénonce, par ailleurs, que de nombreux citoyens et militants marocains ont été emprisonnés pour de «fausses» accusations alors qu’ils «n'ont fait qu'exprimer pacifiquement des opinions critiques à travers des publications sur les réseaux sociaux».

    Et l’AMDH de rappeler que le fonctionnaire a été condamné, par le tribunal de première instance de Youssoufia, à 3 mois de prison, assortis de la même amende. Un premier verdict que l’ONG avait qualifié d'«injustice».

    En juin dernier, la police judiciaire de Youssoufia avait procédé à l’arrestation du fonctionnaire de la ville, suite à un rapport des services des renseignements généraux de la ville. Placé en garde à vue puis déféré devant le procureur du roi près le tribunal de Youssoufia, il a été reconnu coupable en première instance-.

    Ya..bi

  • #2
    - « Oui, on peut critiquer l’islam : sa théologie l’autorise, et avec une audace insoupçonnée »

    Le professeur Houari Touati rappelle les racines historiques qui ont mené les oulémas à s’interroger sur leur religion, dès sa création.

    Peut-on critiquer l’islam ? Ainsi posée, la question reste générale puisqu’on peut l’adresser à n’importe quelle religion. En même temps, on voit bien qu’elle porte la marque de la détermination historique puisqu’elle ne concerne qu’une religion en particulier. Aussi autorise-t-elle qu’on lui apporte une réponse qui soit articulée en termes d’historicité.

    Mais ce n’est pas tant pour la relativiser, dès lors qu’elle s’en trouve contextualisée, que pour en faire ressortir les zones d’ombre, d’oubli et d’oblitération. La matière de son dénouement nous éloigne certes du tumulte de notre époque. Néanmoins sa substance y fait revenir sous l’espèce du témoignage d’un passé qui ne passe pas, à tous les sens de l’expression.

    Car la question, aussi surprenante qu’elle puisse être, n’est pas nouvelle pour l’islam. Sa théologie, qui a fait montre d’une audace insoupçonnée en la matière, s’en est saisie non pas tant pour la traiter comme une hypothèse impie, mais bien pour en faire une possibilité envisagée de s’ouvrir à l’autre pour l’accepter dans sa différence afin précisément de relever son défi. On s’en doute, une telle hardiesse intellectuelle n’a pu voir le jour sans susciter indignation et remous, ainsi qu’en témoigne l’histoire suivante-.

    Le Monde.fr,

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    • #3
      C'est normal la sélectivité des tabou pour le makhzen .. puisque l'islam est le moyens pour que la monarchie subsiste ..
      Dernière modification par Epicenter, 12 août 2020, 13h38.

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      • #4
        " C'est noralté le sélectivité des tabou pour le makhzen .. puisque l'islam est le moyens pour que la monarchie subsiste ."

        C'est là où se situe tous les dilemmes de la dictature marocaine. En l'espèce, elle a détourné l'islam en se créant des rois alors que par le passé, ceux-ci n'existaient au Maghreb et il s'agissait de sultans (jusqu' au banni et heureux et alcolo à Madagascar M5)- accessoirement le premier à avoir foulé le sol lunaire).

        En revanche, plus surprenant est qu'au Maroc, la prostitution, le viol et la pédophilie ne sont pas réprimés.:22:

        Comprendra qui voudra !

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        • #5
          En revanche, plus surprenant est qu'au Maroc, la prostitution, le viol et la pédophilie ne sont pas réprimés.
          l'artiste Zéneb fassiki passe son temps a publier des dessins des femmes nues ... est personne ne la dérange.

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          • #6
            Une interprétation juste et honnête du saint Coran nous montrera clairement qu'il contient, ce qu'on appelle aujourd'hui : les droits de l'homme.

            C'est à dire, qu'aucun régime n'a le droit, selon le Coran, de condamner un citoyen de blasphème contre l'islam.

            Le prétexte de défendre l'islam est une hypocrisie et une injustice flagrante.

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