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Ferhat Ait Ali : « Deux grands constructeurs automobiles ont formulé leurs demandes »

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  • Ferhat Ait Ali : « Deux grands constructeurs automobiles ont formulé leurs demandes »

    Algerie Eco



    Par Arezki Benali -12 août 2020 / 16 :24


    Le ministre de l’industrie Ferhat Ait Ali Braham, a fait savoir, mardi, que son département a reçu deux demandes de la part de deux grands constructeurs automobiles intéressés par l’investissement dans l’industrie automobile en Algérie.



    « Contrairement au passé, nous n’avons pas contacté des sociétés étrangères. Ce n’est pas le rôle du ministère de l’industrie de contacter les investisseurs étrangers et les inciter à venir investir avant la promulgation des textes », a expliqué le ministre, en faisant savoir que son département a été contacté par certains investisseurs qui s’interrogeaient sur le sort de l’industrie de montage en Algérie.

    « Nous leur avons exposé notre logique à ce sujet (montage de véhicules, ndlr), et ils nous demandé qu’elle était la vision future de l’Algérie. Ils ont déjà eu connaissance de la démarche du gouvernement d’exiger un taux d’intégration élevé de 30% dès le départ. Nous leur avons répondu : ‘si vous n’avez pas vu la publication officielle du cahier des charges et d’un décret exécutif, on ne peut pas discuter et négocier' », a indiqué Ferhat Ait Ali sur le plateau de la chaîne Echourouk News TV. « On leur a demandé de patienter bien qu’ils ont formulé des propositions et des promesses qu’ils vont s’inscrire dans la nouvelle démarche », a-t-il précisé.

    Et d’enchaîner : « Après que les prémices de la nouvelle démarche du gouvernement algérien commencent à se dessiner, nous avons jusqu’à présent, deux demandes officielles de la part de deux grands constructeurs automobiles, un occidental (européen) et un autre asiatique », a fait savoir le ministre de l’industrie, précisant que l’un d’eux a demandé de financer à 100% un projet dans l’industrie automobile en acceptant les conditions du nouveau cahiers des charges notamment le taux d’intégration exigé.

    Ferhat Ait Ali a estimé que « les sociétés étrangères qui se sont inscrites dans l’ancienne démarche ne sont pas à blâmer car, elles ont une part du marché algérien de l’importation des véhicules et leur commercialisation et, les pouvoirs publics leur ont imposé à cet époque le montage comme une condition stipulée par un article de la loi des finances de 2014 qui a imposé une durée de trois ans pour les importateurs et les concessionnaires agréés pour investir dans l’industrie du montage. C’était un article flou qui parlait du montage ou de la fabrication mais tout le monde a décidé d’aller vers le montage dans une durée de trois ans. Mais quand les partenaires étrangers qui exportaient des véhicules vers l’Algérie voulaient s’inscrire dans la démarche (du montage de véhicules), les autorités ont imposé ceux qui allaient investir ou pas. Il n’y avait aucun paramètre technique pour autoriser l’un et refuser l’autre. »

    « Si c’était vraiment une industrie automobile et mécanique, on aurait pas 90 demandes (d’investissement). Il n’y a aucun pays dans le monde qui a reçu 90 demandes pour créer de véritables usines automobiles. Les grands pays dans l’industrie automobile, quand ils reçoivent une ou deux demandes par an, c’est quelque chose d’incroyable pour eux », a-t-il dit.

    Revenant aux deux demandes reçues, Ferhat Ait Ali a indiqué : « Nous allons attendre que d’autres demandes soient formulées, mais, il n’y aura pas 50. Ce n’est pas nous qui allons refuser 50 demandes. Avec les conditions (du cahier des charges, ndlr), le premier qui pourra s’inscrire dans la nouvelle démarche pour investir, le deuxième ou le troisième seront amené à réfléchir avant qu’ils s’engagent avec lui dans le marché. Si un investisseur entre avec une capacité de production de 400 000 véhicules par an, cette quantité ne pourra pas être écoulée sur le marché national et il sera obligé d’exporter, et celui qui viendra investir après lui, va vendre pour qui? »



  • #2
    Je sens qu'on va assister à un autre capotage de l'industrie automobile.
    Après Bouchouareb, c'est au tour du surexcité Ait Ali de faire son tour de piste. Espérons qu'il ne se sauvera pas avec la caisse lui aussi.

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    • #3
      on verra bien d'ici 2 ans, s'ils ont compris la leçon,

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      • #4
        il semble déjà plus cohérent dans ses déclarations et sa politique que ses prédécesseurs, c'est peut être le début d'une vraie industrie automobile en algérie

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        • #5
          Ferhat Ait Ali est une personne rationnelle intelligente réaliste avec un minimum d’honnêteté par rapport a ses prédécesseurs. Le jour ou il sera pas capable de tenir à ses promesses il va tout simplement démissionner. Le comparer avec le corrompu Bouchouareb n'est pas juste

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          • #6
            Perso, je le trouve pas rationnel du tout.
            Le jour oû il a proposé d'envoyer une industrie à l'armée, j'ai compris que c'est un zéro derrière tous les zéros qui ont passé aux différents gvt algériens.

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            • #7
              @Bachi, avec toi, tout va mal, et il le restera, je peux comprendre en partie, mais en partie seulement....les solutions miracles ca n'existe pas

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              • #8
                Eclaircissement

                Ma compréhension que je n'arrive pas a saisir vu les mentions différentes des médias. 30% d'intégration pour les pièces d'équipementier en dessus de toute la carosserie en métal soit entièrement produite en Algerie et cela a partir du début. Au bout de 5 ans il faut y avoir une intégration de 50% pour les pièces hors carrosserie. L'Algerie doit emboiter le pas a la Turquie et créer une plateforme d'export/import de pièces mécaniques pour compléter la chaine de production. Pour satisfaire tous les constructeurs et équipementiers, ils doivent exporter. Il faut accélérer a créer beaucoup des usines pour satisfaire le marché et donner a l'algérien de choisir la place qu'il veut joindre. Vu que le marche algérien est débutant il ne faut pas que les concessionnaires qui importent les voitures créer des difficultés chez les constructeurs pour écouler facilement leur voitures.

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                • #9
                  tout va mal
                  Pour faire très bref, oui, tout va mal, en effet.
                  et pour ma part, je ne vois vraiment rien de positif poindre.

                  Une gang de nullards et voleurs a remplacé une autre gang de nullards et voleurs.

                  Même en me forçant, je ne peux être optimiste sur rien.
                  Dernière modification par Bachi, 12 août 2020, 21h27.

                  Commentaire


                  • #10
                    « Nous leur avons exposé notre logique à ce sujet (montage de véhicules, ndlr), et ils nous demandé qu’elle était la vision future de l’Algérie. Ils ont déjà eu connaissance de la démarche du gouvernement d’exiger un taux d’intégration élevé de 30% dès le départ. Nous leur avons répondu : ‘si vous n’avez pas vu la publication officielle du cahier des charges et d’un décret exécutif, on ne peut pas discuter et négocier' », a indiqué Ferhat Ait Ali sur le plateau de la chaîne Echourouk News TV. « On leur a demandé de patienter bien qu’ils ont formulé des propositions et des promesses qu’ils vont s’inscrire dans la nouvelle démarche », a-t-il précisé.

                    Et d’enchaîner : « Après que les prémices de la nouvelle démarche du gouvernement algérien commencent à se dessiner, nous avons jusqu’à présent, deux demandes officielles de la part de deux grands constructeurs automobiles, un occidental (européen) et un autre asiatique », a fait savoir le ministre de l’industrie, précisant que l’un d’eux a demandé de financer à 100% un projet dans l’industrie automobile en acceptant les conditions du nouveau cahiers des charges notamment le taux d’intégration exigé.

                    Ferhat Ait Ali a estimé que « les sociétés étrangères qui se sont inscrites dans l’ancienne démarche ne sont pas à blâmer car, elles ont une part du marché algérien de l’importation des véhicules et leur commercialisation et, les pouvoirs publics leur ont imposé à cet époque le montage comme une condition stipulée par un article de la loi des finances de 2014 qui a imposé une durée de trois ans pour les importateurs et les concessionnaires agréés pour investir dans l’industrie du montage. C’était un article flou qui parlait du montage ou de la fabrication mais tout le monde a décidé d’aller vers le montage dans une durée de trois ans. Mais quand les partenaires étrangers qui exportaient des véhicules vers l’Algérie voulaient s’inscrire dans la démarche (du montage de véhicules), les autorités ont imposé ceux qui allaient investir ou pas. Il n’y avait aucun paramètre technique pour autoriser l’un et refuser l’autre. »

                    «
                    Si c’était vraiment une industrie automobile et mécanique, on aurait pas 90 demandes (d’investissement). Il n’y a aucun pays dans le monde qui a reçu 90 demandes pour créer de véritables usines automobiles. Les grands pays dans l’industrie automobile, quand ils reçoivent une ou deux demandes par an, c’est quelque chose d’incroyable pour eux
                    », a-t-il dit.

                    Revenant aux deux demandes reçues, Ferhat Ait Ali a indiqué : « Nous allons attendre que d’autres demandes soient formulées, mais, il n’y aura pas 50. Ce n’est pas nous qui allons refuser 50 demandes. Avec les conditions (du cahier des charges, ndlr), le premier qui pourra s’inscrire dans la nouvelle démarche pour investir, le deuxième ou le troisième seront amené à réfléchir avant qu’ils s’engagent avec lui dans le marché. Si un investisseur entre avec une capacité de production de 400 000 véhicules par an, cette quantité ne pourra pas être écoulée sur le marché national et il sera obligé d’exporter, et celui qui viendra investir après lui, va vendre pour qui? »
                    Que d'incohérences !!

                    Mais il n'y peut rien, c'est une mentalité (algérienne) forgée et cultivée dans l'inconscient de l'algerien depuis Boumediene jusqu'à Bouteflika.
                    Ce ministre est nul il me fait pensera un vendeur qui voudrait vendre sa marchandise et bien que sachant que autres vendeurs proposent exactement le même produit,se montre intransigeant sur le prix et hautain de comportement, signifiant que c'est a prendre ou à laisser,ne voyant pas que les autres vendeurs sont plus aimables,maléalables sur les prix et sachant faire comment attirer le client.

                    Ajouté qu'il verse carrément dans la démagogie en affirmant sans autre précision que 90 demandes pour construire des véritables usines d'automobiles sont arrivées sur son bureau, est ce qu'il y vraiment 90 constructeurs d'autos dans ce monde!!!?
                    Il dit qu'il va attendre que d'autres demandes soient formulées, aller comprendre ce qu'il veut et ce qu'il attend.
                    Et d'autres incohérences qui suivent..

                    En somme , avec sa démarche ce ministre est un repoussoir qu'autre chose pour l'investissement dans le secteur.

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                    • #11
                      L'Algérien n'a rien à y voir.
                      L'Algérien est une victime qui subit.

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                      • #12
                        Je l'ai écouté des fois avant qu'il ne soit ministre, jamais je ne l'ai trouvé cohérent,il pointe souvent vers les échecs des autres,en ça il peut plaire a certains, mais ce qu' il propose après comme sortie de crise est grosso-modo ce qu'il dit maintenant,cad des propositions ''irréalistiques''.

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                        • #13
                          Oui mis de là à parler de l'Algérien et faire dans la psychologie sociale comme tu l'as fait, c'est neuf fois sur dix, des foutaises.

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                          • #14
                            Il est évident que je ne généralise pas.
                            De par mon expérience professionnelle,Je reconnais également que les compétences algériennes sont mal utilisées et même souvent ignorées.

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                            • #15
                              Mais justement si, tu généralisais en parlant de l'Algérien...
                              mais bon, une erreur d'inattention, mettons.

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