N'importe quoi! Le Polisario est fondé à se déplacer dans les territoires libérés sahraouis comme l'Espagne en ses territoires d'Afrique du Nord ainsi que sur le rocher à chères ibérique de Persil.
Verbatim:
- Interpellées dimanche par les autorités marocaines, les Nations unies ont contesté lundi des affirmations du royaume selon lesquelles le Front Polisario a mené des incursions dans une zone tampon du Sahara occidental, où l’ONU est chargée de surveiller le cessez-le-feu.
Le Maroc a alerté dimanche le Conseil de sécurité de l’ONU en affirmant que des combattants du Front Polisario étaient entrés ces derniers jours dans la ville de Mahbes, dans le nord-est du Sahara occidental, en violation d’un accord militaire établissant la zone tampon. « Plusieurs éléments armés du ‘Polisario’ se sont introduits dans cette zone, à bord de véhicules militaires, et y ont dressé des tentes, creusé un fossé et érigé des constructions à l’aide de sacs de sables », a écrit l’ambassadeur du Maroc auprès des Nations unies, Omar Hilale, dans une lettre.
Le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a pour sa part rapporté que la mission de l’ONU au Sahara occidental (Minurso) « n’avait observé aucun mouvement d’éléments militaires dans le territoire nord-est ». « La Minurso continue de surveiller la situation de près », a-t-il ajouté.
Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a brandi la menace d’une réponse ferme face à des « provocations, des manoeuvres (…) du Polisario encouragé par l’Algérie pour modifier le statut de cette zone » tampon, placée depuis le début des années 1990 sous la responsabilité des Nations unies. « Si l’ONU (…) n’est pas prête à mettre fin à ces provocations, (…) le Maroc assumera ses responsabilités et ne saura tolérer qu’un changement puisse intervenir dans cette zone », avait-il déclaré dimanche lors d’un point presse.
Vaste étendue désertique de 266 000 km², le Sahara occidental est le seul territoire du continent africain dont le statut post-colonial n’a pas été réglé.
Le Maroc en contrôle 80%, le Front Polisario 20%, séparés par un mur et une zone tampon contrôlée par les Casques bleus.
Jeune Afrique, le 03 avril 2018 à 08h42
Verbatim:
- Interpellées dimanche par les autorités marocaines, les Nations unies ont contesté lundi des affirmations du royaume selon lesquelles le Front Polisario a mené des incursions dans une zone tampon du Sahara occidental, où l’ONU est chargée de surveiller le cessez-le-feu.
Le Maroc a alerté dimanche le Conseil de sécurité de l’ONU en affirmant que des combattants du Front Polisario étaient entrés ces derniers jours dans la ville de Mahbes, dans le nord-est du Sahara occidental, en violation d’un accord militaire établissant la zone tampon. « Plusieurs éléments armés du ‘Polisario’ se sont introduits dans cette zone, à bord de véhicules militaires, et y ont dressé des tentes, creusé un fossé et érigé des constructions à l’aide de sacs de sables », a écrit l’ambassadeur du Maroc auprès des Nations unies, Omar Hilale, dans une lettre.
Le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a pour sa part rapporté que la mission de l’ONU au Sahara occidental (Minurso) « n’avait observé aucun mouvement d’éléments militaires dans le territoire nord-est ». « La Minurso continue de surveiller la situation de près », a-t-il ajouté.
Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a brandi la menace d’une réponse ferme face à des « provocations, des manoeuvres (…) du Polisario encouragé par l’Algérie pour modifier le statut de cette zone » tampon, placée depuis le début des années 1990 sous la responsabilité des Nations unies. « Si l’ONU (…) n’est pas prête à mettre fin à ces provocations, (…) le Maroc assumera ses responsabilités et ne saura tolérer qu’un changement puisse intervenir dans cette zone », avait-il déclaré dimanche lors d’un point presse.
Vaste étendue désertique de 266 000 km², le Sahara occidental est le seul territoire du continent africain dont le statut post-colonial n’a pas été réglé.
Le Maroc en contrôle 80%, le Front Polisario 20%, séparés par un mur et une zone tampon contrôlée par les Casques bleus.
Jeune Afrique, le 03 avril 2018 à 08h42
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