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A l’heure où « Beyrouth, capitale du Liban, vient d’être quasi pulvérisée par une explosion mystérieuse » et où la crainte que cette horrible catastrophe ne soit que « le prélude d’un cataclysme prochain, que l’Occident, les États-Unis en tête, préparerait contre le Monde Arabe, pour achever d’assurer la SURVIE de leur enfant chéri, Israël, parachuté en Palestine, à la suite des Accords Sykes-Picot, et de la Déclaration Balfour »(*) nous rééditons ci-dessous un texte majeur, de Nadia Khost, touchant les fragiles équilibres de cet Orient sans cesse menacé. [ASI, 13/08/2020]
PAR NADIA KHOST | avril 2013
Article paru initialement le 20 JUIN 2013 sur le site personnel de la journaliste suisse Silvia Cattori
Traduit de l’Arabe par Anis el Abed, en avril 2013
Version originale: – المسيحية ابنة بلاد الشام الأصيلة
En rappelant le riche héritage culturel et les traditions de tolérance religieuse de son pays, l’intellectuelle syrienne Nadia Khost montre que la guerre qui est en train de ravager la Syrie n’est pas une guerre confessionnelle mais une utilisation de mercenaires fanatiques par Israël, l’Occident et ses alliés du Golfe pour démembrer un pays qui leur résiste. [SC]
http://www.silviacattori.net/IMG/jpg...ie_texte_1.jpg
« Et dis : Ô mon Seigneur, accroît mes connaissances ! » (2)
Le communiqué de l’Union des Musulmans Progressistes de Belgique mentionne : « Les
Musulmans Progressistes de Belgique demandent à la Belgique une position claire concernant les prêches sectaires qui incitent les jeunes à aller combattre auprès des rebelles en Syrie ».
Ceci pose une question : que veut dire le Jihad (guerre sainte, NdT), quelle est sa place, quelle relation entretient-il avec les forces influentes du système mondial ? Est-ce qu’il signifie une résistance aux forces impérialistes aux côtés des aspirations populaires et d’un projet politique social et culturel ? Ou bien se démarque-t-il du peuple, en exécutant des plans étrangers financés par des fonds étrangers ?
En Syrie le Jihad devrait entrer dans le 1er cas de figure et supposerait une orientation contre les ennemis israéliens et occidentalo-américains.
Dans le deuxième cas de figure, il se manifeste par des hordes de mercenaires qu’aucune morale ni tradition ne retient, et qui ignorent l’Histoire de l’islam et l’Histoire nationale.
Dans le parcours arabe moderne, l’ennemi a été le colon, et c’est là que s’est situé le front du Jihad. Le dénominateur commun entre la Révolution de Palestine, la Grande Révolution syrienne, la bataille de Jérusalem et nos guerres avec Israël, est : « la religion est pour Dieu, la patrie est pour tous ».
C’est de là qu’un chercheur a conclu, en parlant de ceux qui s’écartent de ce dénominateur commun : « Le déni par la pensée takfiriste (3) moderne de la présence d’une oumma (communauté NdT) musulmane depuis de longs siècles, signifie que pour ceux-là, ces siècles de lumières et de sciences se situaient dans l’ignorance « jahiliya » (période préislamique, NdT). Ces takfiristes influencent les jeunes, ignorants de la religion et de la philosophie, en s’appuyant sur leur révolte contre leurs conditions sociales. »
La recommandation de Omar ibn al Khattab (4) concerne, parmi les mesures de bonne conduite, le respect des moines, des femmes et des enfants. Et son refus de prier dans l’église de la Résurrection (à Jérusalem NdT), de peur qu’un ignorant ne prenne cela comme prétexte pour la détruire.
« Cherchez la connaissance jusqu’en Chine, s’il le faut », cette recommandation fondamentale du Prophète démontre que la bidaa (5) c’est l’occupation et la destruction des écoles, en témoigne le tournage de scènes où l’on incite les élèves à casser leurs pupitres et leurs écoles.
La Cause palestinienne est le but du Jihad, aucune autre ! C’est pourquoi il n’est envisageable pour aucun patriote ou musulman, pas même en rêve, de combattre avec une arme israélienne : l’arme de l’ennemi n’est pas neutre, elle est liée à son projet.
Cet héritage nous est transmis par le cheikh al Achmar (6), natif du quartier historique de Midane, (de Damas, NdT) un grand patriote qui a combattu en Palestine et qui désignait le véritable ennemi avec une grande clairvoyance, et par un cortège de résistants et de combattants arabes, Chukri al Asali, al Jabri, Hanano, Said el Aas, Sultan pacha el Atrache, Mreiwed, et Chukri al Kouatli, par les martyrs de la Guerre d’octobre 1973, et de la résistance à l’invasion du Liban. Donc, le but de la guerre contre la Syrie est-il islamique, ou sert-il le projet occidentalo-sioniste, qui consiste à démanteler la région sur des bases confessionnelles et ethniques ?
Des chercheurs renommés et des hommes politiques occidentaux ont identifié les buts de la guerre contre la Syrie, redoutant ses conséquences :
– Le parlementaire belge Laurent Louis (7) le 18 janvier 2013 : Le « soutien (de l’Occident) aux jihadistes en Syrie ne sert qu’à cacher des desseins stratégiques et économiques ».
– Le géopoliticien Aymeric Chauprade 27 nov 2012 (8) : « […] la crise syrienne a éclaté à cause de l’ingérence saoudienne et qatarie (soutenue par les ingérences française, britannique et américaine […] Du fait même de sa position centrale entre les gisements de production de l’Est (Irak, monarchies pétrolières) et la Méditerranée orientale, via le port de Tartous, qui ouvre la voie des exportations vers l’Europe, la Syrie est un enjeu stratégique de premier plan […], je pense que le régime syrien peut tenir longtemps [… ] car il n’est pas isolé [….] Deuxièmement, sa cohésion interne est forte […] troisièmement, le soutien de la Russie est ferme. Et le régime enfin n’est pas enclavé puisqu’il est lié à ses voisins irakien et iranien qui le soutiennent. »
– Le journaliste d’ investigation Jean Loup Izambert (9) : Les guerres « témoignent de la volonté des dirigeants des mêmes pays occidentaux – USA, Angleterre et France en principal – de passer outre le droit international pour piller les richesses des peuples, contrôler les grands axes de communication qu’ils jalonnent et y installer des régimes militaro-financiers. Ils bénéficient dans ces nouvelles guerres coloniales du soutien peu flatteur des dictatures pétro-religieuses du golfe Persique et de l’intervention du Fonds monétaire international. »
– Alain Chouet (10), (ancien chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE), contestant la décision française de livrer des armes à l’opposition syrienne « Dans le cas de la Syrie, nous armerions des groupes non représentatifs et reconnus par personne, si ce n’est par nous ! »
– Le colonel Alain Corvez (11) : « Après plus de deux ans d’assauts infructueux et de dizaines de milliers de morts la nouvelle Amérique a réalisé que le renversement du régime de Damas ne pourrait pas se faire sans une intervention militaire qui est désormais totalement écartée.
[…]
Le régime de Bachar El Assad a montré sa solidité et les élections prévues en 2014, sans doute sous contrôle international, diront si les Syriens se choisissent un autre président ou s’ils gardent l’actuel. Il y a fort à parier que l’actuel sortira grandi de la crise et que ses concitoyens lui demanderont de continuer à réformer le pays… »
Le but de cette guerre n’est donc pas la préservation de l’islam, mais bien celle des intérêts économiques et politiques colonialistes, loin des objectifs de ceux qui les réalisent, par les armes.
Il est utile de se souvenir des paroles de l’Islamiste Abdallah Azzam (12), qui fut assassiné suite à ses désaccords avec ses collègues : « faire porter les armes avant une longue éducation du groupe des fidèles est une affaire dangereuse : car ces hommes armés se transformeront en gangs qui menaceront la sécurité des gens. »
En relisant l’histoire de la lutte arabo-israélienne depuis ses débuts, il apparaît clairement que le danger sioniste englobe dans sa menace tous les Arabes, chrétiens et musulmans, toutes confessions confondues.
Des Donmeh (13) ont exécuté les martyrs du 6 mai1916 (14), chrétiens, chiites, sunnites, sans distinction. Les églises palestiniennes ont subi ce que l’occupant israélien a fait subir aux mosquées palestiniennes.
Les chrétiens et les musulmans ont résisté à l’entité sioniste de la même manière, le père Attallah Hanna (15) est de ceux-là.
L’ennemi de tous les Arabes est donc Israël et l’Occident colonialiste qui l’a créé et qui le soutient. Et c’est uniquement eux que l’on doit viser !
Le projet de l’Occident pour les Chrétiens d’Orient
Talal Arslan, interrogé par Marie-Ange Patrizio (16), à propos d’une liste de noms de chrétiens assassinés à Homs, répond : « Au Liban en 1975, un émissaire américain, Dean Brown, est venu ici comme représentant du président Gerald Ford. A mon père [Magid] qui était encore en vie, il a proposé en toute impertinence le projet de l’expulsion des chrétiens du Liban. Dean Brown lui a dit que les navires étaient prêts pour transporter les chrétiens au Canada, Brésil […] Ce projet n’est pas nouveau. Mais personne ne se souvient de ça.
Quelle est la place des chrétiens aujourd’hui au Liban ? Avant 1975, ils étaient 65% de la population libanaise ; aujourd’hui, les chrétiens y compris arméniens ne représentent pas plus de 29% de la population.
Si [les forces impérialistes] lancent cette campagne contre le patriarche Béchara Raï c’est parce que celui-ci sait très bien ce que veut dire cette expulsion, parce qu’il est au courant de l’existence de ce plan. L’occident doit savoir ça.
A l’heure où « Beyrouth, capitale du Liban, vient d’être quasi pulvérisée par une explosion mystérieuse » et où la crainte que cette horrible catastrophe ne soit que « le prélude d’un cataclysme prochain, que l’Occident, les États-Unis en tête, préparerait contre le Monde Arabe, pour achever d’assurer la SURVIE de leur enfant chéri, Israël, parachuté en Palestine, à la suite des Accords Sykes-Picot, et de la Déclaration Balfour »(*) nous rééditons ci-dessous un texte majeur, de Nadia Khost, touchant les fragiles équilibres de cet Orient sans cesse menacé. [ASI, 13/08/2020]
PAR NADIA KHOST | avril 2013
Article paru initialement le 20 JUIN 2013 sur le site personnel de la journaliste suisse Silvia Cattori
Traduit de l’Arabe par Anis el Abed, en avril 2013
Version originale: – المسيحية ابنة بلاد الشام الأصيلة
En rappelant le riche héritage culturel et les traditions de tolérance religieuse de son pays, l’intellectuelle syrienne Nadia Khost montre que la guerre qui est en train de ravager la Syrie n’est pas une guerre confessionnelle mais une utilisation de mercenaires fanatiques par Israël, l’Occident et ses alliés du Golfe pour démembrer un pays qui leur résiste. [SC]
http://www.silviacattori.net/IMG/jpg...ie_texte_1.jpg
« Et dis : Ô mon Seigneur, accroît mes connaissances ! » (2)
Le communiqué de l’Union des Musulmans Progressistes de Belgique mentionne : « Les
Musulmans Progressistes de Belgique demandent à la Belgique une position claire concernant les prêches sectaires qui incitent les jeunes à aller combattre auprès des rebelles en Syrie ».
Ceci pose une question : que veut dire le Jihad (guerre sainte, NdT), quelle est sa place, quelle relation entretient-il avec les forces influentes du système mondial ? Est-ce qu’il signifie une résistance aux forces impérialistes aux côtés des aspirations populaires et d’un projet politique social et culturel ? Ou bien se démarque-t-il du peuple, en exécutant des plans étrangers financés par des fonds étrangers ?
En Syrie le Jihad devrait entrer dans le 1er cas de figure et supposerait une orientation contre les ennemis israéliens et occidentalo-américains.
Dans le deuxième cas de figure, il se manifeste par des hordes de mercenaires qu’aucune morale ni tradition ne retient, et qui ignorent l’Histoire de l’islam et l’Histoire nationale.
Dans le parcours arabe moderne, l’ennemi a été le colon, et c’est là que s’est situé le front du Jihad. Le dénominateur commun entre la Révolution de Palestine, la Grande Révolution syrienne, la bataille de Jérusalem et nos guerres avec Israël, est : « la religion est pour Dieu, la patrie est pour tous ».
C’est de là qu’un chercheur a conclu, en parlant de ceux qui s’écartent de ce dénominateur commun : « Le déni par la pensée takfiriste (3) moderne de la présence d’une oumma (communauté NdT) musulmane depuis de longs siècles, signifie que pour ceux-là, ces siècles de lumières et de sciences se situaient dans l’ignorance « jahiliya » (période préislamique, NdT). Ces takfiristes influencent les jeunes, ignorants de la religion et de la philosophie, en s’appuyant sur leur révolte contre leurs conditions sociales. »
La recommandation de Omar ibn al Khattab (4) concerne, parmi les mesures de bonne conduite, le respect des moines, des femmes et des enfants. Et son refus de prier dans l’église de la Résurrection (à Jérusalem NdT), de peur qu’un ignorant ne prenne cela comme prétexte pour la détruire.
« Cherchez la connaissance jusqu’en Chine, s’il le faut », cette recommandation fondamentale du Prophète démontre que la bidaa (5) c’est l’occupation et la destruction des écoles, en témoigne le tournage de scènes où l’on incite les élèves à casser leurs pupitres et leurs écoles.
La Cause palestinienne est le but du Jihad, aucune autre ! C’est pourquoi il n’est envisageable pour aucun patriote ou musulman, pas même en rêve, de combattre avec une arme israélienne : l’arme de l’ennemi n’est pas neutre, elle est liée à son projet.
Cet héritage nous est transmis par le cheikh al Achmar (6), natif du quartier historique de Midane, (de Damas, NdT) un grand patriote qui a combattu en Palestine et qui désignait le véritable ennemi avec une grande clairvoyance, et par un cortège de résistants et de combattants arabes, Chukri al Asali, al Jabri, Hanano, Said el Aas, Sultan pacha el Atrache, Mreiwed, et Chukri al Kouatli, par les martyrs de la Guerre d’octobre 1973, et de la résistance à l’invasion du Liban. Donc, le but de la guerre contre la Syrie est-il islamique, ou sert-il le projet occidentalo-sioniste, qui consiste à démanteler la région sur des bases confessionnelles et ethniques ?
Des chercheurs renommés et des hommes politiques occidentaux ont identifié les buts de la guerre contre la Syrie, redoutant ses conséquences :
– Le parlementaire belge Laurent Louis (7) le 18 janvier 2013 : Le « soutien (de l’Occident) aux jihadistes en Syrie ne sert qu’à cacher des desseins stratégiques et économiques ».
– Le géopoliticien Aymeric Chauprade 27 nov 2012 (8) : « […] la crise syrienne a éclaté à cause de l’ingérence saoudienne et qatarie (soutenue par les ingérences française, britannique et américaine […] Du fait même de sa position centrale entre les gisements de production de l’Est (Irak, monarchies pétrolières) et la Méditerranée orientale, via le port de Tartous, qui ouvre la voie des exportations vers l’Europe, la Syrie est un enjeu stratégique de premier plan […], je pense que le régime syrien peut tenir longtemps [… ] car il n’est pas isolé [….] Deuxièmement, sa cohésion interne est forte […] troisièmement, le soutien de la Russie est ferme. Et le régime enfin n’est pas enclavé puisqu’il est lié à ses voisins irakien et iranien qui le soutiennent. »
– Le journaliste d’ investigation Jean Loup Izambert (9) : Les guerres « témoignent de la volonté des dirigeants des mêmes pays occidentaux – USA, Angleterre et France en principal – de passer outre le droit international pour piller les richesses des peuples, contrôler les grands axes de communication qu’ils jalonnent et y installer des régimes militaro-financiers. Ils bénéficient dans ces nouvelles guerres coloniales du soutien peu flatteur des dictatures pétro-religieuses du golfe Persique et de l’intervention du Fonds monétaire international. »
– Alain Chouet (10), (ancien chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE), contestant la décision française de livrer des armes à l’opposition syrienne « Dans le cas de la Syrie, nous armerions des groupes non représentatifs et reconnus par personne, si ce n’est par nous ! »
– Le colonel Alain Corvez (11) : « Après plus de deux ans d’assauts infructueux et de dizaines de milliers de morts la nouvelle Amérique a réalisé que le renversement du régime de Damas ne pourrait pas se faire sans une intervention militaire qui est désormais totalement écartée.
[…]
Le régime de Bachar El Assad a montré sa solidité et les élections prévues en 2014, sans doute sous contrôle international, diront si les Syriens se choisissent un autre président ou s’ils gardent l’actuel. Il y a fort à parier que l’actuel sortira grandi de la crise et que ses concitoyens lui demanderont de continuer à réformer le pays… »
Le but de cette guerre n’est donc pas la préservation de l’islam, mais bien celle des intérêts économiques et politiques colonialistes, loin des objectifs de ceux qui les réalisent, par les armes.
Il est utile de se souvenir des paroles de l’Islamiste Abdallah Azzam (12), qui fut assassiné suite à ses désaccords avec ses collègues : « faire porter les armes avant une longue éducation du groupe des fidèles est une affaire dangereuse : car ces hommes armés se transformeront en gangs qui menaceront la sécurité des gens. »
En relisant l’histoire de la lutte arabo-israélienne depuis ses débuts, il apparaît clairement que le danger sioniste englobe dans sa menace tous les Arabes, chrétiens et musulmans, toutes confessions confondues.
Des Donmeh (13) ont exécuté les martyrs du 6 mai1916 (14), chrétiens, chiites, sunnites, sans distinction. Les églises palestiniennes ont subi ce que l’occupant israélien a fait subir aux mosquées palestiniennes.
Les chrétiens et les musulmans ont résisté à l’entité sioniste de la même manière, le père Attallah Hanna (15) est de ceux-là.
L’ennemi de tous les Arabes est donc Israël et l’Occident colonialiste qui l’a créé et qui le soutient. Et c’est uniquement eux que l’on doit viser !
Le projet de l’Occident pour les Chrétiens d’Orient
Talal Arslan, interrogé par Marie-Ange Patrizio (16), à propos d’une liste de noms de chrétiens assassinés à Homs, répond : « Au Liban en 1975, un émissaire américain, Dean Brown, est venu ici comme représentant du président Gerald Ford. A mon père [Magid] qui était encore en vie, il a proposé en toute impertinence le projet de l’expulsion des chrétiens du Liban. Dean Brown lui a dit que les navires étaient prêts pour transporter les chrétiens au Canada, Brésil […] Ce projet n’est pas nouveau. Mais personne ne se souvient de ça.
Quelle est la place des chrétiens aujourd’hui au Liban ? Avant 1975, ils étaient 65% de la population libanaise ; aujourd’hui, les chrétiens y compris arméniens ne représentent pas plus de 29% de la population.
Si [les forces impérialistes] lancent cette campagne contre le patriarche Béchara Raï c’est parce que celui-ci sait très bien ce que veut dire cette expulsion, parce qu’il est au courant de l’existence de ce plan. L’occident doit savoir ça.
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