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Il était une fois Cyria : L’héroïne méconnue de la résistance algérienne. Une page d’histoire et d’héroïsme de la femme

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  • Il était une fois Cyria : L’héroïne méconnue de la résistance algérienne. Une page d’histoire et d’héroïsme de la femme

    Histoire : Il était une fois Cyria : L’héroïne méconnue de la résistance algérienne
    Une page d’histoire et d’héroïsme de la femme algérienne venait de s’ouvrir…


    elmoudjahid.com

    PUBLIE LE : 12-08-2020




    Au moins quatre personnes sont mortes, vendredi, dans un attentat contre une mosquée de la capitale afghane, le deuxième en moins de deux semaines. «D'après nos informations initiales, des explosifs placés à l'intérieur de la mosquée ont été actionnés pendant la prière du vendredi», a déclaré Tariq Arian, un porte-parole du ministère.
    L'imam qui officiait ainsi que trois fidèles ont été tués et huit autres personnes blessées, a-t-il ajouté. Le ministère de la Santé a confirmé les quatre morts. L'attentat, le deuxième contre une mosquée de Kaboul en moins de deux semaines, n'a pas encore été revendiqué. Le 3 juin, un imam reconnu pour ses discours polémiques avait été tué avec un fidèle dans une mosquée attenante à la Zone verte, quartier central de Kaboul abrité derrière de hauts murs en béton dans lequel se trouvent la plupart des ambassades et institutions étrangères. L'explosion avait été revendiquée par le groupe Etat islamique. Les mosquées sont fréquemment ciblées en Afghanistan, où sévit un conflit vieux de 40 ans. En octobre dernier, 62 fidèles étaient morts et plus de 30 avaient été blessés dans un attentat contre une mosquée du Nangarhar (Est). Si elle échappe aux combats qui ravagent les campagnes, Kaboul est toutefois fréquemment ciblée par des attentats. La violence a diminué en Afghanistan depuis le 24 mai, lorsque les talibans ont décrété un cessez-le-feu de trois jours pour les fêtes de l'Aïd. Les insurgés n'ont cependant pas prolongé la trêve, malgré de nombreuses demandes du gouvernement afghan, et ont repris leurs attaques contre les forces de sécurité.

    D’abord il faut bien convenir d’une chose : par sa bravoure face à l'adversité sous toutes ses formes, la femme algérienne a toujours été à la pointe du combat. Très nombreux sont les exemples de courage et de témérité par lesquels elle s'est illustrée à travers les âges. C'est que, mue par une logique très ancienne -millénaire dirions-nous- de résistance, elle a, depuis la lointaine Numidie, spontanément et activement pris part à toutes les luttes de ses frères d'armes, et relevé moult défis des plus inouïs. Cette opiniâtre résistance de toutes les époques de l'histoire de notre pays devrait être perçue aujourd'hui comme une volonté farouche de façonner son propre destin, au lieu de le subir avec résignation. .
    C'est pourquoi, aujourd’hui, non seulement l'émancipation féminine en Algérie ne doit plus rester un vain mot, mais devrait s'inscrire plutôt comme une logique irréversible, dont les bénéficiaires ne peuvent être que les femmes elles-mêmes, ainsi que leurs compagnons de toujours, les hommes. Ici, et pour sortir des sentiers battus, voici un exemple -parmi tant d'autres qui se comptent par centaines- de femmes de défi méconnues à travers l'histoire multiséculaire de notre pays. Et cet exemple n’est autre que celui de Cyria.
    Méconnue de la résistance algérienne à travers l’histoire, comme l’est l’histoire ancienne de notre pays d’une manière générale -une histoire par ailleurs souvent falsifiée par les ennemis d’hier et d’aujourd’hui de l’Algérie- Cyria fut pourtant cette grande dame, héroïne de surcroit, qui fit face aux légions romaines du général Théodose vers 371 durant la révolte de son frère Firmus, bien après le soulèvement de Tacfarinas, un autre héros du temps du roi Juba II.
    Il faut dire que dans leur progression à travers le territoire, les troupes romaines eurent à affronter de nombreuses tribus qui s’étaient rassemblées à l’appel de Cyria. Les Numides de cette époque, lassés par les humiliations qu’ils subissaient, nourrissaient tous une haine viscérale de ce qui s’apparentait aux Romains.

    Une page d’histoire et d’héroïsme de la femme algérienne venait de s’ouvrir…

    La jeune femme était une amazone intrépide. Elle avait une belle allure, une solide constitution physique, un esprit ferme. Elle était indomptable comme le furent, bien plus tard, les héroïnes de la Révolution algérienne. Bien campée sur un coursier et les cheveux flottant en l’air, elle allait d’un groupe à l’autre pour haranguer et communiquer à ses guerriers son ardeur et sa détermination.
    Les troupes romaines venaient de franchir et quitter les hautes montagnes de l’«Ancorarius» (Ouarsenis) pour se diriger vers «Auzia» -aujourd'hui Sour El Ghouzlane- où tous les chemins et défilés étaient bien quadrillés par les troupes numides. Dès l’apparition des premières colonnes des légionnaires romains, Cyria tira son glaive de son fourreau et, en hurlant, lança son cheval au galop. Toute sa cavalerie s’ébranla sur ses traces avec fougue et impétuosité pour affronter l’ennemi romain.
    Après une première charge héroïque, les troupes numides commandées par cette grande guerrière se retrouvèrent aux prises avec les légions romaines. Harcelées de partout, les troupes d’invasion ne résistèrent pas longtemps face aux attaques numides. Dominées et battues, elles se replièrent dans le désordre pour ensuite se reconstituer plus loin.
    Deux autres tentatives romaines s’ensuivirent qui furent repoussées avec de lourdes pertes. Dans l’impossibilité d’entreprendre une percée à travers les détachements commandés par la jeune numide, le général Théodose ordonna le repli et dut battre en retraite. Il rebroussa chemin et s’arrêta à «Mazuca» (aujourd'hui Mazouna) pour se remettre de ses émotions et panser ses blessures.
    Ainsi grâce à Cyria, la résistante numide, à l'image de Jugurtha, une page d’histoire et d’héroïsme de la femme algérienne venait de s'ouvrir. Elle sera suivie par plusieurs autres pages tout aussi glorieuses de la résistance algérienne, en l’occurrence féminine, à travers l'histoire.

    Kamel Bouslama

  • #2
    Merci d'avoir évoqué cette page d'histoire méconnue. La résistance et non la soumission est la seule payante et l'unique voie pour recouvrer dignité et liberté. Les femmes ne sont pas à négliger ou à sous-estimer et forme la moitié de la nation.

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    • #3
      Cet article devra être dans la section 'Histoire''.
      Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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      • #4
        De rien Elghifari,

        Il est bien de relater des histoires méconnues à ce jour et ce qui est intéressant c'est qu'il ait été publié par elmoudjahid , un média étatique .

        El_Hour1, j'ai visé une plus grande audience dans cette rubrique

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