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MAROC: Covid-19: Horreurs dans les hôpitaux cannabis, rats absence de médecins et de médicaments,...

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  • MAROC: Covid-19: Horreurs dans les hôpitaux cannabis, rats absence de médecins et de médicaments,...

    "أهوالٌ " في مستشفيات "كورونا".. حشيشٌ وجرذان وغيابٌ للأطّباء والأدوية

    السبت 15 غشت 2020 -

    تتوالى نداءاتُ "الاستغاثة" من مواطنين مغاربة مصابين بـ"كوفيد-19" من داخلِ غُرفِ "العلاجِ" التي تحوّلت إلى ما يشبهُ "زنازين" لا تتوفّر فيها أبسط شُروط "الحياة"، حيث يُعاني المرضى من غيابٍ تامّ للأطباء والأدوية، كما أصبحت هذه "المراكز" الاستشفائية الخاصّة بالمصابين بكورونا تُشكّل "مأوى" للصّراصير والجرذان

    يحكي أحد المرضى بـ"كوفيد-19" كانَ يرقد في مستشفى سيدي يحيى الميداني أنّ "رحلة العذاب" قد بدأت مباشرة بعد تشخيصِ إصابتهِ بفيروس كورونا، ونقله إلى مستشفى سيدي يحيى الميداني، موردا أنّه "لا يوجد طبيب يتابعُ حالات المرضى الذين تركوا لحالهم دون أيّ متابعة طبّية


    وفي وقتٍ سابقٍ، نقلت التجانية فرتات، المديرة السابقة لأكاديمية التربية الوطنية والتكوين بالرباط، شهادات صادمة حول معاناتها بسبب إصابتها بفيروس "كورونا"، وقالت بعدما تمّ نقلها إلى مستشفى سيدي يحيى: "عند مدخل المشفى، يوجد العديد من الأشخاص يتحدثون إلى مسؤول ويخبروه أن لا علاج بالداخل، وأن كل ما يفعلونه هو النوم والأكل

    وأضافت فرتات في شهادتها: "داخل المستشفى أدركتُ بسرعة أن النّاس يأكلون وينامون فقط. لا توجد متابعة طبية مثل مراقبة درجة الحرارة أو ضغط الدم. لا شيء

    وقال أحد مرضى "كوفيد-19": "بعد إجراء اختبار فيروس كورونا لزوجتي، الذي تحدّد ثمنه في 800 درهم، جاءت نتيجة الفحص إيجابية. في ذلك الوقت، جاء المقدّم والقائد، ونُقلت إلى مستشفى مولاي عبد الله في سلا في غرفة عادية بدون عناية مركزة، وتفاقمتْ حالتها، وفي اليوم التالي وُضعت في العناية المركزة، لأنها لم تعد قادرة على التنفس". وأضافَ المتحدّث، في تصريح لجريدة هسبريس ، قائلا: "لم يتم فحصي في المستشفى العام إلا بعد يوم من دخول زوجتي الحامل، وكان ذلك مجّاناً. وبعد يومين، في 27 يوليوز، تم نقلي إلى مستشفى مولاي عبد الله. تم وضعي في غرفة مع دبلوماسي كاميروني. لقد كانت قذرة للغاية، ومنعنا من مغادرة الردهة، وكان هناك الكثير من الأوساخ. لم يكن هناك طبيب لمدة 6 أيام"، ولم يتلق أيّ علاج


    بعد أيّامٍ قضاها في مستشفى مولاي عبد الله بدون أيّ متابعة طبّية، تقرّر نقله إلى المستشفى الميداني سيدي يحيى الغرب. وعند وصوله في منتصف الليل، يصف المتحدّث "الأجنحة" المخصّصة للمرضى قائلا: "أسوارٌ عالية جدًا كما في السّجون، كثير من الناس. كان المكان ضخمًا، وهناكَ أكثر من 15 شخصًا في كل غرفة. (...) كان الجوُّ حارًا والجرذان والصراصير تتجوّل في الليل

    وأكّد المتحدّث في شهادتهِ لهسبريس أنه "كان هناك حشيش يباع داخلَ المستشفى. لم تظهر على أحد أيّ أعراض، فهناك من كان يلعبُ كرة القدم، وكان آخرون يصرخون، ناهيك عن السرقات في الليل". وأوضح أن "المستشفى تم تقسيمه إلى قسمين، أحدهما للمدنيين والآخر للجنود". وبحسب قوله، كان لدى الجنود كل ما يحتاجون إليه من أطباء وأدوية، وكانوا يتلقون علاجهم لمدة 6 أيام

    وأورد المتحدّث ذاته: "يقولون إن هناك 24 طبيبا مدنيا و54 جنديا .. هناك طبيب واحد وثلاث ممرضات، لم يأتِ أحد لرؤيتنا


    هسبريس



  • #2
    Version française
    hespress 13 Août 2020

    L’hôpital de campagne de Sidi Yahya destiné à l’accueil des porteurs asymptomatiques du coronavirus a des airs de « prison » et les personnes qui y sont accueillies sont en « danger ». C’est le constat amer livré par un ancien pensionnaire de cette structure, qui y a été transféré après avoir été diagnostiqué positif au covid-19. Absence de médecins, drogue, rats et cafards, des patients livrés à eux-mêmes, voilà comment il décrit son expérience.

    Un ancien porteur du coronavirus a raconté à Hespress Fr l’enfer de son périple après avoir été diagnostiqué positif au coronavirus, et son séjour à l’hôpital de campagne de Sidi Yahya où selon lui il n’y avait pas de médecin et les patients étaient livrés à eux-mêmes. Son premier séjour à l’hôpital, il l’avait effectué à Moulay Abdellah de Salé avant son transfert.

    Ce qu’a raconté Tijania Fertat est vrai

    Il y a quelques jours, une autre covidienne, Tijania Fertat, ancienne directrice de l’AREF de Rabat, racontait son expérience dans ce même hôpital et le ministère de la Santé publiait aussitôt un démenti expliquant point par point que le témoignage de cette dame était faux.

    Tijania Fertat a publié un nouveau texte dans lequel elle réaffirme tous ses propos et déclare avoir vécu une expérience exécrable, un cauchemar dans cet hôpital. « Tout ce qu’a dit Tijania Fertat est vrai à un million pour cent. Elle était avec nous », a affirmé notre source en racontant son expérience. « Je viens de sortir à 3 heures du matin, et là, j’ai dû aller voir un psy pour parler et évacuer », nous dit-elle.

    En juillet, le jeune homme qui a préféré garder l’anonymat affirme avoir ressenti une fièvre anormale l’ayant cloué au lit pendant trois jours. « J’étais sûr que c’était le covid », a-t-il déclaré, mais aucun des interlocuteurs qu’il a eus ne l’a pris au sérieux.

    « J’ai appelé le SAMU, ils m’ont dit qu’il fallait attendre 72 heures et que c’était peut-être juste une grippe. Je leur ai dit que j’étais sûr de moi d’autant plus que ma femme est enceinte de 8 mois et demi et je ne pouvais pas prendre de risques », a-t-il ajouté, affirmant que SOS médecins (secteur privé) ont refusé de venir le voir et lui ont conseillé de prendre un antibiotique car c’était « juste une grippe ».

    Mais après avoir pris des antibiotiques, son état s’est amélioré au 4ème jour a-t-il poursuivi, sauf qu’une semaine plus tard, son épouse avait développé les mêmes symptômes et des difficultés à respirer.

    A Rabat, « la première clinique nous a dit que c’était juste par rapport à la grossesse, la deuxième clinique nous a dit la même chose, arrivés à la troisième, la pneumologue nous a dit que c’était le covid-19 et qu’il fallait faire le test », raconte le jeune homme qui venait de sortir de l’hôpital de Sidi Yahya à 3 heures du matin, le même jour où nous avons recueilli son témoignage.

    Après avoir fait le test du coronavirus pour son épouse, un test qu’il a payé 800 dirhams dans un laboratoire privé, il s’est révélé positif. « A ce moment là, le Moqaddem et le Caid sont venus, et on l’a emmenée à l’hôpital Moulay Abdellah de Salé dans une chambre normale sans réanimation. Son état s’est aggravé et le lendemain elle a été placée en réanimation parce qu’elle n’arrivait plus à respirer ».

    Ce n’est que le lendemain de l’admission de sa femme enceinte qu’il a subi un test du coronavirus à l’hôpital public, gratuitement, et deux jours plus tard, le 27 juillet, qu’il a été emmené à l’hôpital Moulay Abdellah. Il a été placé dans une chambre avec un diplomate camerounais. « c’était très très sale, on était interdit de sortie au couloir et il y avait beaucoup de saletés. Il n’y avait pas de médecin pendant 6 jours » et personne n’a eu de traitement.

    « Ce n’est qu’au 6ème jour qu’on a vu un médecin qui nous a donné le traitement et c’était pas la boite, seulement un comprimé », a-t-il précisé. Pendant ce temps, lui, avait réussi à se procurer le traitement par ses propres moyens et avait commencé à le prendre. Il s’est avéré que c’était le même que celui administré par les autorités.

    Transfert à l’hôpital de Sidi Yahya

    « C’est à minuit et deux heures du matin qu’ils hurlaient +Transfert+ comme si on était en prison (…) au 7ème jour, j’entendais mon nom: Transfert à Sidi Yahya. On nous a dit qu’il y avait plus d’espace, que c’était sympa et qu’il y avait des médecins ».

    Arrivé à Sidi Yahya au beau milieu de la nuit, il décrit des pavillons réservés aux patients, des murs très hauts comme dans les prisons, beaucoup de monde. « C’était immense, il y avait plus de 15 personnes par chambre. (…) Il faisait très très chaud » et des « rats, des cafards » qui se promenaient la nuit.

    Le lendemain à son réveil, encore plus de monde, beaucoup de bruit, et des femmes qui s’organisaient « comme les gangs » et qui faisaient régner « la loi du plus fort« . « Il y avait du shit qui se vendait là-bas, c’était incroyable. Personne n’avait aucun symptôme, ça jouait au foot, ça criait, ça dansait sans parler des vols le soir. Des personnes ont même eu des crises de nerfs incroyables… ».

    Interrogé sur l’accueil par les médecins, notre source affirme qu’« il n’y avait rien du tout » alors que les militaires « avaient tout ce qu’ils voulaient » et « les civils, nous, on avait rien du tout ». « L’hôpital était divisé en deux, un partie pour les civils et l’autre pour les militaire », explique-t-il. Selon lui, les militaires avaient tout le nécessaire, médecins et médicament, prenaient leur traitement de 6 jours et pouvaient sortir.

    Au 8ème jour (et 4ème jour de son traitement, ndlr), « tout le monde a commencé à crier et à manifester là-bas, c’est là qu’un médecin arrive, un seul médecin, qui a nous a dit qu’il fallait qu’on fasse un ECG sauf que la machine, elle, ne marche pas donc on l’a pas fait ».

    Le lendemain un colonel, médecin chef vient nous voir et s’excuse en affirmant que les médecins qui étaient là étaient civils et qu’ils ne lui disaient rien, « c’est là qu’il nous ont distribué le médicament, une boite avec le traitement sur 9 jours » et plus aucun médecin n’est revenu pendant 4 jours dans les mêmes conditions et dans la panique des patients.

    Pendant ce temps, une nourriture « dégueulasse » leur était servie « le petit déjeuner à 11 heures, le déjeuner vers 16 heures 30 et le dîner à minuit », tout cela dans le bruit, les cris, les femmes qui se disputaient, les crises de nerfs de certains et les voleurs. « On ne dormait pas », a-t-il dit.

    Après avoir manifesté « c’est la qu’on m’a dit qu’ils allaient me faire le test avec 15 personnes le lendemain ». « J’ai fait le test vendredi dernier (le 7 août) il s’est révélé négatif le dimanche matin. On a rien voulu me dire, c’est moi qui ai appelé l’institut national d’hygiène pour avoir le résultat. J’ai appelé le colonel et tout le monde, toutes les interventions possibles sur place ou à l’extérieur et c’est là qu’on m’a dit qu’ils allaient me faire sortir ».

    C’est donc lundi à 3 heures du matin que la fin de son séjour devait être possible mais ce n’était toujours pas la fin de son calvaire. « Alors que je dormais, on m’appelle et on me dit +tu as 5 minutes pour sortir+. Je suis sorti, il pleuvait. Mais le temps que je sorte, ils avaient déjà donné ma place à quelqu’un d’autre et j’ai dû attendre encore une heure ». Puis un médecin chef est arrivé et lui a dit qu’il n’allait plus sortir.

    « Je lui ai dit que je suis négatif avec des personnes positives et que cela n’avait pas de sens », mais cela n’aura pas suffit à convaincre le médecin et le jeune homme est resté dans la cour sous la pluie à attendre au loin pour ne pas se mêler aux autre personnes atteintes du coronavirus.

    « Le lendemain (mardi 11 août), il n’y avait personne pour prendre de décision alors que 60 personnes devaient sortir. Ils n’ont pas voulu nous faire sortir, n’ont pas voulu nous signer les papiers », nous confie-t-il.

    Par ses propres moyens et après avoir passé plusieurs coups de téléphones notamment au gouverneur, le jeune homme s’est fait envoyer une ambulance de la province de Rabat pour pouvoir sortir de cet hôpital. Alors que l’ambulance est arrivée mardi à 17 heures, ce n’est qu’à minuit qu’il a été « désinfecté » et « ils m’ont encore laissé poiroter pendant deux heures en me demandant qui j’étais. Ils ne savaient même pas que j’étais dans l’hôpital. Je n’ai pu sortir qu’à 3 heures du matin et avant qu’on ne sorte, les médecins militaires et civils se sont bagarrés devant les gens ».

    Dans cet hôpital, « ils disent qu’il y a 24 médecins civils et 54 militaires… il y a 1 médecin et trois infirmiers« , a-t-il dit Les médecins civils et militaires « ils ne soignent que les militaires, ils ne viennent pas nous voir nous », ajoute-t-il amer.

    Notre source tient à préciser que ce qu’elle raconte ne concerne que l’hôpital de Sidi Yahya. « Ma femme a super bien été traitée et j’ai des amis qui étaient à Benslimane et Benguerrir qui ont eu 6 jours de traitement, le 7ème ils pouvaient sortir. Nous on était dans un endroit où personne ne sait ce qui se passe, il n’y avait pas d’inspection. (…) Personne ne rentre là-bas, personne du ministère, parce qu’il est loin, dans une forêt ».

    « Les gens sont en train de souffrir, ils dépriment, c’est catastrophique. On buvait de l’eau chaude, du pain vieux de deux trois jours, on était obligés de donner 20 dirhams par ci 40 dirhams par là pour qu’on nettoie notre place », dénonce notre interlocuteur, qui insiste « les gens là-bas n’en peuvent plus, alors même que « certaines personnes sont âgées, asthmatiques…et ont les oblige à subir ces atrocités ».


    hespress

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    • #3
      Combattons la covid19 en respectant les mesures barrières !

      Raison de plus pour respecter strictement les mesures barrières et éviter, ainsi, les hôpitaux aussi bien pour vous que pour vos proches !! oeilfermé
      Le Sage

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      • #4
        vous croyez que le maroc c est la suede ? le maroc est un pays sous developpe ,il vaut mieux ne pas tomber malade sinon vous etes cuits.
        les gens fortunes au maroc ne vont jamais dans les hopitaux public mais dans les cliniques privees.

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        • #5
          Personne n'a le droit de tomber malade au Maroc.

          Meme les nantis du makhzen et les riches qui se soignaient en France notamment sont coincés mais ils sont capables de réquisitionner des médecins soit par l'argent soit par le pouvoir

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