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Complots et complicités à l’intérieur de l’Administration Le lourd aveu du Président

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  • Complots et complicités à l’intérieur de l’Administration Le lourd aveu du Président

    Il y’a des forces d’inertie qui œuvrent contre la stabilité du pays et espèrent toujours parvenir à une situation de chaos ». Un aveu de poids, qui doit donner à réfléchir, surtout à une partie d’une classe politique, dont certains membres nourrissent l’ambition d’accéder aux commandes de l’Algérie.

    Une dénonciation certes exprimée par le président de la République, doté de tous les pouvoirs lui permettant de déclarer la « guerre » à ces multiples groupes de pression ayant prospéré durant l’ère Bouteflika, et à leur réseaux mafieux qui sont arrivés à infiltrer l’appareil bureaucratique, mais qui ne doit en aucun cas justifier les positions figées, à la limite de l’opportunisme, de certaines personnalités politiques, dont l’attitude dans de pareilles circonstances frise l’omerta.

    Abdelmadjid Tebboune aura saisi l’opportunité que lui offrait la rencontre gouvernement-walis, pour montrer la voie et éclaircir les enjeux actuels. Mais tenu par des dispositions de réserve liées à son statut de chef d’Etat, il ne pouvait pas aller au-delà du discours global.

    En ce sens, il aura tout dit. Aux responsables à tous les niveaux, aux partis politiques, même ceux de l’opposition, d’afficher leurs intentions, en s’inscrivant dans une démarche patriotique. « Il y’a un complot contre la stabilité du pays », a reconnu le président de la République. Que faut-il de plus pour que tout le monde cesse enfin de regarder ailleurs ?

    Le pays est visé. Tous les Algériens le savent, y compris ceux qui ne portent pas Tebboune dans leur cœur. Les tentatives de Somalisation ou d’Afghanisation de l’Algérie ne datent pas d’hier, et à chaque fois que les choses s’aggravent, toutes les voix se taisent. Lorsque le président de la République relève publiquement l’existence de « complicités à l’intérieur de l’Administration et que des enquêtes dans ce sens sont en cours », ce n’est pas à lui seul d’agir ou uniquement les services chargés des enquêtes, les intellectuels, les leaders ou ceux qui prétendent l’être, les capitaines d’industrie et les faiseurs d’opinions sont appelés à reléguer leurs divergences et leurs ressentiments purement égoïstes, pour faire de « l’Algérie avant tout », une dynamique politique.

    Pour que ces enquêtes, qui visent à savoir « qui fait quoi ?, « qui bloque » et pour « quel objectif » aboutissent, il faudrait l’implication de tout le monde. « Les gens que la stabilité n’arrange pas » ne pourront pas être neutralisés, si au niveau inférieur des responsabilités, la corruption et le laisser-aller demeurent des pratiques courantes. Combien d’opérations conjoncturelles appelées « mains propres » a connu l’Algérie ?

    Des dizaines, et aucune d’elles n’a été affranchie des querelles de clans et des règlements de comptes. Aujourd’hui, Abdelmadjid Tebboune a donné le signal. Aux différents corps étatiques particulièrement, de s’engager dans l’épreuve avec un état d’esprit de militant et non de salarié, pour qui la responsabilité s’arrête au fonctionnariat. En évoquant le cas Ali Haddad et l’affaire des 10 millions de dollars payés à un lobbyiste américain dans le but que celui-ci déclenche la pression sur l’Etat algérien, le président de la République attend que toute la vérité soit dite au peuple algérien pour qu’il sache. A qui incombe cette mission ? Certainement pas à Abdelmadjid Tebboune.

    Ce dernier, qui a tenu à rassurer que l’assainissement se fera dans le respect des lois et loin de la « chasse aux sorcières, a laissé la porte ouverte à tous ceux qui se repentissent avant qu’il ne soit trop tard. Mais les responsables, qui sont derrière le blocage des primes destinées au personnel de la santé sont-ils prêts à le faire ? Ce n’est pas évident. Dans une conjoncture pareille, leur agissement est synonyme à un « acte de guerre ».

    Mohamed Mebarki

    13 août 2020 L'Est Républicain

  • #2
    Citation : "Lorsque le président de la République relève publiquement l’existence de « complicités à l’intérieur de l’Administration et que des enquêtes dans ce sens sont en cours », ce n’est pas à lui seul d’agir ou uniquement les services chargés des enquêtes, les intellectuels, les leaders ou ceux qui prétendent l’être, les capitaines d’industrie et les faiseurs d’opinions sont appelés à reléguer leurs divergences et leurs ressentiments purement égoïstes, pour faire de « l’Algérie avant tout », une dynamique politique."

    "L'Algérie avant tout !" Bien dit !

    La "démocratie" a l'occidental est un leurre.

    Chaque pays doit créer sa propre démocratie.

    L'Algérie est visée depuis très longtemps par la révolution colorée qui a trompé les égyptiens, les syriens, les libyens, les ukrainiens, les polonais, les tchèques, les serbes, les afghans...etc...

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    • #3
      @Elguifari

      Chaque pays doit créer sa propre démocratie.
      Dans ce cas quelle démocratie vous adhérer?
      Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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      • #4
        Citation :
        Dans ce cas quelle démocratie vous adhérer?


        La démocratie participative peut paraît être la plus directe.

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