Les deux détenus du hirak, Fares Kahiouche et Hamada Khatibi, ont été condamnés en appel, le 3 août, à une peine d’un an de prison ferme par le tribunal de Bou Saâda (M’sila), à la suite de publications sur Facebook, a appris El Watan, auprès de Me Halima Abderrahmane, membre du collectif de défense.
Il s’agit d’une confirmation de la condamnation à un an de prison ferme prononcée par le tribunal de Bou Saâda en première instance. Le procureur avait demandé l’aggravation des peines contre les détenus Fares Kahiouche et Hamada Khatibi lors du procès en appel. En première instance, le parquet avait requis deux ans de prison ferme.
Les deux militants Fares Kahiouche et Hamada Khatibi sont poursuivis, selon leur avocate, pour «outrage à la personne du président de la République», «outrage à corps constitués» et «publication pouvant porter atteinte à l’intégrité nationale».
«Les dossiers de Hamada Khatibi et Fares Kahiouche, le plus jeune détenu du hirak (19 ans), sont vides», a assuré Me Halima Abderrahmane, dénonçant des articles de loi élastiques en matière de liberté d’expression et du droit à la critique.
Le collectif de défense va se pourvoir prochainement en cassation, selon notre interlocutrice. Hamada Khatibi, qui animait une page Facebook, et Fares Kahiouche avaient été arrêtés dans la soirée du lundi 13 avril, puis présentés mercredi 15 avril devant le procureur du tribunal de Bou Saâda et placés ensuite en détention provisoire.
Leur procès était programmé pour 22 avril dernier, en pleine période de confinement sanitaire. Mais ils ont refusé de participer à un procès par vidéoconférence, contraignant le tribunal de Bou Saâda à renvoyer leur procès à plusieurs reprises.
Depuis quelques mois, la justice a multiplié les poursuites judiciaires et les condamnations de militants du hirak, d’opposants politiques, de journalistes et de blogueurs, le pouvoir cherchant à enrayer le retour du mouvement populaire au moment où s’amorce le déconfinement.
La plupart des poursuites s’appuient sur une nouvelle réforme du code pénal, adoptée à la hâte le 22 avril en pleine crise sanitaire due à la Covid-19.
Le nouveau code pénal a été vivement critiqué par les défenseurs des droits de l’homme. Plusieurs ONG des droits humains algériennes et internationales ont appelé, en avril dernier, les autorités algériennes à la libération «immédiate» des détenus politiques et d’opinion.
EL WATAN
Il s’agit d’une confirmation de la condamnation à un an de prison ferme prononcée par le tribunal de Bou Saâda en première instance. Le procureur avait demandé l’aggravation des peines contre les détenus Fares Kahiouche et Hamada Khatibi lors du procès en appel. En première instance, le parquet avait requis deux ans de prison ferme.
Les deux militants Fares Kahiouche et Hamada Khatibi sont poursuivis, selon leur avocate, pour «outrage à la personne du président de la République», «outrage à corps constitués» et «publication pouvant porter atteinte à l’intégrité nationale».
«Les dossiers de Hamada Khatibi et Fares Kahiouche, le plus jeune détenu du hirak (19 ans), sont vides», a assuré Me Halima Abderrahmane, dénonçant des articles de loi élastiques en matière de liberté d’expression et du droit à la critique.
Le collectif de défense va se pourvoir prochainement en cassation, selon notre interlocutrice. Hamada Khatibi, qui animait une page Facebook, et Fares Kahiouche avaient été arrêtés dans la soirée du lundi 13 avril, puis présentés mercredi 15 avril devant le procureur du tribunal de Bou Saâda et placés ensuite en détention provisoire.
Leur procès était programmé pour 22 avril dernier, en pleine période de confinement sanitaire. Mais ils ont refusé de participer à un procès par vidéoconférence, contraignant le tribunal de Bou Saâda à renvoyer leur procès à plusieurs reprises.
Depuis quelques mois, la justice a multiplié les poursuites judiciaires et les condamnations de militants du hirak, d’opposants politiques, de journalistes et de blogueurs, le pouvoir cherchant à enrayer le retour du mouvement populaire au moment où s’amorce le déconfinement.
La plupart des poursuites s’appuient sur une nouvelle réforme du code pénal, adoptée à la hâte le 22 avril en pleine crise sanitaire due à la Covid-19.
Le nouveau code pénal a été vivement critiqué par les défenseurs des droits de l’homme. Plusieurs ONG des droits humains algériennes et internationales ont appelé, en avril dernier, les autorités algériennes à la libération «immédiate» des détenus politiques et d’opinion.
EL WATAN
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