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L’inquiétude des producteurs et des vendeurs de boissons alcoolisées

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  • L’inquiétude des producteurs et des vendeurs de boissons alcoolisées

    ● Le gouvernement a autorisé les commerces de boissons alcoolisées à ouvrir en soumettant la prise de décision à l’appréciation des walis ● Ces

    derniers, n’ayant pas osé franchir le pas, n’ont pas délivré les autorisations nécessaires ● Les producteurs de boissons alcoolisées sont très inquiets, d’autant qu’ils ne comprennent pas les motivations de ce blocage.


    C’est l’une des absurdités dont les autorités publiques ont le secret. Alors que tous les
    commerces ont repris leurs activités après plusieurs mois de confine-ment dû à la crise sanitaire, les dé-bits de boissons alcoolisées restent non autorisés à exercer.

    Une situation rappelant les épi-sodes de prohibition ayant donné lieu à des dérapages qui inquiète les producteurs et les détenteurs de licence, car on assiste – déjà ! – à une prolifération de la vente clan-destine.

    Concrètement, ce qui s’est passé est que le gouvernement a autorisé les commerces de boissons alcoolisées à ouvrir en soumettant la prise de

    décision à l’appréciation des walis.

    Ces derniers, n’ayant pas osé fran-
    chir le pas, n’ont pas délivré les
    autorisations nécessaires.

    Les producteurs des boissons alcoo-

    lisées sont très inquiets, d’autant
    qu’ils ne comprennent pas les moti-
    vations de ce blocage. Ali Hamani,
    représentant de l’Association des
    producteurs algériens de boissons
    (APAB) explique : «L’ouverture
    devait se faire d’abord à la première
    phase de déconfinement, cela n’a
    pas été fait. A la deuxième phase, il
    a été donné aux walis de prendre la
    décision en la matière, mais ces der-
    niers se sont montrés frileux pour
    des raisons qu’on ne s’explique
    pas.» Il souligne que la production
    est presque à l’arrêt du fait que les
    produits alcoolisés sont périssables
    et ne peuvent être stockés sine die.
    «Au départ, précise Ali Hamani,
    faisant contre mauvaise fortune bon
    cœur, ils ont essayé de maintenir un
    semblant d’activité en payant leurs
    employés, puis, dans la mesure
    où la situation devenait intenable
    financièrement, ils n’ont eu d’autre
    choix que de mettre leurs travail-
    leurs en chômage technique.»
    Face à l’absence des points de

    maintenant, cela a l’air bien rôdé.» Evidemment, les prix (non soumis aux taxes) sont plus élevés, les aug-mentations oscillant entre 50 DA pour une bière, jusqu’à 500 DA pour une liqueur. D’autres ven-deurs, dans des régions plus recu-lées, ont carrément doublé les prix. Les consommateurs ont également le choix de se faire livrer chez eux leurs boissons. Rares sont, selon les témoignages, les propriétaires de débit de boissons qui commer-cialisent leurs produits, craignant de se voir retirer leur licence ou de voir fermés définitivement leurs commerces s’ils sont pris en fla-grant délit de violation de la loi. Ils craignent aujourd’hui de se voir damer le pion par les commerçants clandestins.

    OBJET D’INQUIÉTUDE

    C’est là un objet d’inquiétude pour les producteurs de boissons. «Si cette situation perdure, le circuit

    suivre : «Qu’on le veuille ou non, l’activité de production de boissons alcoolisées fait travailler plusieurs familles, entre travailleurs d’usine et agriculteurs, et a un impact cer-tain sur l’économie algérienne. Elle est aussi d’un apport indéniable pour les caisses de l’Etat en termes de fiscalité, car elle est soumise à des taxes spécifiques. Ce sont des milliards de dinars qui sont injectés annuellement dans les caisses de l’Etat. Sans oublier que l’Algérie est aussi un pays exportateur de vins.»

    Il existe actuellement en Algérie six producteurs de bières, trois produc-teurs vitivinicoles et un producteur de spiritueux. L’effectif global des entreprises est estimé à plus de 2000 emplois directs et à près de 20 000 emplois indirects au niveau des lieux de consommation (hôtels-restaurants classés), distributeurs (points de vente au détail à emporter et grossistes, transporteurs, gar-

    sation du raisin de cuve destiné à la vinification et, par conséquent, de leurs revenus. Quant aux recettes fiscales, elles sont estimées, à fin décembre 2019, à près de 15,1 mil-liards de dinars pour les bières alcoolisées produites localement et près de 4,5 milliards pour les vins, soit un total de près de 19,6 mil-liards de dinars.

    Malgré un discours ambivalent et empreint de bigoterie, l’Algérie consomme chaque année quelque 1,2 million d’hectolitres de bière, 600 000 hectolitres de vin et 120 000 hectolitres de spiritueux importés.

    Le chiffre d’affaires de la sous-filière des boissons alcoolisées à fin 2019 représente pour les bières alcoolisées de production nationale près de 30,2 milliards de dinars, sans compter celui des vins d’Algé-rie estimé à 9 milliards, soit un total de chiffre d’affaires de 39,2



    milliards de dinars. Le marché des bières alcoolisées est évalué pour l’année 2019 à près de 1,97 million d’hectolitres, soit une consomma-tion moyenne annuelle par habitant de 4,6 litres. Le marché des vins est évalué à près de 750 000 hectolitres, soit une consommation moyenne annuelle par habitant de 1,7 litre. Le marché de la bière alcoolisée représentait en 2015 un volume de 1,774 million d’hectolitres et, en 2019, une quantité de 1,97 million d’hectolitres. Des importations sont réalisées et ne cessent de progresser (jusqu’en 2019, du moins).

    Ceci a permis aux importateurs plus que de doubler leur part de marché (+122,93%) en 2017 et cette ten-dance semble se stagner et ne pas avoir vocation à s’inverser compte tenu des capacités de production disponibles dans les pays exporta-

    teurs.

    vente, il s’est créé, depuis quelques

    mois, un marché de distribution
    parallèle. «Tout le monde s’est mis

    à vendre des boissons alcoolisées,
    sauf ceux qui exercent dans la léga-

    lité», constate un consommateur,
    expliquant que les adresses et les
    numéros de téléphone des reven-
    deurs se refilent sous le manteau. Il

    soutient : «Parfois, pour se procu-
    rer une bouteille, il faut connaître
    quelqu’un qui connaît quelqu’un...

    Les premières semaines du confi-
    nement, cela était difficile, mais


    de distribution risque de passer totalement vers le réseau du marché informel, notamment pour les bois-sons alcoolisées importées, qui sont vendues à des prix très concurren-tiels puisqu’exonérées du paiement du droit additionnel provisoire de sauvegarde», précise l’APAB. Ali Hamani souligne : «Les commer-çants avaient pris les mesures né-cessaires liées à la protection contre la propagation du virus. Ces points de vente ont le droit de travailler, ils font vivre des familles.» Et de pour-


    diennages, etc.). Pas moins de 3000 agriculteurs (vignerons), produc-teurs de raisins de cuve y gagnent leur vie, sans compter ceux exer-çant au niveau des fermes pilotes dont la production est orientée vers l’ONCV.

    DIFFICULTÉS DE

    COMMERCIALISATION

    Actuellement, la campagne des ven-danges intervenant au mois d’août, se posera alors la difficulté de la prise en charge de la commerciali-

    Amel B.
    el watan
    Dernière modification par nacer-eddine06, 18 août 2020, 09h55.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    COMMERCE DES BOISSONS ALCOOLISÉES
    Rassemblement des distributeurs et débiteurs à Béjaïa

    es vendeurs et distributeurs des boissons
    Lalcoolisées de Béjaïa ont organisé, hier, un
    rassemblement devant le siège de la wilaya
    dans le but de rencontrer le wali à propos de la
    fermeture prolongée de leurs commerces. Les
    commerçants revendiquent la reprise de leur
    activité commerciale à l’arrêt depuis 6 mois.
    Les commerçants ont recouru à cette action
    après n’avoir reçu aucune réponse à la lettre
    envoyée au wali par le biais de l’Association
    des commerçants de Béjaïa et sur la demande
    d’audience déposée par les concernés au ni-
    veau du cabinet du même responsable. «Nous
    avons envoyé une lettre, par le biais du syn-
    dicat des commerçants, et à travers laquelle
    nous demandons à ce que les autorités nous
    clarifient la situation et nous expliquent sur
    quelle base elles ferment un dépôt de vin et
    autorisent une supérette, où il est plus difficile
    de faire respecter les mesures d’hygiène»,
    disent-ils. La décision de maintenir les débits
    de boissons alcoolisées légales fermés, et ce,
    pendant que l’ensemble des commerces et des
    espaces publics ont été rouverts à la faveur
    du déconfinement progressif, a encouragé
    l’émergence d’un marché parallèle anarchique
    qui échappe au contrôle et au fisc.
    Selon les protestataires, «la fermeture des
    débits de boissons alcoolisées a engendré la
    multiplication des points de vente illicites dans
    des lieux improbables». Les commerçants
    s’étonnent du fait que «tous les commerces ont
    repris sauf les débits de boisson et les bars».
    Car, estiment-ils, «comme tous les commer-
    çants, nous avons aussi des charges et des
    travailleurs à payer, des familles à nourrir et
    une marchandise périssable que nous devons
    écouler». «La pandémie de Covid-19 n’est
    plus un argument, puisque l’ouverture de
    tous les espaces est conditionnée par la mise
    en place des mesures barrières de prévention
    contre la propagation du virus», confie l’un
    d’eux, soupçonnant des «motivations subjec-
    tifs» derrière cette tergiversation de l’adminis-
    tration, laquelle encourage «la clandestinité».
    Paradoxalement, «à en juger par la présence
    de certaines marques de bières importées
    sur le marché noir, l’importation a repris ces
    jours-ci», affirme-t-on.
    Dans ce segment, il n’y a pas que les proprié-
    taires des débits de boissons alcoolisées qui
    sont pénalisés. Les restaurants et les hôtels,
    qui ont été autorisés récemment à reprendre le
    travail, se plaignent également de ne plus pou-
    voir servir d’alcool à leurs clientèles. En atten-
    dant, les propriétaires des dépôts s’organisent
    comme ils peuvent, jouant parfois au chat et
    à la souris avec les policiers pour subvenir à
    leurs besoins et à ceux des consommateurs.
    «L’alcool» est écoulé par des portes dérobées.
    Des quantités sont même acquises par des
    jeunes qui les écoulent à ciel ouvert, dans des
    lieux improbables, avec des augmentations de
    prix, appelées, dans le jargon des débiteurs
    clandestins, la «prime de risque», allant de
    50% à 100%. Nordine Douici
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      quelle hypocrisie la vente d alcool s effectué par des moyens détournés clandestinement par exemple des garages

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      • #4

        quelle hypocrisie la vente d alcool s effectué par des moyens détournés clandestinement par exemple des garages
        ils se placent comme victime alors qu'ils sont responsable des milliers de mort sur les routes sans compter l'absenteisme au travail..les maladies..du foie..la violence conjugale etc..
        c'est des criminels comme ceux des cabnabis qui n'ont pas osè parlè de leurs cas..
        eux aussi ont eux des pertes..il ne reste qu'une association des leaders proxenetes
        nos captives ne travaillent plus. le marchè du sexe a subit des pertes..
        on dirait corona a frappè tres fort.
        une tempete en chine qui s'est transformè en ouragon
        bombe a neutron qui laisse les èdiffices vides

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        • #5
          Une occasion en or pour changer d'activité ! et se purifier de leurs crimes
          « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

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          • #6
            Sourate Ennahl :

            وَمِن ثَمَرَاتِ النَّخِيلِ وَالْأَعْنَابِ تَتَّخِذُونَ مِنْهُ سَكَرًا وَرِزْقًا حَسَنًا إِنَّ فِي ذَلِكَ لَآيَةً لِّقَوْمٍ يَعْقِلُونَ

            Des fruits des palmiers et des vignes, vous retirez une boisson enivrante et un aliment excellent. Il y a vraiment là un signe pour des gens qui raisonnent.
            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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            • #7
              lol pack, bien dit!

              Mayhashmoush, wdjouhoum qazdira msaddeda

              Commentaire


              • #8






                Sourate Ennahl :

                وَمِن ثَمَرَاتِ النَّخِيلِ وَالْأَعْنَابِ تَتَّخِذُونَ مِنْهُ سَكَرًا وَرِزْقًا حَسَنًا إِنَّ فِي ذَلِكَ لَآيَةً لِّقَوْمٍ يَعْقِلُونَ

                oui mais il fait lire le mot de la fin. pour un peuple raisonnable. civilisè qui a des regles de conduite..respectueux..
                sinon dans le cas contraire il faut citer ce verset
                صُمٌّبُكْمٌعُمْيٌفَهُمْلَا يعقلون
                tu lui essayes de le faire comprendre sa catastrophe il n'ecoute pas donc il est sourd
                tu as attend qu'il reponde et te donner un avis il ne dit rien donc il est muet..
                que reste a faire?
                l'interdire c'est ce que Dieu avait fait..


                lorsque tu deviendra raisonnable civilisè on va voir
                comme le cinema..on t'avais pas dit de faire des films porno pedophile tu as dèpassè toute les limites apres avoir tolerè les films porno adultes😂😂
                ا

                Commentaire


                • #9
                  en tout cas a bougie le wali va finir avec une bouteille d orangina
                  film a succes garanti

                  les gars un peu de modestie commencer par balayer devant vos portes

                  et comme dirait le corrompu ex general hamal
                  celui qui veut lutter contre la corruption doit avoir les fesses propres

                  et ce n est pas le cas apparemment
                  The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                  Commentaire


                  • #10
                    de la concurrence


                    "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

                    Commentaire


                    • #11
                      ah je comprends mieux les islamistes apres avoir pris le marche des dessous
                      maintenant ils sattaquent au beni pastis
                      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                      • #12
                        concernant elkhamr, il s'agit de musulmans pas d'islamistes.

                        comme les algériens sont a 99 % musulmans, inchalah ils sauront comme anéantir ce fléau pacifiquement.

                        ceux des algériens qui veulent en consommer iront voir du cote des voisins de l'est et de l'ouest, et probablement un autre future voisin.

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                        • #13
                          Sourate Ennahl :

                          وَمِن ثَمَرَاتِ النَّخِيلِ وَالْأَعْنَابِ تَتَّخِذُونَ مِنْهُ سَكَرًا وَرِزْقًا حَسَنًا إِنَّ فِي ذَلِكَ لَآيَةً لِّقَوْمٍ يَعْقِلُونَ

                          Des fruits des palmiers et des vignes, vous retirez une boisson enivrante et un aliment excellent. Il y a vraiment là un signe pour des gens qui raisonnent.



                          Ce verset cite les délices du Paradis. Effectivement il y aura du vin, mais du vin épuré de ses effets négatifs. Il ne s'agit pas du vin terrestre.


                          A l'origine le prophète Muhammad (saws) avait autorisé la consommation d'alcool à condition de ne pas être ivre, mais ensuite il a changé cela et décrété une interdiction totale.


                          Cela s'explique parce que même s'il y a des gens qui consomment de l'Alcool avec modération, il y aura toujours et encore toujours des gens qui ne sauront se contrôler. Alors le prophète a finalement décidé d'une interdiction totale, même si cela est au détriment des bons consommateurs, la priorité ici étant de protéger l'autre moitié addict.

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                          • #14
                            donc on va bientot voir des sit in dyal mounafiquines devant l O N C V
                            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                            • #15
                              Ya si gensis khan tu dis que Mohamed avait autorisé la consommation puis a changé d'avis et décréta l'interdiction,c'est lui ou c'est dieu qui a fait l'interdiction??
                              il aurait pu faire la même chose avec l'esclavagisme,car c'est plus abject que le vin.

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