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Accord Émirats-Israël : un revers considérable pour Mohammed VI

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  • Accord Émirats-Israël : un revers considérable pour Mohammed VI

    - La normalisation des relations entre Abou Dabi et Tel Aviv sonne le glas de l’équilibrisme diplomatique de Mohammed VI et réduit sa présidence du Comité al-Qods comme peau de chagrin
    (...).
    Ceci étant posé, c’est en matière d’impact politique qu’il serait intéressant d’examiner cet accord. Dans le Washington Post du 14 août, Jared Kushner, conseiller et gendre de Donald Trump, a considéré l’accord Émirats-Israël comme un « brise-glace » qui pourrait inciter d’autres pays arabes à suivre cette voie. Des officiels du département d’État américain évoquent, nominativement, trois monarchies : Oman, Bahreïn et le Maroc.

    Le Maroc se retrouve donc dans le viseur de la diplomatie américaine, qui semble déterminée à sortir le roi Mohammed VI de sa situation de torpeur diplomatique.

    Officiellement, Bahreïn et l’Égypte se sont empressés de saluer cette initiative, alors que les autres pays mentionnés observent encore le silence.

    Pour le Maroc, l’heure est au bilan. L’accord entre les Émirats et Israël vient sonner le glas de la diplomatie royale qui refuse de prendre position en faveur de la normalisation avec Israël, alors que, dans la réalité, Rabat et Tel Aviv entretiennent des relations historiques et permanentes.

    Avec l’annonce de cet accord, à un moment où le processus de paix est gelé, l’administration américaine semble avoir privilégié une « diplomatie agressive » menée par MBZ, l’homme fort des monarchies du Golfe.

    Face à ce revirement stratégique, la « diplomatie d’écoute » menée par Mohammed VI, qui se veut l’émanation d’un soft power, met le roi au pied du mur.

    Le 25 juin, Middle East Eye avait attiré l’attention sur la diplomatie à haut risque du roi du Maroc, qui avait soigneusement évité de se positionner par rapport à l’« accord du siècle ». Rappelons que lors de la visite de Jared Kushner au Maroc, fin juin 2019, à la veille de la tenue de la conférence de Manama, Mohammed VI n’avait pas convaincu l’administration Trump.

    Le souverain ne s’était pas montré enthousiaste à l’idée de contribuer au financement de cette conférence et encore moins à celle de discuter de la question de la normalisation des relations entre le Maroc et Israël. Mais face au forcing américain, le royaume n’avait d’autre choix que de participer au moins aux travaux de « l’atelier économique » de Bahreïn.

    La diplomatie de l’action avait alors pris l’ascendant sur celle des intentions. L’équipe Kushner voulait que les relations historiques entre Israël et le Maroc se traduisent par des actes concrets, au lieu de se limiter à des effets d’annonce et des discours mielleux sur l’ancrage du judaïsme dans le royaume chérifien.

    Sans compter le soutien historique dont bénéficie le régime marocain de la part de la France, qui s’est dite satisfaite de l’accord Émirats-Israël, qualifié par le président Emmanuel Macron de « décision courageuse pour construire la paix dans la région ».

    MEE (extraits)

  • #2
    Mohamed 6 a toujours refusé les interviews est t' il capable de s'exprimer intelligemment , sont éternel silence font du Maroc un pays a l'écart sans prestances dans ce monde

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    • #3
      Mohamed 6 a toujours refusé les interviews est t' il capable de s'exprimer intelligemment , sont éternel silence font du Maroc un pays a l'écart sans prestances dans ce monde

      Venant d'un Algérien c'est culotté. Notre pays n'est pas mieux.


      A cause du cinéma Bouteflikien, pendant presque 10 ans l'Algérie aura été muette sur la scène internationale, opacité totale à El Mouradia.


      Au niveau du conflit Libyen, le grand voisin Algérien n'a aucune influence et aucun poids.


      Les pays du Golfe ont manqué de respect à plusieurs reprise à l'Algérie, et on se souviendra des excuses d'Ahmed Ouyahia.


      A quand remonte la dernière visite d'un président Russe, Américain ou Chinois en Algérie ?



      Diplomatiquement nous sommes complètement absents.

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      • #4
        Alors quand est ce que l Algérie va protester contre les Emirats

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        • #5
          Alors quand est ce que l Algérie va protester contre les Emirats

          Malheureusement les Emiratis tiennent nos généraux par le bout de la casquette.


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          • #6
            La dictature marocaine- avec ou sans l'aval du narcotrafiquant et addictif M6- finira par officialiser ses relations diplomatique avec son sosie israélien. Elle (dictature marocaine) n'est pas libre en l'espèce dès lors que tant son tuteur français que son "parrain" américain l'obligeront à cette reconnaissance de son sosie.

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            • #7
              La dictature marocaine- avec ou sans l'aval du narcotrafiquant et addictif M6- finira par officialiser ses relations diplomatique avec son sosie israélien. Elle (dictature marocaine) n'est pas libre en l'espèce dès lors que tant son tuteur français que son "parrain" américain l'obligeront à cette reconnaissance de son sosie.

              Le problème pour eux ça reste la population.


              Les monarchies du Golfe peuvent se le permettre, ce sont pour la plupart des micro-Etats peuplés par des bourgeois.


              Mais le Maroc c'est différent. Le Roi est malade, la succession incertaine, la situation économique difficile à cause des mesures de rétorsion liés à la crise sanitaire. Les relations resteront toujours à l'ombre pour le moment.

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