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Les opportunités d'affaires en Algérie

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    “En Algérie, les réformes structurelles menées ont permis le rétablissement des équilibres macroéconomiques, l’amélioration des performances en termes de croissance du produit intérieur brut et le développement d’un secteur privé plus dynamique, entraînant un plus grand flux entrant d’investissements directs étrangers”, souligne le réseau euroméditerranéen des Agences de promotion des investissements, (Anima) dans une étude sur “investir dans la région Meda, pourquoi et comment”. Les rédacteurs de l’étude notent que la politique budgétaire expansionniste, orchestrée depuis 2001 contribue, à soutenir la croissance.

    La demande publique permet ainsi de tirer vers le haut la contribution à la croissance des secteurs hors hydrocarbures. La valeur ajoutée dans les services a ainsi progressé de plus de 60% en cinq ans. Le BTP a, quant à lui, enregistré une croissance de 40%. Évoquant les opportunités d’affaires, le rapport met en avant l’emplacement géostratégique de l’Algérie, le plus vaste des cinq pays composant le Maghreb. “Cette position géographique stratégique lui offre de nombreux atouts pour la mise en valeur de son potentiel d’investissement, notamment les investissements étrangers orientés vers l’exportation”, lit-on dans le document. Anima relève les performances macroéconomique, réalisées par l’Algérie.

    La conjoncture économique actuelle, souligne l’étude, “constitue donc une opportunité” pour les pouvoirs publics pour accélérer le processus de relance de la croissance par le financement de projets et la mise en œuvre de réformes économiques. “Elle est un signe d’encouragement pour les entreprises étrangères à investir durablement, par des implantations directes, des partenariats équilibrés avec un secteur privé en pleine mutation ou des entreprises publiques restructurées dans le cadre des privatisations”, estiment les rédacteurs du rapport. Anima rappelle la révision à la baisse de l’évaluation du risque Algérie, ces deux dernières années.

    Le pays est passé de la 5e à la 4e place sur l’échelle pour l’assurance-crédit des agences faisant partie de l’OCDE. La Coface a reclassé en janvier 2006 sa notation du risque court terme sur l’Algérie de B à A4. Cette appréciation du risque pays vient confirmer et renforcer la tendance à l’amélioration du climat des investissements. Elle constitue un nouveau signe d’encouragement pour l’investissement étranger dans un contexte de stabilité politique et de conjoncture économique extrêmement favorable. Anima évoque les défis de l’économie algérienne. La relance de la croissance, note le document, est pour l’essentiel financée par la ressource pétrolière, “ce qui constitue un modèle de développement particulièrement vulnérable à long terme”.

    Avec 48% de la valeur ajoutée, le secteur des hydrocarbures constitue la principale source de devise de l’économie (95% des recettes d’exportations). La structure monoexportatrice de l’économie et la faiblesse des exportations hors hydrocarbures soulèvent la question de la compétitivité externe de l’économie à l’heure de la mise en œuvre de l’accord d’association et l’adhésion prochaine à l’OMC. Le taux de chômage qui a, certes, fortement reculé, demeure préoccupant, il touche essentiellement les jeunes. La demande d’emploi sera encore longtemps très forte au sein de la jeunesse qui atteint l’âge d’activité. L’agriculture est encore entravée par de multiples contraintes, notamment les limites de la superficie agricole, les rendements insuffisants et la forte dépendance aux aléas climatiques.

    Le réseau Anima présente dans le document les opportunités d’affaires et comment investir en Algérie. Le document évoque les différents avantages accordés par le texte de loi sur l’investissement. Le rapport donne un aperçu détaillé de la fiscalité appliquée aux entreprises. En matière d’opportunité d’affaires, l’étude fait référence aux programmes de privatisation en cours. Elle cite les secteurs de l’agriculture, la pêche et l’agroalimentaire, de l’eau, du bâtiment et construction, des travaux publics, des transports et infrastructures, des hydrocarbures, de l’électricité, des mines, de la santé et des produits pharmaceutiques et du tourisme.

    source : Liberté
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