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Les salades d'Ali Bensaâd, agrémentées «frites McCain»

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  • Les salades d'Ali Bensaâd, agrémentées «frites McCain»

    Par Yazid Ben Hounet, chercheur au CNRS,
    Laboratoire anthropologie sociale.

    Ali Bensaâd a publié, récemment, un texte intitulé « Khaled Drareni, Ammar Belhimer, la France et la pizza McCain ». Je me permets de réagir car ce texte contient des informations erronées, de nature calomnieuse.

    Ali Bensaâd a écrit notamment à propos d'Ammar Belhimer : « Il a bénéficié d'au moins quatre billets d'avion de l'ambassade de France au Maroc et probablement plus sans compter des billets de l'ambassade de France en Algérie. Je le sais parce que j'ai été chercheur en délégation CNRS au Centre Jacques-Berque qui lui a permis de bénéficier de ces billets qui sont documentés .»

    Cette information est fausse. Ali Bensaâd était en poste au Centre Jacques-Berque entre 2009 et 2010. La collaboration d'Ammar Belhimer avec le Centre Jacques-Berque a eu lieu postérieurement. C'est moi-même qui ai sollicité/invité Ammar Belhimer, dans le cadre d'un programme scientifique dirigé par Baudouin Dupret, l'ancien directeur du Centre Jacques-Berque. J'assurais, pour ma part, une partie de la coordination du programme et les recherches sur l'Algérie.

    Ammar Belhimer a donc bénéficié, comme tous les autres chercheurs invités (des collègues du Soudan, du Liban, du Maroc, de Mauritanie, d'Indonésie, d'Inde et d'Europe) de prise en charge (avion+hébergement) pour des réunions scientifiques. Ce programme était financé par l'Agence nationale de la recherche (ANR - établissement public à caractère administratif, principale agence de financement de la recherche scientifique française) et hébergé par le Centre Jacques-Berque (Centre de recherche français au Maroc). Il portait sur l'anthropologie du droit de la propriété dans les pays majoritairement musulmans et s'est déroulé entre 2011 et 2015.

    Ammar Belhimer n'a donc pas bénéficié de billets de l'ambassade de France (à Alger ou au Maroc), mais bien d'un centre de recherche, dans le cadre d'un projet financé par une agence de recherche scientifique. Sa collaboration a donné lieu à plusieurs publications.
    J'ajoute qu'il n'a jamais sollicité le moindre billet ou prise en charge (sens du nif algérien ?) mais que c'était l'équipe du Centre Jacques-Berque, et moi en particulier, qui le sollicitions pour son expertise scientifique.

    Par amitié, par sens de la réciprocité (sens du nif algérien ?), mais aussi pour stimuler les activités scientifiques de sa faculté, Ammar Belhimer a organisé des journées d'étude sur le droit de la propriété à la Faculté de droit d'Alger, grâce au soutien de son conseil scientifique. J'ai d'ailleurs pu, ainsi que d'autres collègues externes à sa faculté et /ou en poste à l'étranger, bénéficier d'une prise en charge (avion+hébergement) pour cette rencontre. Il en a résulté un volume de la revue algérienne des sciences juridiques et politiques (Volume 50, n°5, 2013).

    Le texte d'Ali Bensaâd qui fait maladroitement référence à la culture-pub – ce ne sont pas des pizzas, mais des frites McCain dont il s'agit dans la célèbre publicité – repose sur des éléments factuellement faux et m'amène légitimement à douter très sérieusement de la véracité des autres éléments mis en avant pour discréditer Ammar Belhimer.

    Sur le fond, je m'interroge sur les raisons de ce texte. S'il s'agit de soutenir le cas de Khaled Drareni, pourquoi ne pas adresser la diatribe au juge qui a rendu son jugement dans cette affaire, au ministre de la Justice ou encore au président de la République ? Ce n'est pas le ministre de la Communication qui est responsable du sort de Khaled Drareni. En tant que ministre et juriste de surcroît, il est normal qu'Ammar Belhimer ne commente pas les décisions de justice et se borne à rappeler quelques éléments factuels qui concernent son ministère : notamment que Khaled Drareni ne disposait pas d’accréditation de son ministère au moment de son interpellation et mise en détention (mars 2020, soit moins de deux mois après la prise de fonction d'Ammar Belhimer).

    Que penser au final de ce texte ? Quand on a que la culture-pub comme référence à faire valoir, n'est-il pas étonnant en définitive de ne raconter que des salades ?



    lesoirdalgerie

  • #2
    Amar Belhimer envoie ses amis à la rescousse pour prendre sa défense

    Ali Bensaad sait de quoi il parle. Tout est documenté chez lui

    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

    Commentaire


    • #3
      il tente de le défendre mais l'enfonce plus puisqu'il avoue lui aussi lui avoir payé les dits billets.

      Pôv Ben Hounet, plus con, on ne peut plus!

      Commentaire

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