Les présidents africains francophones pensent qu’être élu » démocratiquement » est un passeport pour faire tout et n’importe quoi aux affaires.
IBK devait quitter le pouvoir. De lui-même ou par la force, mais son départ était programmé. Parce qu’il a trahi la constitution du Mali et le peuple malien. Pour avoir été incapable de restaurer l’intégrité du territoire, agressé par des bandes de djihadistes. Pour avoir laissé les institutions du pays s’effondrer au bénéfice de la France. Pour n’avoir strictement rien fait au profit de son peuple qui subit mille difficultés économiques et sociales.
Pendant ce temps, IBK et son clan se sont livrés de façon éhontée à leur sport favori : piller les ressources du pays en se contentant de miettes pendant que la France se servait illégalement et sans compter en ressources minières et géostratégiques dans la région nord du pays.
IBK n’a jamais été à la hauteur. Jamais. Il n’a surtout jamais compris que le pouvoir appartient aux peuples et n’est confié aux dirigeants que sous forme de mandat pour un temps et une mission donnés.
Le temps des présidents fainéants hypocrites corrompus et soumis à Paris est révolu bien qu’il fasse de la résistance.
Au delà d’IBK, c’est tout le système de la France-Afrique qu’il faut pouvoir suivre pour l’analyser le déconstruire et le faire disparaître.
Le néocolonialisme s’il est une réalité, n’est pas une fin en soi, mais un parenthèse de notre histoire à effacer.
Ahmad Ngoubo
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19 août 2020
Maghreb online
IBK devait quitter le pouvoir. De lui-même ou par la force, mais son départ était programmé. Parce qu’il a trahi la constitution du Mali et le peuple malien. Pour avoir été incapable de restaurer l’intégrité du territoire, agressé par des bandes de djihadistes. Pour avoir laissé les institutions du pays s’effondrer au bénéfice de la France. Pour n’avoir strictement rien fait au profit de son peuple qui subit mille difficultés économiques et sociales.
Pendant ce temps, IBK et son clan se sont livrés de façon éhontée à leur sport favori : piller les ressources du pays en se contentant de miettes pendant que la France se servait illégalement et sans compter en ressources minières et géostratégiques dans la région nord du pays.
IBK n’a jamais été à la hauteur. Jamais. Il n’a surtout jamais compris que le pouvoir appartient aux peuples et n’est confié aux dirigeants que sous forme de mandat pour un temps et une mission donnés.
Le temps des présidents fainéants hypocrites corrompus et soumis à Paris est révolu bien qu’il fasse de la résistance.
Au delà d’IBK, c’est tout le système de la France-Afrique qu’il faut pouvoir suivre pour l’analyser le déconstruire et le faire disparaître.
Le néocolonialisme s’il est une réalité, n’est pas une fin en soi, mais un parenthèse de notre histoire à effacer.
Ahmad Ngoubo
19 août 2020
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