Annonce

Réduire
Aucune annonce.

1er séminaire mondial des Nations unies pour la sécurité routière a Alger.

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • 1er séminaire mondial des Nations unies pour la sécurité routière a Alger.

    La sécurité routière est le thème d’un séminaire mondial des Nations unies organisé par le ministère du Transport à partir d’hier à Alger.

    Les accidents de la circulation font chaque année des milliers de victimes, dont un certain nombre est handicapé à vie.
    Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les accidents de la route ont fait 1,18 million de morts et entre 20 et 50 millions de blessés pour l’année 2002.

    En Algérie, la progression du nombre d’accidents est spectaculaire, selon le ministère des Transports, le risque routier en Algérie dépasse largement 1000 tués pour un million de véhicule. Il ressort ainsi, que l’Algérie supporte un coût d’insécurité routière bien au-delà de ce qui devait être admis au regard de son poids démographique, de la consistance de son parc automobile et de son réseau routier, expliquent les différents orateurs qui ont défilés à la tribune lors du séminaire. Ce drame routier constitue aussi une contrainte majeure pour le développement du pays, ce qui a incité les pouvoirs publics et surtout les autorités concernées à intensifier les campagnes d’informations et de sensibilisations et surtout revoir les registres des sanctions contre les contrevenants.

    Lors de l’ouverture des travaux du séminaire, M. Maghlaoui, ministre des Transport a axé son intervention sur « l’implication du citoyen et sa responsabilité dans la prévention routière ». D’autre part, le ministre a mis en exergue le rôle des médias dans la conscientisation de la société quand aux dégâts humains et matériels que causent les accidents.

    Chaque année, l’Algérie connaît une progression constante en matière d’accidents de la route, l’ampleur de ce phénomène et ses conséquences dramatiques sur le plan social et économique interpellent l’ensemble des autorités concernées, à l’effet de conjuguer leurs efforts et réussir le défi pour réduire les conséquences du bilan routier.

    Il est vrai que des actions sont menées chaque année pour lutter contre l’insécurité routière, mais celles-ci échouent du fait de leur caractère classique et routinier, considèrent certains observateurs d’un côté, car la réalité sur le terrain a démontré que la première règle des préventions demeure la dissuasion, considèrent les autres. A cet effet, les représentants du ministère de la Santé, de la Justice ont tous, de leurs parts, présentés les efforts consentis pour une meilleure prise en charge des victimes d’accidents et les blessés, pour le secteur de la santé, des différents textes de loi abrogés ou complétés afin de bien situer les responsabilités dans les accidents et réprimer les auteurs, car celles-ci demeurent, selon les orateurs, la conduite en état d’ébriété et sous l’effet de la drogue et autres stupéfiants.

    D’autre part, le représentant du commandement de la Gendarmerie nationale, celui de la Direction générale de la police judiciaire( DGSN) et enfin celui de la protection civile ont expliqués comment le comportement humain reste le facteur causal prépondérant des accidents de la circulation, car selon les responsables, il est à l’origine de 87,51% du nombre total des accidents, ajoutant à cela un taux très réduit du facteur de l’environnement avec les mauvaises conditions climatiques, l’état des routes et celle des véhicules.

    - La depeche de Kabylie
Chargement...
X