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Soummam, soixante ans après ,relation entre le politique et le militaire n’est toujours pas apaisée

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  • Soummam, soixante ans après ,relation entre le politique et le militaire n’est toujours pas apaisée

    Algérie : plus de soixante ans après le congrès de la Soummam, la relation entre le politique et le militaire n’est toujours pas apaisée


    Abed Charef , Aout 2019

    Depuis quelques semaines, un slogan est devenu très présent dans les manifestations à Alger : « Daoula madania, machi aaskaria » (un État civil, pas militaire). Cet énoncé, apparemment très simple, a pourtant une profonde résonance dans l’histoire moderne du pays.

    Il renvoie en fait à une autre formule : « primauté de l’intérieur sur l’extérieur, et du politique sur le militaire », les deux mots d’ordre qui constituent, avec la structuration du Front de libération nationale-Armée de libération nationale (FLN-ALN), les résultats les plus marquants du congrès de la Soummam, tenu à la mi-août 1956, moins de deux ans après le déclenchement de la guerre de libération.

    Formules d’une grande densité politique, ces préceptes dessinent un choix stratégique pour la guerre de libération et en marqueront durablement l’évolution. Mais ils auront des retombées contrastées sur le cours de la lutte armée, qui sera entraînée par sa propre dynamique sur des terrains inattendus.

    Divergences politiques et rivalités ont, par la suite, provoqué des glissements dangereux. Certains, comme l’ancien président Ahmed Ben Bella, sont allés jusqu’à remettre en cause les résolutions de la Soummam.

    D’autres ont fait des résolutions de la Soummam le premier document de référence de l’Algérie contemporaine, y compris au détriment de la Déclaration du 1er novembre.

    Encadrer toute action militaire par des considérations politiques

    Comment en est-on arrivé là ? Commençons par le commencement. La primauté du politique sur le militaire n’est pas un produit exclusif du congrès de la Soummam.

    Le concept avait été largement abordé dès 1948, dans le rapport sur la lutte armée présenté au comité central du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD), parti nationaliste algérien fondé en 1946.

    Hocine Aït Ahmed, chef de l’Organisation spéciale (OS, bras armé du MTLD), avait engagé de larges consultations et s’était beaucoup documenté avant de présenter ce rapport, qui apparait plutôt comme le résultat d’un débat et d’une réflexion collectifs initiés par Aït Ahmed.

    Tenant compte de la leçon du 8 mai 1945, des expériences du XIXesiècle et du combat d’autres peuples pendant la première moitié du XXe siècle, Aït Ahmed était préoccupé par une idée centrale : comment garantir la poursuite de la lutte armée dans un cadre structuré, maîtrisé, jusqu’à la satisfaction des revendications politiques du peuple algérien ?

    Comment doter la lutte armée d’institutions, de structures, d’une matrice politique en mesure de la protéger contre toute déviation de type règlement de comptes, dérive terroriste, guerre clanique, etc. ?

    À l’issue de débats organisés dans les dures conditions de la clandestinité, de nombreuses conclusions se sont imposées.

    Parmi lesquelles la nécessité d’encadrer, voire de conditionner, toute action militaire par des considérations politiques.

    Une opération militaire ne peut être décidée, préparée, menée et évaluée que par rapport à l’objectif politique qu’elle permet d’atteindre.

    Cette idée a profondément marqué les premiers noyaux de l’OS, et explique l’importance, voire la prééminence prise plus tard par le commissaire politique dans les textes du FLN-ALN.

    Décalage
    Un problème risquait de remettre en cause cette belle réflexion : la guerre de libération n’a pas été déclenchée par les « politiques », par l’élite du mouvement national, les plus instruits, les intellectuels ou les théoriciens.

    Elle a été lancée par les activistes, les recherchés, les clandestins, les radicaux, contre l’avis des « politiques ». Ceux-ci ont été consultés, et pour certains, fortement sollicités pour s’y engager. Ils ont estimé – c’était leur analyse – que la situation n’était pas

    Quand le congrès de la Soummam a édicté la primauté du politique sur le militaire, ceux qui ont fait le 1er novembre ont estimé que c’était une remise en cause de leur autorité, voire de leur choix. Certains y ont vu une trahison.

    Pour eux, il s’agissait d’une tentative de reprise en mains des commandes de la guerre de libération par les « politiques », c’est-à-dire les anciens membres du comité central du MTLD, voire les amis de Ferhat Abbas et les oulémas, qui avaient refusé de s’engager en 1954.

    Comment accepter que des hommes qui avaient refusé de participer au déclenchement de la lutte armée prétendent en prendre le commandement, à peine dix-huit mois après le début de la guerre de libération ?

    Comment accepter que des hommes ayant fait preuve d’autant d’hésitation le 1er novembre puissent aujourd’hui, dix-huit mois plus tard, prendre la tête de l’insurrection sans lui faire courir de risques ?

    Pour les hommes du 1er novembre, la question était parfaitement légitime, malgré la présence de plusieurs d’entre eux au congrès de la Soummam, dont le président du congrès, Larbi Ben M’Hidi, ainsi que Krim Belkacem, Amar Oumarane, Zighoud Youcef et d’autres.

    Ben M’Hidi avait présidé le congrès de la Soummam, mais les tractations et la démarche générale étaient plutôt l’œuvre d’Abane Ramdane, qui avait associé de nombreux « intellectuels » (centralistes, communistes, voire bourgeois) aux débats en cours avant de les intégrer au FLN.

    Or, Abane était relativement instruit. Il était bachelier, ce qui était rare, et en faisait un homme de niveau supérieur.

    Abane avait naturellement plus d’accointances avec les hommes instruits : les pharmaciens Ben Khedda et Ferhat Abbas, le juriste Saad Dahlab, les médecins Sadek Hadjerès et Pierre Chaulet, etc. Ce qui l’éloignait naturellement de ceux qui ont fait le 1er novembre.

    Divergences historiques

    Le moudjahid Lakhdar Bouragaa raconte, avec beaucoup d’humour, une rencontre entre Abane Ramdane, peu après sa sortie de prison, en 1955, et Amar Ouamrane, telle que rapportée par ce dernier.

    Ouamrane racontait avec fierté ce qui avait été décidé et ce qui avait été fait par les initiateurs du 1er novembre, alors qu’Abane, atterré, frappé par le niveau d’impréparation, répondait par la formule « essaaka el-moumnine » (interjection marquant la surprise et le choc).

    Le livre de Mabrouk Belhocine, Le Courrier Alger – Le Caire, offre une mine d’informations sur les divergences qui ont marqué cette période.

    Notamment entre une direction « historique » du FLN-ALN, qui s’installe progressivement à l’extérieur, et celle de l’intérieur, plus impliquée dans l’organisation du congrès de la Soummam.

    Différends politiques et idéologiques, rivalités personnelles, inimitiés, ambitions, alliances de circonstance vont alimenter un faisceau de conflits dont les conséquences sont encore perceptibles plus de 60 ans plus tard.

    Théorie et conditions de lutte
    Mais au final, rien ne peut occulter cette évidence : le congrès de la Soummam a complété la Déclaration du 1er novembre en dotant la lutte armée d’institutions, de structures, d’une organisation et d’une base politique inégalées. Y compris en édictant des préceptes irréalisables, ou inadaptés. Et sans rien enlever au mérité de ces géants qui ont pensé et réalisé la libération du pays.

    Le concept même de « primauté » fait partie de ces idées inadaptées.

    Évoquer, par exemple, la primauté de l’intérieur sur l’extérieur, c’est admettre, implicitement, qu’il y a deux champs de bataille, l’un à l’intérieur, l’autre à l’extérieur.

    Ce qui est erroné. La lutte est une, elle s’exerce par différents moyens, politique, militaire, diplomatique, médiatique, sur différents lieux, en fonction des besoins et des possibilités offertes.

    De même, la primauté de l’intérieur sur l’extérieur, dans un contexte de suspicion, peut prêter à équivoque.

    L’interprétation s’est imposée d’elle-même : les dirigeants de la révolution se trouvant à l’intérieur étaient accusés de vouloir imposer leur pouvoir au sein des instances de la révolution.

    Un sommet de la réflexion politique
    Du reste, l’évolution de la situation allait montrer rapidement la difficulté de s’en tenir à des principes théoriques face à une réalité aussi dure que l’était la guerre de libération : les hommes qui ont adopté ces résolutions sont, soit tombés au champ d’honneur, soit contraints à quitter le territoire national.

    Les conditions de la lutte ne permettaient visiblement pas le maintien de la direction de la révolution en territoire algérien.

    Mais cela constitue un aspect mineur de l’histoire du pays. Les résolutions du congrès de la Soummam constituent un sommet de la réflexion politique.

    Dans les conditions de guerre de cette époque, cela relève d’un incroyable exploit.

    Particulièrement dans un pays peu habitué à construire des solutions élaborées, complexes, peu habitué aussi à négocier, à rassembler, un pays où on est enclin à l’affrontement et au règlement des conflits par la force brutale.

    La Déclaration du 1er novembre a réalisé un consensus national par sa simplicité. Elle a fixé des objectifs accessibles à tous.

    Le congrès de la Soummam a instauré une dynamique politique et organisationnelle impossible à contenir.

    Et malgré les erreurs et la répression coloniale féroce, l’objectif fixé a été atteint. Grâce, entre autres, aux hommes de la Soummam.

    middleeasteye
    وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

  • #2
    Pour eux, il s’agissait d’une tentative de reprise en mains des commandes de la guerre de libération par les « politiques », c’est-à-dire les anciens membres du comité central du MTLD, voire les amis de Ferhat Abbas et les oulémas, qui avaient refusé de s’engager en 1954.

    Comment accepter que des hommes qui avaient refusé de participer au déclenchement de la lutte armée prétendent en prendre le commandement, à peine dix-huit mois après le début de la guerre de libération ?

    Comment accepter que des hommes ayant fait preuve d’autant d’hésitation le 1er novembre puissent aujourd’hui, dix-huit mois plus tard, prendre la tête de l’insurrection sans lui faire courir de risques ?
    Merci de confirmer des propos que des trublions mettaient en doute ...

    La Déclaration du 1er novembre a réalisé un consensus national par sa simplicité. Elle a fixé des objectifs accessibles à tous.

    Le congrès de la Soummam a instauré une dynamique politique et organisationnelle impossible à contenir.

    Et malgré les erreurs et la répression coloniale féroce, l’objectif fixé a été atteint. Grâce, entre autres, aux Hommes de la Soummam.
    Dernière modification par zwina, 20 août 2020, 21h12.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      ta malhonnêteté éternelle t'empêche de dire que la phrase que tu as cité ne concerne pas que les oulémas.

      Ta mauvaise foi ne veut pas reconnaître l'évidence, le sujet était les oulémas et Abed Charef confirme mes propos; les autres n'étaient pas nommés dans le fameux topic. Incline toi devant le savoir et évite de duper mes compatriotes avec tes falsifications, la vérité finit toujours par triompher
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #4
        Merci Bouberita ! grâce à toi, je vais dormir avec le sourire et la satisfaction de la bonne action accomplie
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #5
          Bonsoir ,

          pour les oulamas ,ma conclusion (d’après ce que j'ai lu et pour ma part je continue a me documenter ) en tant qu'organisation , elle n'a pas prit une position de soutien directe et claire a la révolution , mais certains de ses illustres membres l'on soutenu dés son déclenchement ( el Ibrahimi , el wartilani et bien d'autres )
          وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

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          • #6
            Lui meme n'avait aucun lien avec le 1 er novembre.
            Ah oui ! ... c'est vrai, la ronéo avec la quelle fut tirée la déclaration du 1er Novembre appartenait à l'un de la clique des oulémas, des successeurs de Ben badis entre-autres, et non pas à Abane ...
            Dernière modification par infinite1, 20 août 2020, 22h38.

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            • #7
              Bouberita

              pour les oulamas ,ma conclusion (d’après ce que j'ai lu et pour ma part je continue a me documenter ) en tant qu'organisation , elle n'a pas prit une position de soutien directe et claire a la révolution , mais certains de ses illustres membres l'on soutenu dés son déclenchement ( el Ibrahimi , el wartilani et bien d'autres )
              El Wartilani est l'un des véritables fondateurs de l'association des oulémas, c'est d'ailleurs lui qui fut chargé de constitué le bureau qui désignera un président. Il fut écarté par les imposteurs et opportunistes soutenus par l'administration coloniale puis les services de pays étrangers. il a du s'exiler et il est mort à Istanbul en 1959, seul ... Cheikh Wartilani fut soutien de la Révolution et même de l'indépendance depuis son plus jeune âge. Il est originaire de Ait Wartilan (Kabylie) où il y avait une prestigieuse zaouïa dont les membres participèrent à l'insurrection de 1871. L'administration coloniale brûla la zaouia mais 570 manuscrits furent sauvés, ils ont été découverts en 1994, ce qui permet d'avoir une bonne base documentaire pour connaitre l'Histoire des véritables religieux algériens pour les différencier des créations coloniales...

              X : ta haine pathologique des oulemas, ouvre un un sujet pour ca.
              Aucune haine contre les oulémas à partir du moment où l'on rend aux véritables fondateurs ce qui leur appartient, Cheikh Wartilani et Si Omar Ismael. Par contre, j'ai une profonde antipathie envers les imposteurs que l'on présente comme Révolutionnaires alors qu'ils étaient des sbires coloniaux. Si leur descendance se faisait discrète, je n'évoquerais pas leur collaboration mais comme ils exigent des privilèges et des postes en inventant une participation à la libération de l'Algérie, je relate les faits et je peux présenter les preuves ...
              Dernière modification par zwina, 21 août 2020, 08h52.
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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              • #8
                http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=469744
                The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                • #9
                  Si elwartilani rabi yerhmou (qui n'avait aucun lien avec ta doctrine berberiste) n'etait pas kabyle, tu aurais trouver un mensonge pour le salir, j'en suis certain.

                  Je ne salis jamais les véritables religieux qu'ils soient kabyles ou pas, il suffit d'aller dans bouillon de culture pour lire que même Cheikh Okbi a le droit à mon respect. C'est d'ailleurs une usurpation et même une falsification que de prétendre que Ben Badis était plus estimé que Cheikh Okbi par le peuple. Cheikh Okbi n'a malheureusement pas de familles richissimes ou près du pouvoir pour défendre sa mémoire sinon il est certain que l'imposture aurait été révélée depuis longtemps ...
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                  • #10
                    usurpateur de l'histoire ce Abed Charef, sans vergogne, il dit que la révolution n'a pas été lancée par les leaders dissidents du MTLD qui ont créé le FLN par la suite. Dissidents du MTLD jusqtement parce que ils avaient décidé de déclencher la guerre.

                    Donc, pour lui c'est les voyous (les activistes, les recherchés, les clandestins, les radicaux) qui ont fait la guerre contre l'avis des leaders historiques et c'est les voyous qui se sont sentis trahis.


                    Décalage
                    Un problème risquait de remettre en cause cette belle réflexion : la guerre de libération n’a pas été déclenchée par les « politiques », par l’élite du mouvement national, les plus instruits, les intellectuels ou les théoriciens.

                    Elle a été lancée par les activistes, les recherchés, les clandestins, les radicaux, contre l’avis des « politiques ». Ceux-ci ont été consultés, et pour certains, fortement sollicités pour s’y engager. Ils ont estimé – c’était leur analyse – que la situation n’était pas

                    Quand le congrès de la Soummam a édicté la primauté du politique sur le militaire, ceux qui ont fait le 1er novembre ont estimé que c’était une remise en cause de leur autorité, voire de leur choix. Certains y ont vu une trahison.
                    Regardez le témoignage de Ait Ahmed : à partir de 00:01:02
                    je cite Ait Ahmed puisque cité par Abdeb C. plus haut

                    Votre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure

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                    • #11
                      Elle a été lancée par les activistes, les recherchés, les clandestins, les radicaux, contre l’avis des « politiques ».
                      pour lui c'est les voyous (les activistes, les recherchés, les clandestins, les radicaux) qui ont fait la guerre contre l'avis des leaders historiques et c'est les voyous qui se sont sentis trahis
                      Les activistes et les recherchés avaient pris le maquis dès 1945, ce n'était pas des voyous mais les leaders historiques de la Révolution. Parmi eux il y avait Krim Belkacem qui pris le maquis dès 1946. Ils n'ont effectivement pas consulté ceux qui en 1962 prétendirent être les chefs. D'ailleurs Boudiaf comme Khider ou Ait Ahmed furent pourchassés ou emprisonnés par la meute de Ben Bella pendant que d'autres comme Chaabani étaient assassinés ...
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                      • #12
                        zwina,

                        D'ailleurs Boudiaf comme Khider ou Ait Ahmed furent pourchassés ou emprisonnés par la meute de Ben Bella pendant que d'autres comme Chaabani étaient assassinés ...
                        je traduisais la façon de présenter les choses par Abed Charef, comme s'il y avait des militaires efficaces qui ont déclenché la guerre (il ne met des noms mais des descriptions les présentant comme un groupe de voyous) et des politiques indécis.

                        Il oppose les décideurs du congrès de la soummam et les déclencheurs de la guerre : comprendre que les déclencheurs de la guerre ne sont pas les leaders historiques? Ait Ahmed était favorable au congrès de la Soummam par exemple.

                        Au final, c'est bien Abane qui menait la guerre de l'intérieur pendant que Boumediène et ses alliés bloquaient l'acheminement des armes aux frontières, puis ils se sont occupés de Amirouche (tué par la france sur dénonciation d'algériens) et l'assassinat de Abane

                        A mon avis, Abed Charef voulait juste mettre en avant deux choses :
                        - l'armée est à l'origine du déclenchement de la guerre de libération et c'est c'est elle qui libéré le pays --> légitimité révolutionnaire
                        - les politiques n'ont jamais compté ni décisifs dans l'histoire du pays --> l'armée n'a pas à se soumettre aux politiques

                        ==> comprendre que ce qu'avait fait Gaid Salah est ce qu'il fallait faire. La situation actuelle est la meilleure pour le pays puisque l'hsitoire nous l'enseigne.. selon lui.
                        Dernière modification par OKHAYYAM, 21 août 2020, 12h04.
                        Votre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure

                        Commentaire


                        • #13


                          cette vidéo est destinée à certains harkis qui affirment que zighout et les responsables du Constantinois étaient contre la plate-forme
                          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                          Commentaire


                          • #14
                            je traduisais la façon de présenter les choses par Abed Charef, comme s'il y avait des militaires efficaces qui ont déclenché la guerre (il ne met des noms mais des descriptions les présentant comme un groupe de voyous) et des politiques indécis.
                            C'est ton interprétation, mais effectivement la presse coloniale les présentait comme des bandits. Boulaid par exemple fut emprisonné avant 1954 sous ce motif.

                            Il oppose les décideurs du congrès de la soummam et les déclencheurs de la guerre : comprendre que les déclencheurs de la guerre ne sont pas les leaders historiques? Ait Ahmed était favorable au congrès de la Soummam par exemple.
                            je ne pense pas qu'il les oppose puisque dans les déclencheurs ont retrouvent Krim, Mhidi, Boulaid et d'autres qui participèrent à la Soummam. Je crois plutôt qu'il évoque les imposteurs qui effectivement se sont heurtés aux déclencheurs.

                            Au final, c'est bien Abane qui menait la guerre de l'intérieur pendant que Boumediène et ses alliés bloquaient l'acheminement des armes aux frontières, puis ils se sont occupés de Amirouche (tué par la france sur dénonciation d'algériens) et l'assassinat de Abane
                            Ce n'est pas Boumediène qui bloquait, ce sont les egyptiens qui manipulaient ses marionnettes pour négocier au mieux avec les français et les anglais. Dib l'explique très bien dans ses mémoires, son pantin favori était Ben Bella car le plus facilement manipulable. Par contre il détestait Abane qui refusait que les services égyptiens s'immiscent dans les affaires algériennes.

                            A mon avis, Abed Charef voulait juste mettre en avant deux choses :
                            - l'armée est à l'origine du déclenchement de la guerre de libération et c'est c'est elle qui libéré le pays --> légitimité révolutionnaire
                            Une partie a effectivement participé, le souci ce sont les autres ...

                            - les politiques n'ont jamais compté ni décisifs dans l'histoire du pays --> l'armée n'a pas à se soumettre aux politiques
                            Quel est donc aujourd'hui le politique qui se démarque des autres pour empêcher que le pays tombe sous la coupe de néo colons ? On assiste à des invectives, des polémiques et des accusations entre algériens alors qu'il faudrait porter haut la voix sur la scène internationale pour dire que l'Algérie n'est pas un pays à ponctionner pour sauver des économies étrangères qui utilisent la religion et de prétendus frères "arabes" pour parvenir à leurs fins. C'est périlleux puisqu'on a vu que Khadafi a été éliminé pour l'avoir fait, mais l'Algérie bénéficie de l'appui de Poutine, mais se pose la question du politique qui peut s'asseoir face à Poutine et le regarder droit dans les yeux ? Le seul ayant le cran et les compétences c'est Said Sadi, le souci c'est qu'il n'aura pas l'adhésion de tous les algériens pour porter leurs voix. En attendant, je préfère donc faire confiance aux quelques véritables Héritiers de la révolution qui restent au sein de l'armée ...
                            Dernière modification par zwina, 21 août 2020, 15h03.
                            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                            • #15
                              Le Ben te fait très mal apparemment.
                              Ton ben est une invention coloniale qui a modifié les noms de famille pour mieux diviser, Boulaid n'est d'ailleurs pas son vrai nom. Si tu te cultivais au lieu de me coller aux basques, tu éviterais de divaguer ...
                              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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