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MALI: Déclaration du porte-parole des mutins

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    Nous avons décidé de prendre nos responsabilités devant le peuple et devant l'histoire, et d'assurer la continuité de l'État et des services publics. Cette lourde responsabilité ne s'accomplira pleinement qu'avec l'ensemble des forces vives de la nation, a déclaré le colonel Ismaël Wagué.

    Nous ne tenons pas au pouvoir, mais nous tenons à la stabilité du pays qui nous permettra de réaliser dans des délais raisonnables consentis des élections générales pour permettre au Mali de se doter d'institutions fortes capables de gérer au mieux notre quotidien et restaurer la confiance entre le gouvernement et les gouvernés, a-t-il poursuivi.

    L'officier a qualifié les armées des pays voisins et les forces de maintien de la paix de l'Organisation des Nations unies (ONU), comme celle de la France, de partenaires pour la stabilité et le rétablissement de la sécurité.

    Le Mali n'a plus droit à l'erreur

    Par ailleurs, un autre officier malien, le colonel Assimi Goita, s'est présenté mercredi comme le chef de la junte, affirmant que le Mali n'a plus droit à l'erreur.

    Le Mali se trouve dans une situation de crise sociopolitique et sécuritaire. Nous n'avons plus le droit à l'erreur. Nous, en faisant cette intervention hier, nous avons mis le pays au-dessus [de tout], le Mali d'abord, a-t-il dit à la presse, entouré de militaires armés.

    Le colonel Goita a fait cette déclaration après avoir rencontré des hauts fonctionnaires au siège du ministère de la Défense.

    Il était de mon devoir de rencontrer les différents secrétaires généraux pour que nous puissions les assurer de notre soutien par rapport à la continuité des services de l'État, a-t-il expliqué.

    [À la suite de] l'événement d'hier qui a abouti au changement de pouvoir, il était de notre devoir de donner notre position à ces secrétaires généraux pour qu'ils puissent travailler, a-t-il poursuivi.

    Les présidents du G5 Sahel souhaitent exprimer leur attachement indéfectible à l'ordre constitutionnel et au respect des institutions démocratiquement établies, disent-ils dans un communiqué, tout en prônant un dialogue pacifique avec les responsables du coup d'État.

    L'Union africaine a elle aussi réclamé la libération du chef de l'État et, sans attendre, elle a suspendu le Mali de l'organisation jusqu'au rétablissement de l'ordre constitutionnel.

    Les États de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont par ailleurs décidé de fermer leurs frontières régionales avec le Mali.

    Le Conseil de sécurité de l'ONU, réuni en urgence, a également condamné la mutinerie et réclamé la libération des responsables politiques arrêtés par les mutins en appelant ces derniers à regagner sans délai leurs casernes.
    Du côté des États-Unis, le secrétaire d'État Mike Pompeo a appelé au rétablissement d'un gouvernement légitime.

    Le ministre des Affaires étrangères du Canada, François-Philippe Champagne, a réagi mercredi en condamnant le coup d’État par communiqué.


    radio-canada
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