Redouane Tahri, le jeune passionné de nature, a tourné un formidable reportage animalier sur la faune en Algérie. Un travail qui lui a pris 3 ans. Mais les chaines algériennes ne s'intéressent pas à lui. Il vient d'écrire à Yasmina Khadra pour l'aider.
Yasmina Khadra :
Un jeune prodige m'a écrit et envoyé cette petite vidéo à votre attention à toutes et à tous. Il s'appelle Redouane Tahri et c'est un jeune passionné de la nature. Natif du Sahara algérien, il vient de réaliser un documentaire animalier époustouflant qui lui a coûté des années de patience, de recherche et d'ingéniosité. J'ai vu son travail, il y a deux années, et j'étais persuadé que la télévision algérienne (entre autres) allait s'arracher son produit. Deux ans après, aucune réaction. Pas la moindre petite réaction. Imaginez un reportage sur la FAUNE de la Saoura. Moi-même, natif de cette région, ignorais que cette dernière recelait une aussi riche faune, et même des créatures endémiques qu'on ne trouve nulle part ailleurs sur terre. Rongeurs, reptiles, rapaces, mouflons, gazelles, animaux aquatiques peuplent un territoire que l'on croyait livré exclusivement au sirocco et à l'érosion et que Redouane Tahri nous restitue dans toute sa splendeur et dans toute l'énergie de sa survivance. Et dire que ce travail phénoménal ne trouve pas preneur dans SON PROPRE PAYS. Ni pour le ministère de l'environnement (existe-il ?), ni pour celui de la culture, ni pour celui du tourisme, ni pour la télévision nationale qui n'arrive toujours pas à faire de la télé. INCROYABLE.
Bande annonce :
Yasmina Khadra :
Un jeune prodige m'a écrit et envoyé cette petite vidéo à votre attention à toutes et à tous. Il s'appelle Redouane Tahri et c'est un jeune passionné de la nature. Natif du Sahara algérien, il vient de réaliser un documentaire animalier époustouflant qui lui a coûté des années de patience, de recherche et d'ingéniosité. J'ai vu son travail, il y a deux années, et j'étais persuadé que la télévision algérienne (entre autres) allait s'arracher son produit. Deux ans après, aucune réaction. Pas la moindre petite réaction. Imaginez un reportage sur la FAUNE de la Saoura. Moi-même, natif de cette région, ignorais que cette dernière recelait une aussi riche faune, et même des créatures endémiques qu'on ne trouve nulle part ailleurs sur terre. Rongeurs, reptiles, rapaces, mouflons, gazelles, animaux aquatiques peuplent un territoire que l'on croyait livré exclusivement au sirocco et à l'érosion et que Redouane Tahri nous restitue dans toute sa splendeur et dans toute l'énergie de sa survivance. Et dire que ce travail phénoménal ne trouve pas preneur dans SON PROPRE PAYS. Ni pour le ministère de l'environnement (existe-il ?), ni pour celui de la culture, ni pour celui du tourisme, ni pour la télévision nationale qui n'arrive toujours pas à faire de la télé. INCROYABLE.
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