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Pressions exercées par Tayeb Louh sur les juges : Une vingtaine de magistrats témoins à charge

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  • Pressions exercées par Tayeb Louh sur les juges : Une vingtaine de magistrats témoins à charge

    Par Pica Ouazi 23 août 2020

    L’ex-ministre de la Justice Tayeb Louh est rattrapé par ses agissements pendant qu’il était garde des sceaux. Il devrait répondre aux accusations d'”abus de fonction, entrave à la justice, incitation à la partialité et incitation à faux en écriture officielle”. Le dossier de l’ancien homme fort sous le règne des frères Bouteflika comporte assez d’éléments pour lever le voile sur l’instrumentalisation de la justice en faveur du cercle de l’ancien président déchu Abdelaziz Bouteflika.

    Ainsi, Tayeb Louh est accusé d’avoir pesé dans le dossier de l’ancien ministre de l’Energie Chakib Khelil. Il aurait usé de toute son influence en faveur de Chakib Khelil, accusé de corruption dans l’affaire Sonatrach. Une vingtaine de magistrats entendus dans cette affaire ont témoigné que l’ex-ministre de la Justice avait émis des instructions pour influencer le cours du procès. Ils affirment avoir été sanctionnés à cause de leur “refus de violer la procédure”.


    Tayeb Louh est venu à la rescousse de Chakib Khelil
    Tayeb Louh a ainsi interféré en faveur de Chakib Khelil qui était sous le coup mandat d’arrêt international, émis par l’Algérie en 2013, dans le cadre de l’affaire des marchés octroyés par Sonatrach au groupe pétrolier italien Eni, à travers sa filiale Saipem. Chakib Khelil était notamment accusé de “corruption”, “trafic d’influence”, “abus de fonction”, “blanchiment d’argent”, “direction d’une association de malfaiteurs” et “organisation criminelle transnationale”.

    Tayeb Louh, qui a remplacé Mohamed Chorfi à la tête de la justice, a alors fait débarquer “de nombreux magistrats impliqués de près ou de loin dans ce dossier”. Il a ensuite annulé les procédures des mandats d’arrêt de Chakib Khelil, de son épouse et de ses deux enfants, et a mis les poursuites en veille.

    L’ancien ministre de la Justice a, ensuite, tenté de tout mettre sur le dos de Saïd Bouteflika pendant l’enquête. Ce dernier, auquel des magistrats ont rendu visite à la prison de Blida, “aurait nié avoir interféré dans le travail de la justice, ou avoir donné des instructions dans ce sens au ministre de la Justice”.

    Par ailleurs, une vingtaine de juges et procureurs, entendus dans cette affaire, ont affirmé avoir subi des pressions de la part de Tayeb Louh. Ils ont reconnu avoir reçu des “instructions”, souvent par SMS, pour “arranger” les dossiers d’hommes d’affaires connus pour leur proximité avec Saïd Bouteflika.

    ...

  • #2
    Nous attendons ce que dira le frère de Bouteflika.Il aura beaucoup de choses a dire.
    Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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    • #3
      Par ailleurs, une vingtaine de juges et procureurs, entendus dans cette affaire, ont affirmé avoir subi des pressions de la part de Tayeb Louh.
      20 lâches, donc ! 20 juges immoraux!
      et il est évident qu'ils ne sont pas les seuls et qu'ils sont toujours là à faire dans la lâcheté.

      Tayeb Louh a été foutu en taule et il le mérite.
      Celui qui a pris sa place, le méprisable Zeghmati fait exactement pareil. Il impose aux juges les décisions de justice, comme il l'a fait avec Drareni, un parmi mille. Et les juges méprisables se soumettent lâchement à la pression.

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