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Maroc: otage de sa colonisation du Sahara Occidental?

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  • Maroc: otage de sa colonisation du Sahara Occidental?

    Il est admis que la dictature marocaine est contrainte à se soumettre à certaines conditions extérieures si elle entend pérenniser sa colonisation au Sahara Occidental.

    En effet, sans le soutien de ses parrains français américain voire espagnol (dans une moindre mesure) et son sosie israélien, il y a belle lurette qu'elle (dictature marocaine) se serait faite éjectée du Sahara Occidental.

    Cette soumission est-elle digne d'une nation pour une chimère?

  • #2
    Ci-dessous quelques exemples dont la dictature marocaine ne saurait réclamer leur restitution de fait de sa colonisation du Sahara Occidental.

    - Le Maroc se prépare-t-il à revendiquer Sebta et Mélilia ?

    L’Histoire, disait le philosophe allemand Karl Marx, ne se répète pas; elle bégaie plutôt. Souvent, cependant, le bégaiement en question se produit de façon imprévisible. Quand va-t-il de nouveau se produire? Et dans quelle mesure influera-t-il le cas échéant sur le cours des événements?

    Ces questions, et tant d’autres encore, se posent avec acuité à l’heure où le Maroc s’apprêterait à demander pour la première fois depuis quarante ans, cette année 2015, la rétrocession de Sebta, Mélilia ainsi que l’ensemble de ce que l’on appelle les «présides occupés», à savoir, outre les deux villes mentionnées, les îles Jaâfarines, le rocher de Badis, les îles d’Al-Hoceïma et l’îlot de Leïla.

    L’information n’a pas encore été officialisée, ni d’ailleurs démentie par le gouvernement marocain, seul habilité à produire une demande à l’avenant, mais des médias espagnols surtout abondent largement dans ce sens. Ainsi, d’après le journal électronique «El Confidencial Digital», citant des sources au ministère des Affaires étrangères espagnol, le gouvernement d’Espagne se serait d’ores et déjà mis en ordre de bataille dans la perspective d’une telle demande de la part du Maroc auprès de l’Organisation des Nations unies (ONU).

    Exemplarité des relations

    En effet, poursuit le site web, le Royaume serait sur le point de porter sa demande devant le Comité spécial de la décolonisation, relevant de l’organisation. Une partie de la diplomatie espagnole serait même sur le qui-vive, poursuit «El Confidencial Digital». Le «problème » serait, d’après lui, considéré de «priorité maximale».

    L’affaire a tout du moins de quoi interroger. Quelques jours plus tôt pourtant, à l’occasion des travaux de la onzième réunion de haut niveau Espagne-Maroc tenue dans la capitale de l’Espagne, Madrid, le 5 juin 2015, tant les responsables marocains que leurs homologues espagnols ne manquaient pas de chanter les louanges de l’excellence si ce n’est l’exemplarité des relations entre les deux parties.

    Si le chef du gouvernement marocain, Abdelilah Benkirane, reconnaissait la veille de son départ pour Madrid, le 4 juin 2015, dans des déclarations à l’agence de presse espagnole «EFE», qu’«il y a certaines choses qui peuvent arriver entre des voisins et dans une relation aussi solide que celle entre l’Espagne et le Maroc», il nuançait cependant son propos en affirmant qu’«entre l’Espagne et le Maroc n’importe quel incident douloureux et malheureux a une solution». Etait-ce en prévision de la demande que s’apprêterait à soumettre le gouvernement auprès de l’ONU? La question, sans doute, mériterait d’être posée.

    Par ailleurs, au moment de son investiture à la tête du gouvernement en 2012, il expliquait que «le futur fera justice au Maroc avec la récupération de ses provinces du Sud et de ses terres occupées». La soumission de la question de Sebta et Mélilia à l’attention du Comité spécial de la décolonisation participerait sans nul doute, de ce point de vue-là, de la stratégie électorale, pour ne pas dire électoraliste, du PJD, à l’heure où approchent à grands pas les rendez-vous des régionales et des communales en septembre 2015 et surtout les législatives fin 2016.
    (...).
    Grand Maroc

    Partant, le Maroc renoncerait-il aux présides alors sur l’autel de la «realpolitik»? Il faut rappeler en effet que longtemps le Royaume a tenté de recouvrer son intégrité territoriale dans ce que les partis du mouvement national appellent les «frontières originelles» du pays, un voeu pieux que l’ancien secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, Allal El Fassi, résumait en ces propos à la Conférence des partis du Maghreb arabe en 1958 dans la ville de Tanger: «Nous ne serons vraiment indépendants que lorsque nous aurons entièrement reconquis les terres de nos pères glorieux. Ces terres vont de Tanger, où je vous parle, jusqu’au fleuve Sénégal, jusqu’à la ville de Saint Louis, qui est marocaine, comme sont marocains aussi et appartiennent à notre maître le Roi, Tindouf, Colomb-Béchar, les terres du Rio de Oro et du Soudan jusqu’à Tombouctou, jusqu’au fleuve Niger».

    Continuum territorial

    Ainsi, si ce Grand Maroc tant rêvé par les nationalistes ne semble plus d’actualité, si l’on excepte l’Istiqlal, dont le secrétaire général Hamid Chabat appelait en 2013 encore à la restauration par l’Algérie du «Sahara oriental», correspondant grosso modo aux actuelles wilayas algériennes de Béchar et de Tindouf, les «présides occupés» semblent néanmoins présenter un cas à part entière. «D’éventuelles prétentions du Maroc sur les présides ne sauraient être que légitimes d’autant qu’il s’agit du même continuum territorial», nous explique l’historien Hassan Al Figuigui, auteur de plusieurs ouvrages sur la question. «L’Espagne, par contre, ne dispose pas du même continuum que le Maroc».

    Les revendications du Maroc, quoiqu’elles ne soient plus officielles depuis 1975, ont depuis toujours cependant continué de bénéficier de l’appui de plusieurs organisations internationales, en premier lieu la Ligue arabe. Même l’Union africaine (UA), pas la dernière pourtant à remettre en cause la souveraineté du Royaume sur la partie occidentale du Sahara, soutient les revendications marocaines. En Espagne également, plusieurs personnalités politiques ont ces dernières années appelé à ouvrir le «dialogue» avec le Maroc à ce sujet. Il s’agit notamment de l’ancien ambassadeur d’Espagne au Maroc, Alberto Navarro, lequel dans un entretien en 2012 au journal électronique «El Correo diplomático» avait déclaré, bien qu’il soit alors encore en poste, qu’il ne voyait pas d’autre «solution».

    Maroc Hebdo (extraits)

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    • #3
      Stratégie espagnole

      Cependant, d’après «El Confidencial Digital», une partie de la diplomatie espagnole tiendrait coûte que coûte encore au maintien de la présence de Madrid dans les présides. Le journal explique plus loin que la stratégie espagnole devrait vraisemblablement mettre l’accent sur le refus, avance-til, des populations de Sebta et Mélilia de devenir marocaines, ainsi que l’utilisation par le ministère des Affaires étrangères espagnol de l’affaire du Sahara.

      ibidem

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      • #4
        En effet, sans le soutien de ses parrains français américain voire espagnol (dans une moindre mesure) et son sosie israélien, il y a belle lurette qu'elle (dictature marocaine) se serait faite éjectée du Sahara Occidental.
        @

        IL PARAIT QU'ALGER EST UNE GRANDE PUISSANCE REGIONALE ET CONTINENTALE. ELLE A TOUT REUSSI MEME A A AFFAMER ET ASSOIFFER SON PEUPLE :

        ET

        LE MAROC EST TJRS DANS SON SAHARA ET CE DERNIER EST TJRS DANS SON PAYS LE MAROC MEME APRES LA FIN DU MONDE ET GAÏD SALAH QUI A PRIS LA FUITE A AMGALA CROYANT QU'IL AVAIT AFFAIRE AU YEMEN OU A UNE ARMEE DANS UN TERRAIN D'EXPERIENCES

        Et DEPUIS UN DEMI SIECLE OU PRESQUE ET NON PLUS DEPUIS HIER !!!!!!

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        • #5
          Sommet UA-UE : Sahara marocain, la bataille d’Abidjan

          Peut-on concevoir un sommet entre l’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) sans la participation de l’un des partenaires majeurs de l’Europe sur le continent africain mais avec celle d’une « République » dont ni l’UE ni l’ONU ne reconnaissent l’existence ? À moins d’un mois de la tenue à Abidjan, les 29 et 30 novembre, du cinquième sommet UA-UE, la question se pose pourtant.

          À l’origine de ce véritable casse-tête pour le président ivoirien, Alassane Ouattara, hôte de cette rencontre : le changement d’appellation du sommet. Depuis la première d’entre elles, au Caire, en 2000, ces réunions de chefs d’État avaient pour intitulé « sommet Afrique-Union européenne ». N’y participaient que des gouvernements internationalement reconnus, ce qui de facto en excluait la République arabe sahraouie démocratique (RASD).

          Mais depuis que le Maroc a intégré l’UA, le 30 janvier 2017, la formulation a changé : rien en principe ne s’oppose désormais à l’appellation « sommet UA-UE ». Actée par les Européens, cette modification somme toute logique a un effet collatéral non négligeable, le grain de sable qui va bloquer la mécanique : membre de l’UA, la RASD peut désormais participer !

          Changement symbolique

          Or le Maroc, qui n’a accepté de siéger à Addis-Abeba aux côtés des Sahraouis que du bout des lèvres (et avec l’objectif sous-jacent d’obtenir le retrait de ce qu’il considère comme une aberration), ne l’entend pas de cette oreille. À ses yeux, comme à ceux de ses alliés sur le continent, mais aussi de la majorité des poids lourds de l’UE, dont la France, le changement d’appellation est symbolique et ne signifie pas que l’on change ipso facto de format.

          Absente des quatre précédents sommets, la RASD doit l’être de celui d’Abidjan. Dans le cas contraire, on ouvrirait une boîte de Pandore qui permettrait à cet « État » de revendiquer une place partout où l’UA se réunira avec une autre entité multinationale.
          (...).
          Peur du désordre

          Aussitôt, ceux qui en Afrique reconnaissent encore l’entité sahraouie et la portent à bout de bras montent au créneau. L’Algérie bien sûr, mais aussi et surtout l’Afrique du Sud et une demi-douzaine de pays d’Afrique australe et lusophone, lesquels agitent la menace d’un boycott. Le Nigeria, lui, envoie des signaux contradictoires, le président Buhari assurant les deux parties de son soutien.

          Même si les « pro-RASD » ne sont pas les plus concernés par l’agenda du sommet, ni par la coopération avec l’Europe, leur absence ferait désordre. Pour le pays hôte, certes, mais aussi pour le président en exercice de l’UA, le Guinéen Alpha Condé, déjà accusé par les adversaires d’un retour du Maroc dans les instances panafricaines d’avoir fait entrer le loup dans la bergerie et qui se passerait volontiers d’un tel imbroglio, à trois mois de la fin de son mandat.

          Tensions

          Le 16 octobre, l’étau se resserre autour du président ivoirien. Réuni à Addis-Abeba, le conseil exécutif de l’UA, qui regroupe les ministres des Affaires étrangères, réaffirme après des débats houleux le droit des 55 pays membres à être invités au sommet d’Abidjan et donne dix jours au président de la Commission, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, pour trouver une solution. Faute de quoi ledit sommet sera délocalisé dans la capitale éthiopienne.

          L’UA qui invite

          La solution – ou plutôt le compromis provisoire – est l’œuvre de Moussa Faki Mahamat. Avalisée par Alpha Condé et Alassane Ouattara le 26 octobre à l’issue d’une courte visite de ce dernier à Conakry, elle relève en réalité d’un stratagème destiné à escamoter l’échéance du 27, mais qui ne règle rien dans le fond.

          Ce que le « ministère de l’Information » de la RASD, mais aussi la porte-parole du président de la Commission et belle-sœur du président namibien Hage Geingob, Ebba Kalondo, ainsi que plusieurs médias occidentaux présentent alors comme la preuve que la République sahraouie est bel et bien invitée à Abidjan n’est en réalité qu’une simple note verbale émanant de la mission permanente ivoirienne auprès de l’UA. Or cette note, dans laquelle la Côte d’Ivoire réitère son « engagement à faciliter la participation de tous les États membres de l’UA à ce sommet », est ambiguë : elle ne vaut pas invitation en bonne et due forme, laquelle doit en principe porter la double signature du président Ouattara et du président de la Commission.

          Déni de réalité

          On tourne en rond, donc, et le spectacle n’est guère reluisant, la partie européenne se gardant bien de prendre position – à l’exception notable des Français, dont le curseur est depuis longtemps posé sur la ligne marocaine
          On tourne en rond, donc, et le spectacle n’est guère reluisant, la partie européenne se gardant bien de prendre position – à l’exception notable des Français, dont le curseur est depuis longtemps posé sur la ligne marocaine ( indépendance dans l'interdépendance oblige, Ndlr). Quant à l’agenda du sommet d’Abidjan – migrations, sécurité, développement… –, personne ou presque n’en parle tant cette polémique l’a occulté. Il fallait être bien naïf pour croire que le retour du royaume au sein des instances panafricaines allait en quelque sorte vitrifier le contentieux ouvert il y a plus de trente-cinq ans par l’admission de la RASD comme État membre.

          Jeune Afrique (extrait)

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          • #6
            " LE MAROC EST TJRS DANS SON SAHARA"

            Comme son sosie israélien qui se targue d'avoir récupérer ses territoires par sa colonisation de la Palestine.:22:

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            • #7
              Déjà tendues depuis la dénonciation par le Maroc d’un accord de pêche dont l’Espagne était le principal bénéficiaire, les relations entre Madrid et Rabat se sont encore détériorées avec l’occupation jeudi par le Maroc d’un îlot désertique d’une dizaine d’hectares situé au large de Tanger et dont l’Espagne affirme qu’il est sous sa souveraineté. Cet incident intervient au moment où Espagnols et Britanniques achèvent des négociations sur le statut de Gibraltar que revendique l’Espagne alors que Madrid a toujours refusé de négocier avec Rabat le sort des deux enclaves de Ceuta et de Melilla et celui de quelques îlots voisins.

              L’information a été communiquée tard dans la soirée de jeudi par l’agence de presse officielle marocaine. La MAP, qui citait «un haut responsable du ministère des Affaires étrangères», affirmait en effet que le Maroc avait décidé d’installer «un poste de surveillance» sur l’îlot Leila, aussi appelé île du Persil, situé à une quarantaine de kilomètres de la ville de Tanger, «à l’intérieur des eaux territoriales du royaume». Les autorités marocaines, qui communiquent rarement sur leurs activités, ont même justifié une telle initiative en l’inscrivant dans «le cadre d’une campagne de lutte anti-terroriste et anti-émigration clandestine dans la zone du détroit de Gibraltar». Une douzaine de soldats marocains, sous la direction d’un commandant, avaient en effet débarqué jeudi après-midi sur cet îlot désertique d’une superficie de 13,5 hectares et habité par quelques chèvres. Ils y avaient dressé deux tentes et planté deux drapeaux marocains.

              Dès jeudi soir, un bâtiment de la marine espagnole et une vedette de la guardia civil se sont approchés de l’îlot pour réclamer, en vain, le départ des militaires marocains. Sur le plan politique, le gouvernement de José Maria Aznar, dont les rapports avec les autorités marocaines sont tendus depuis plusieurs mois, a violemment condamné, vendredi matin, la présence de l’armée marocaine sur l’île du Persil et a exigé de Rabat de «prendre les mesures nécessaires pour un retour à la normale». Pour Madrid en effet, cette situation représente «une modification du statu quo actuel et ne correspond pas à la volonté de maintenir des relations amicales dans un esprit de coopération et de respect mutuel». Le nouveau chef de la diplomatie espagnole, Ana de Palacio, a par ailleurs vivement rejeté l’argument de Rabat sur la présence de soldats marocains sur l’île du Persil. «Qu’on m’explique en quoi la lutte anti-terroriste et anti-émigration clandestine a à voir avec l’installation d’une tente, d’un drapeau et de quelques membres de l’armée sur cet îlot», s’est-elle insurgée. Elle n’a d’ailleurs pas hésité à qualifier la situation d’«incident sérieux».

              Cette position espagnole est largement partagée par la Commission européenne pour qui la présence de militaires marocains sur l’île du Persil est une «violation de l’intégrité territoriale espagnole». Bruxelles estime en effet qu’il s’agit d’une «question de souveraineté avant toute chose» et affirme que le problème a atteint «un stade délicat». Mais si elle a condamné l’initiative marocaine, Bruxelles s’est en revanche bien gardée de s’impliquer directement dans un différend qu’elle considère comme bilatéral. «C’est clairement un incident regrettable, a ainsi déclaré un porte-parole de la Commission européenne, mais il doit être réglé bilatéralement entre Rabat et Madrid». Le Maroc, malgré les appels de Madrid à «un retour à la normale», a affirmé qu’il ne retirerait pas ses militaires de l’île du Persil. Rabat estime, en effet, que cet îlot a été libéré en 1956, à l’occasion de la fin du protectorat espagnol sur le nord du pays.

              Une situation tendue depuis des mois

              L’occupation de l’île du Persil intervient une semaine après que le ministère marocain des Affaires étrangères a protesté auprès de Madrid à propos de la présence dans ses eaux territoriales de cinq navires de la marine espagnole. Rabat avait même convoqué l’ambassadeur espagnol qui avait justifié cette présence comme étant une simple excursion d’un groupe de jeunes lauréats de la marine espagnole. Les relations entre les deux pays n’ont cessé de se dégrader depuis notamment le rappel pour consultation, en octobre dernier, de l’ambassadeur du Maroc à Madrid. Officiellement Rabat entendait protester contre «l’accumulation de plusieurs incidents regrettables» et n’a depuis pas encore envoyé de représentant dans la capitale espagnole.

              Les litiges entre les deux pays sont nombreux et concernent notamment l’émigration clandestine vers l’Espagne, à partir des côtes marocaines. Madrid estime en effet que le Maroc ne fait pas grand chose pour endiguer le flot croissant des clandestins et ne punit pas assez les mafias marocaines à l’origine de ce trafic. Ils concernent également le non renouvellement de l’accord de pêche qui liait le Maroc à l’Europe jusqu’en novembre 1999 et dont les pêcheurs andalous étaient les principaux bénéficiaires. Rabat accuse de plus Madrid de favoriser les thèses indépendantistes du Front Polisasio qui dispute au Maroc la souveraineté sur le Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole.

              Source RFI.

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              • #8
                La « RASD » exclue du sommet UA-UE d’Abidjan

                La participation de la « RASD » au 5ème sommet UE-Afrique qui se tiendra le 29 et 30 novembre prochain à Abidjan en Côte-d’Ivoire est sérieusement compromise. En pour cause, la Côte d’Ivoire n’a pas invité l’entité du Polisario à y participer. « Nous ne reconnaissons pas cet État et en avons informé le président de la Commission africaine », a confié un officiel ivoirien à Jeune Afrique. « Nous finançons cette rencontre et y convions qui nous voulons. », a-t-il ajouté.

                Il est de ce fait peu probable que le sommet ivoirien puisse connaitre les mêmes échauffourées qu’avaient orchestrées le Mozambique à Maputo lorsqu’il avait tenté sans succès d’imposer le Polisario à la TICAD, compte tenu de la qualité des relations entre le Maroc et la Côte d’Ivoire.

                Si le Polisario n’a pas encore commenté la position d’Abidjan, ses canaux officiels et ceux de son sponsor algérien attaquent sévèrement les capitales européennes, dont Paris, ayant soutenu que le format dit du « Caire », n’autorisant que les Etats reconnus au sein des Nations Unies soit pris en considération malgré la relabellisation du sommet UE-Afrique en sommet UA-UE.

                « La ’RASD’ sera présente au Sommet Union africaine-Union européenne (UA-UE) prévu les 29 et 30 novembre prochain à Abidjan (Côte d’Ivoire), au même titre que tous les Etats membres de l’UA, sinon il n’y aura pas de Sommet entre l’UA et l’UE », avait déclaré il y a une dizaine de jours, à Alger, Mohamed Salem Ould Salek, chargé de la diplomatie du Polisario. Une menace synchrone avec celle du binôme Alger-Prétoria.

                « Actuellement le Maroc, avec la complicité de la France, est en train de tout faire pour bloquer la participation de la ‘RASD’ à la réunion », avait-t-il prévenu, citant les incidents de Malabo en novembre 2016 et ceux ayant émaillé plus récemment la TICAD de Maputo.

                Invité par la presse à commenter la déclaration du ministre des Affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian, au sujet du prochain Sommet UA-UE, qui avait dit au cours d’une conférence de presse : « Nous voulons une solution de consensus et que seuls les Etats souverains participent à cette réunion de partenariat UA-UE », Ould Salek a accusé la France de « complicité ». Selon lui, Paris a fait pression sur le pouvoir de Ouattara pour faire capoter la tentative d’Alger d’imposer le Polisario.

                Le Desk

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                • #9
                  Sahara occidental : nouveau revers pour le Maroc à Bruxelles

                  Le sommet UE – Afrique devient le Sommet UE – UA.

                  L’Union européenne (UE) et l’Union africaine (UA) se sont accordés sur la « relabellisation » du prochain sommet entre Européens et Africains, prévu les 29 et 30 novembre prochains à Abidjan (Côte d’Ivoire), le sommet UE-UA, a affirmé ce samedi l’ambassadeur d’Algérie à Bruxelles, Amar Belani à l’agence APS.

                  Contrer les pressions marocaines

                  « Une convergence de vues s’est dégagée entre l’UA et l’UE sur la ‘‘relabellisation’’ du prochain Sommet UE-UA qui aura lieu à Abidjan, les 29-30 novembre 2017, dénommé lors des précédentes éditions Sommet UE-Afrique », a précisé le diplomate algérien, en première ligne dans la défense du dossier du Sahara occidental auprès de l’Union européenne.

                  Cette convergence « vient ainsi mettre en échec les manœuvres et les pressions exercées par le Maroc sur l’institution européenne directement, ou par le biais de pays européens qui lui sont favorables, afin d’exclure du prochain Sommet la République arabe sahraouie démocratique (RASD), pays fondateur de l’Union africaine avec lequel le Maroc a accepté de siéger en adhérant à l’institution panafricaine et en procédant à la ratification de son acte constitutif, sans conditions et sans réserves », a précisé le diplomate algérien.

                  Mise en garde

                  Des invitations pour participer au dit Sommet seront envoyées aux 55 États membres de l’UA, dont le Sahara occidental.

                  « Avec cette convergence de vues entre les deux organisations régionales, le Maroc est prévenu de toute tentative de mise en échec du prochain Sommet UE-UA dont il endossera l’entière responsabilité comme ce fut le cas lors de la tentative humiliante avortée à Maputo à l’occasion de la réunion ministérielle sur le développement de l’Afrique (TICAD-VI), tenue du 23 au 25 août dernier », a mis en garde Amar Belani.

                  TSA

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                  • #10
                    " IL EST DONC PROBABLE QUE LE ROI DÉCIDE D’ÊTRE SOUS-REPRÉSENTÉ AU SOMMET AFIN DE MARQUER SON MÉCONTENTEMENT", AVANCE UN HAUT DIPLOMATE FRANÇAIS.

                    "Ce n’est plus la Côte d’Ivoire qui invite, c’est l’UA,"

                    Que fera le royaume au cas où le président de la « république de Tindouf » serait non seulement convié au sommet d’Abidjan, mais siégerait physiquement aux côtés de ses « pairs » africains et européens ?

                    « Le Maroc sait qu’il n’est pas pour l’instant en position d’obtenir l’exclusion de la RASD. Seuls sept ou huit pays le suivraient sur cette voie, avance un haut diplomate français en poste dans la région. Il est donc probable que le roi décide d’être sous-représenté au sommet afin de marquer son mécontentement. »

                    Jeune Afrique (extraits)

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                    • #11
                      Pourquoi l'adhésion du Maroc à l'Union Africaine ne fait pas l'unanimité

                      Pour son retour au sein de l’Union Africaine, le Maroc peut déjà compter sur ses alliés de toujours comme le Gabon, le Sénégal, la Guinée ou la Côte d’Ivoire. Le royaume est assuré de leur soutien indéfectible. Mais pour d’autres pays, en particulier les poids lourds régionaux, cette adhésion est vue d’un mauvais œil. L‘épineuse question du Sahara occidental en est la principale raison.

                      Lundi 30 janvier, les chefs d‘États des pays membres de l’Union Africaine voteront pour savoir s’ils acceptent la réintégration du Maroc au sein de l’organe panafricain. Plus de 30 ans après avoir quitté l’UA, Rabat a enchainé les offensives diplomatiques ces derniers mois pour montrer son engagement sur le continent africain. Officiellement, tous les pays membres se réjouissent de son retour. Mais en réalité certains sont réticents à la réintégration de la sixième puissance économique du continent.

                      Il y a d’abord le cas de l’Algérie, rival historique du Maroc. Le bras de fer entre les deux pays concerne principalement la situation au Sahara Occidental, une ex-colonie espagnole contrôlée par le Maroc. En 1984, le Maroc avait quitté l’UA en signe de protestation à l’admission de la RASD (République arabe sahraouie démocratique) proclamée par les indépendantistes du Front Polisario. Historiquement, Alger a toujours soutenu les indépendantistes sahraouis, et ce conflit continue d’intoxiquer les relations entre l’Algérie et le Maroc, dont les frontières sont fermées depuis 1994.

                      C'est inconcevable que le Sahara occidental (...) soit toujours colonisé

                      C’est inconcevable que le Sahara occidental (…) soit toujours colonisé”, a déclaré Jacob Zuma début janvier, lors d’une rencontre avec le Front Polisario. Tout comme l’Algérie, l’Afrique du Sud soutient depuis longtemps la lutte pour l’indépendance du peuple sahraoui. Le pays, qui a connu l’apartheid est fortement anticolonialiste. C’est dans cette optique que la présidente sortante de la Commission de l’UA, la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini Zuma, a apporté son soutien à la cause sahraouie. Son départ est une bonne nouvelle pour le Maroc qui l’accusait de vouloir saboter son retour au sein de l’organisation.

                      Enfin, les relations entre le Nigeria, première économie d’Afrique et le Maroc n’ont pas toujours été au beau fixe, Rabat avait même qualifié d’ « hostile » l’attitude du Nigeria envers le royaume. Mais une amélioration est survenue avec l’arrivée de Muhammadu Buhari à la tête du pays. Depuis, Abuja et Rabat se sont rapprochés sur le plan économique. Il n’en reste pas moins que le Nigeria est un allié fidèle de l’Algérie. Et à maintes reprises le pays a réaffirmé son soutien à l’indépendance du Sahara Occidental.

                      L’adhésion du Maroc à l’Union Africaine semble acquise. Mais il apparaît clairement que des blocs se forment au sein de l’Union autour de la cause sahraouie. L’avenir de la reconnaissance de ce territoire et sa présence à l’UA risquent d‘être remis en question. Car jusqu‘à maintenant, lors des réunions internationales les autorités marocaines ont toujours boycotté ou refusé de siéger au côté de représentants du Polisario, ou même en présence d’un simple drapeau de la RASD.

                      africanews

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