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CHAWKI AMMARI 23 AOÛT 2020
On en avait rêvé, pour diverses raisons, et Tebboune l’a fait, pour raisons diverses. Mais depuis hier, Club des Pins, centre de repos de l’oligarchie politico-économique, a été ouvert au public et le rush a été à la mesure de l’événement, des milliers de gens ont afflué au point où les parkings ont été vite saturés et chacun a été prié de se garer à Staouéli.
Mais ce fut une grande revanche sur l’Histoire, la curiosité, c’est là où ils vivent, ou simplement pour aller nager pas loin d’Alger, d’autant qu’on était samedi et qu’il faisait très chaud. Bref, tout l’Algérois s’est déplacé pour voir de près ce paradis fantasmé où s’enferment les dirigeants depuis 25 ans pour vivre à l’abri du peuple mais avec son argent. Les autorités locales, conscientes du rêve, ont bien sûr étudié la catégorisation sociale, avec une barrière et un côté «réservé aux familles», célèbre euphémisme qui désigne les femmes, et un autre pour les autres qui n’ont pas de femmes de plus de 5 ans même s’ils sont en famille avec leurs frères et cousins.
C’est à ce niveau que se pose l’éternel problème, une femme en bikini arrive seule, célibataire et sans famille, où va-t-elle aller ? Du côté des familles, alors qu’elle est célibataire et que les familles n’aiment pas trop les femmes seules en maillot, ou du côté des célibataires alors qu’elle préfère rester en famille pour ne pas se faire dépecer ? Si les débuts vont être un peu difficiles, on fait confiance aux Algérien(ne)s, la structuration va se faire lentement, un côté famille au sens strict, maillot 15 pièces, un autre aux célibataires tendance H, en groupe, testostérone accompagnée, et un troisième qui va rapidement se mettre en place, hommes et femmes en maillot, le tout pour le plus grand bonheur de l’Algérie diversifiée.
Ce n’est pas réglé pour autant, quelques ministres et hauts cadres et généraux comptent saisir la justice, il n’est pas question de nager dans la même eau que le peuple, eux qui ont mis autant de temps et d’énergie à s’en extirper.
On en avait rêvé, pour diverses raisons, et Tebboune l’a fait, pour raisons diverses. Mais depuis hier, Club des Pins, centre de repos de l’oligarchie politico-économique, a été ouvert au public et le rush a été à la mesure de l’événement, des milliers de gens ont afflué au point où les parkings ont été vite saturés et chacun a été prié de se garer à Staouéli.
Mais ce fut une grande revanche sur l’Histoire, la curiosité, c’est là où ils vivent, ou simplement pour aller nager pas loin d’Alger, d’autant qu’on était samedi et qu’il faisait très chaud. Bref, tout l’Algérois s’est déplacé pour voir de près ce paradis fantasmé où s’enferment les dirigeants depuis 25 ans pour vivre à l’abri du peuple mais avec son argent. Les autorités locales, conscientes du rêve, ont bien sûr étudié la catégorisation sociale, avec une barrière et un côté «réservé aux familles», célèbre euphémisme qui désigne les femmes, et un autre pour les autres qui n’ont pas de femmes de plus de 5 ans même s’ils sont en famille avec leurs frères et cousins.
C’est à ce niveau que se pose l’éternel problème, une femme en bikini arrive seule, célibataire et sans famille, où va-t-elle aller ? Du côté des familles, alors qu’elle est célibataire et que les familles n’aiment pas trop les femmes seules en maillot, ou du côté des célibataires alors qu’elle préfère rester en famille pour ne pas se faire dépecer ? Si les débuts vont être un peu difficiles, on fait confiance aux Algérien(ne)s, la structuration va se faire lentement, un côté famille au sens strict, maillot 15 pièces, un autre aux célibataires tendance H, en groupe, testostérone accompagnée, et un troisième qui va rapidement se mettre en place, hommes et femmes en maillot, le tout pour le plus grand bonheur de l’Algérie diversifiée.
Ce n’est pas réglé pour autant, quelques ministres et hauts cadres et généraux comptent saisir la justice, il n’est pas question de nager dans la même eau que le peuple, eux qui ont mis autant de temps et d’énergie à s’en extirper.