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Le marché des assurances poursuit son essor en Algérie

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  • Le marché des assurances poursuit son essor en Algérie

    Le marché des assurances poursuit la progression amorcée depuis quelques années avec la libéralisation du secteur. En 2006, le secteur a enregistré un chiffre d’affaires de 46,5 milliards de dinars contre 41,2 milliards de dinars en 2005, soit une croissance de 12,8%, selon les chiffres rendus publics hier lors d’une conférence de presse par le secrétaire général du conseil national des assurances, M. Abdelmadjid Messaoudi.

    Le marché reste dominé par trois branches : l’automobile, l’IARD (risques industriels) et les transports même si cette dernière branche a enregistré une régression de 1,9% par rapport à 2005.

    L’assurance automobile a connu une hausse de 13,6% en 2006 en enregistrant un chiffre d’affaires de 21, 08 milliards de dinars (contre 18,56 milliards de dinars en 2005). Ce produit d’assurance occupe ainsi la première place en matière de chiffre d’affaires en raflant 45,3% du montant global. Un résultat expliqué par l’obligation de souscrire une assurance pour les clients ayant contracté un crédit pour l’achat d’un véhicule. En d’autres termes, c’est la croissance des crédits à la consommation qui a amplifié la production de la branche assurance.

    En deuxième position vient l’assurance IARD avec 17,64 milliards de dinars (37,91%), soit plus de 15,7% par rapport à 205, une année durant laquelle la production a atteint 15,25 milliards de dinars. Cette augmentation serait due, selon les explications du CNA, en plus de l’importance des primes de Sonatrach, aux souscriptions de nouveaux contrats hors hydrocarbures.

    Le taux de croissance de la branche assurance de personne a évolué, pour sa part, de l’ordre de 22,9% pour atteindre en 2006 2,7 milliards de dinars alors que l’assurance transport a réalisé un chiffre d’affaires de 4,22 milliards de dinars. La nouveauté en 2006, comparativement à 2005, est le boom qu’a connu l’assurance crédit caution à travers une croissance de 86,6%. La production de cette branche en 2006 est, en effet, estimée à 257 millions de dinars contre 137 millions de dinars en 2005. En dépit de cette importante croissance de cette branche fortement sollicitée par les banques prescriptrices d’assurances, sa contribution à la production additionnelle du secteur n’est que de l’ordre de 2,3%.

    Par ailleurs, l’assurance contre les calamités agricoles continue à demeurer le parent pauvre du secteur avec une régression de 22,8% et un chiffre de 604,24 millions de dinars contre 782,47 millions de dinars. Durant le quatrième trimestre de l’année, cette branche a réalisé une production de 227,82 millions de dinars, toujours en diminution par rapport à la même période 2005. Cette situation s’explique par le fait que les agriculteurs ne renouvellent pas leurs contrats d’assurance faute de moyens financiers.

    Par La Tribune
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