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Benjamin Bouzaglo - ksida ana lkawi

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  • Benjamin Bouzaglo - ksida ana lkawi


  • #2
    Je me lasse jamais d'écouter cette qsida , belle interprétation de ce chanteur
    Merci riad020 pour le partage
    الإستماع فن ... والإستيعاب مهارة ... والجواب حكمة ...والتواصل حياة

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    • #3
      khssaaaara ihoudioeilfermé
      “Si je ne brûle pas, si tu ne brûles pas, si nous ne brûlons pas,
      comment veux-tu que les ténèbres deviennent clarté!”

      Nazim Hikmet

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      • #4
        trés bon choix merci riad020 pour le partage
        BENJAMIN BOUZAGLO interprète un patrimoine Maghrébine commun sous la nostalgie de l'art Andalous!
        avec une retouche particulaire séfarade ( juive d'andaloussi )
        dz(0000/1111)dz

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        • #5
          De rien Katariet et Nassour, très belle reprise de cette ksida par BENJAMIN BOUZAGLO.
          Ana lkaoui écrite par le prodige Bouazza Drabki qui a été Makhzani dans la cours du sultan Moulay Abderrahman et Hassan I avant de revenir à son métier de jeunesse qui est cordonnier.
          Ce poème en dialecte marocain du 19 siècle à été repris par une pléiade de chioukhs marocains et algeriens et par la suite la nouvelle génération de chanteuses maghrébines notamment Rim Hakiki, Nabila Maan, Sanae Marahati.......
          Néanmoins ce texte a toujours subjugué les meilleures voix de la communauté juive qui ont excellé dans sa reprise notamment, Haim Bourbon, Sami Maghribi.....

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          • #6
            Pour Hirondelle dz, c'est malheureux de lire ce commentaire en 2020, ça me fait penser à ma grand mère que dieu ait son âme lorsqu'elle exprimait sans mesurer la gravité de la bêtise humaine, يهودي حشاك, pour qualifier un être humain d'une autre communauté de croyance.

            Commentaire


            • #7
              Pour Hirondelle dz, c'est malheureux de lire ce commentaire en 2020, ça me fait penser à ma grand mère que dieu ait son âme lorsqu'elle exprimait sans mesurer la gravité de la bêtise humaine, يهودي حشاك, pour qualifier un être humain d'une autre communauté de croyance.

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              • #8
                Bonsoir riad020

                voici une belle version d'anthologie de la poésie du melhoun marocain - avec traduction

                El kaoui interprété par Samy El Maghribi



                Comprenez-moi mes frères !
                pourquoi me critiquer ?
                Laissez donc les choses à leur sort vaquer !
                Je suis brûlé de braises occultes et incurables,
                Leurs plaies après la guérison restent immuables !
                Elles durent et me plongent dans de longues insomnies,
                Où les tourments de l’amour sont infinis !
                La bohème et les braises d’aimer m’accablent,
                Fortifient ma douleur c’est incontestable !
                J’en suis troublé ainsi le Ciel l’a décrété,
                Je subis mon sort tout est réglementé !
                Comme la sentinelle de nuit, je patiente,
                Le poids de l’amour m’accable et me tourmente !
                Pourquoi me critiquer entendez mes douleurs
                Qui gémissent et pleurent mon cœur qui se meurt !
                Comprenez-moi mes frères ! pourquoi me critiquer ?
                Laissez donc les choses à leur sort vaquer !
                Je suis brûlé de braises occultes et incurables,
                Leurs plaies après la guérison restent immuables !
                Elles durent et me plongent dans de longues insomnies,
                Où les tourments de l’amour sont infinis !
                La bohème et les braises d’aimer m’accablent,
                Fortifient ma douleur c’est incontestable !
                J’en suis troublé ainsi le Ciel l’a décrété,
                Je subis mon sort tout est réglementé !
                Comme la sentinelle de nuit, je patiente,
                Le poids de l’amour m’accable et me tourmente !
                Pourquoi me critiquer entendez mes douleurs
                Qui gémissent et pleurent mon coeur qui se meurt !
                L’amant erre souvent parfois il est serein,
                Sans cesse troublé rien n’atténue son chagrin !
                Saches que l’amour est un drame o toi qui me blâme !
                Interroge donc ceux qui s’en réclament !
                L’amour dompte les rois et ceux comme moi,
                Fous de rage contre l’amant jamais ne ploient !
                L’amour a dompté César et l’a laissé coi,
                Il a asservi le sabre abbasside de surcroît !
                Quelques-uns me critiquent avec démesure,
                D’autres compatissent et disent c’est sa nature !
                C’est ma nature ! j’aime et j’aimerai encore,
                La splendeur des nymphes qui troublent mon corps,
                Seuls les artistes m’apprécient sans remords,
                Ils gémissent sur mes pleurs s’enquièrent de mon sort,
                Mais les censeurs me critiquent avec outrance,
                Vont même jusqu’à me sanctionner de démence !
                Ils condamnent mes gestes ! que dire des leurs !
                Demain chacun sera jugé sur sa valeur !
                Que de gens m’ont critiqué ! j’en suis ahuri !
                Mais par ces abus mes pêchés sortent amoindris.
                On me connaît ! je ne veux de mal à personne,
                Je n’agace point et la vindicte ne prône,
                Je tiens mes distances et apaise mes tourments,
                Je cogite sur l’amour et ses éléments,
                Sans la passion point de conscience point de carence,
                Ceux qui le renient connaîtront ses souffrances !
                Mais qu’ils y gouttent ne serait-ce qu’une fois,
                Ils verront sa ciguë ses lances qui foudroient !
                Seuls me comprendront les foudroyés comme moi
                Par les yeux mais quel sera leur désarroi !
                Oui ! Les yeux ensorceleurs m’ont possédé,
                Joues et grain de beauté m’ont inféodé,
                Ils sont la source de mes maux et mon remède,
                Ils sont la joie de l’amant ils le possèdent,
                Ils sont ma raison d’être ils sont mon capital,
                De toutes façons je leur voue une dévotion totale.
                Mais montrez-moi donc qui soutiendrait le contraire,
                Qu’il vienne donc et que nous levions ces mystères !
                Mon ode s’achève et j’adresse mon salut,
                Aux gens des Arts voue mon estime absolu.
                Je leur suis fidèle je leur suis redevable,
                Ils m’ont épanoui et c’est indéniable !
                C’est par la grâce du Saint Patron de Fès
                Que l’enchevêtrement de ma trame s’affaisse,
                Je m’y rends et son eau désaltère ma muse,
                Dès lors mon inspiration et mon verbe fusent !
                J’ai atteint mon but que m’importent les potins,
                0 chantre ! parle de moi cogne les pantins,
                Mais laisse les ingrats à leur turpitude,
                Et pour ceux qui montrent de la sollicitude,
                Deux soixante-dix et sept* sont mon patronyme.
                Je sollicite Dieu l’Auguste Magnanime,
                Qu’il m’accorde son pardon et ne m’opprime.



                (Anthologie de la poésie du melhoun marocain)-- F.Guessous.
                dz(0000/1111)dz

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                • #9
                  Evoutant, merci Katariet, cette reprise de Sami Maghribi est l'une des meilleures interpretations de Ana Lkaoui.
                  Pour revenir à Benjamin Bouzaglou, il a aussi merveilleusement excellé dans le Chaabi algérois, ici avec une aisance et grande prestance, il réinterpréte majestueusement avec une grande maîtrise un trés beau morceau du virtuose Abdelkader Chaou ,et de l’inégalable Boujemaa Ankis.

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                  • #10
                    Bonjour riad020

                    excellente partage c'est l'une des merveille de Chaou chanté en duo avec mohamed l'amine

                    voilla un autre qissida de lala Malka du grand poète du malhoun Ahmed El Ghrabli interpréter par Benjamin Bouzaglou

                    (Arayt el Mlaka ya moulati el malka, lik el 'abd ou koul ma mlek, nesro malika 'hmalt el malik)
                    (Étendard flottant dans l'Empire! Ne suis-je ton esclave corps et âme? Glorifiez Malika la grande dame!)

                    dz(0000/1111)dz

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