Des individus armés ont attaqué un champ pétrolifère exploité par une compagnie chinoise, mardi dans l'est de l'Ethiopie. Au moins neuf Chinois et 65 Ethiopiens travaillant sur le site ont été tués. Sept ressortissants chinois ont été enlevés.
"Ils ont été tués de sang froid, c'est un massacre", a déclaré à l’Agence France-Presse Berekat Simon, porte-parole de Meles Zenawi, le premier ministre éthiopien.
Il a attribué l'attaque au Front national de libération de l'Ogaden (ONLF), un groupe séparatiste actif dans cette partie orientale du pays, frontalière avec la Somalie.
Il a attribué l'attaque au Front national de libération de l'Ogaden (ONLF), un groupe séparatiste actif dans cette partie orientale du pays, frontalière avec la Somalie.
Le massacre s'est produit mardi à l'aube dans la province Somali. Selon l'agence officielle chinoise d'information Chine nouvelle, "environ 200 hommes armés non identifiés ont lancé une attaque soudaine vers 06h00 (4 heures, heure française) mardi matin sur les installations de la compagnie situées à Abole, une petite ville située à 120 km de la capitale de l'Etat Somali, Jijiga". "Trente-sept Chinois se trouvaient sur place avec plus de 120 employés éthiopiens", ajoute la même source précisant que les assaillants ont "pris brièvement le contrôle de l'installation après un échange de tirs avec la centaine de soldats qui protègent le site".
L'Ethiopie, qui n'est pas un pays producteur de pétrole, a accordé ces dernières années des licences d'exploration à certaines compagnies pétrolières dont le Zhongyuan Petroleum Exploration Bureau, cible de l'attaque.
Par Le Figaro
"Ils ont été tués de sang froid, c'est un massacre", a déclaré à l’Agence France-Presse Berekat Simon, porte-parole de Meles Zenawi, le premier ministre éthiopien.
Il a attribué l'attaque au Front national de libération de l'Ogaden (ONLF), un groupe séparatiste actif dans cette partie orientale du pays, frontalière avec la Somalie.
Il a attribué l'attaque au Front national de libération de l'Ogaden (ONLF), un groupe séparatiste actif dans cette partie orientale du pays, frontalière avec la Somalie.
Le massacre s'est produit mardi à l'aube dans la province Somali. Selon l'agence officielle chinoise d'information Chine nouvelle, "environ 200 hommes armés non identifiés ont lancé une attaque soudaine vers 06h00 (4 heures, heure française) mardi matin sur les installations de la compagnie situées à Abole, une petite ville située à 120 km de la capitale de l'Etat Somali, Jijiga". "Trente-sept Chinois se trouvaient sur place avec plus de 120 employés éthiopiens", ajoute la même source précisant que les assaillants ont "pris brièvement le contrôle de l'installation après un échange de tirs avec la centaine de soldats qui protègent le site".
L'Ethiopie, qui n'est pas un pays producteur de pétrole, a accordé ces dernières années des licences d'exploration à certaines compagnies pétrolières dont le Zhongyuan Petroleum Exploration Bureau, cible de l'attaque.
Par Le Figaro
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