Publié Le : Dimanche, 31 Mai 2020 08:53
Les membres du Comité central du FLN se sont retrouvés samedi au Centre international des congrès à Alger pour une session ordinaire de l’instance désignée dans la foulée de l’élection d’ Abou El Fadhl Baâdji au poste de secrétaire général.
Dans un discours aux accents d’amertume et d’incertitude quant aux lendemains qui risquent de s’écrire désormais sans l’ex- parti unique, Abou El Fadhl Badji cherche les bonnes grâces du président Tebboune en lui offrant l’allégeance du parti soutien à son projet politique, avec l’espoir de se voir renvoyer l’ascenseur.
Toujours avec le paternalisme atavique inscrit dans la culture du parti, le SG du FLN lance un appel à toute la classe politique « pour faire du prochain référendum constitutionnel l’occasion d’un nouveau départ pour une Algérie nouvelle », révélant que la commission ad hoc mise en place par le parti « a fait pas moins de 101 propositions d’amendements ».
Poursuivant son entreprise de charme en direction du président Tebboune, Badji se fait l’écho de son discours, avec même un brin de zèle, soulignant à ce sujet que « les faits intervenus ces dernières semaines, comme les coupures d’électricité et d’eau, les incendies de forêts, la pression sur les guichets des postes, s’inscrivent dans un complot visant à saper les efforts du président de la République ».
Par ailleurs, le SG du FLN accuse « certaines parties » sans les citer de « diaboliser le FL N pour l’éloigner du paysage politique », allusion aux appels récurrents en faveur de la mise au musée du FLN, en tant que patrimoine commun aux algériens.
« Nous avons la majorité numérique, mais en réalité nous n’avons aucun poids dans la société », déplore t-il dans un aveux pathétique, accusant « les anciens responsables d’avoir spolié la décision du parti , éloigné ses compétences et ruiné sa relation avec le peuple ».
Sur un tout autre plan, Abou El Fadhl Badji avoue que les caisses du parti son vides « nous avons 120 Mouhafadhas, 1700 kasmas, mais nous n’avons pas aujourd’hui de quoi payer les permanents du parti », révèle t-il à ce propos.
ALGERIE1
Les membres du Comité central du FLN se sont retrouvés samedi au Centre international des congrès à Alger pour une session ordinaire de l’instance désignée dans la foulée de l’élection d’ Abou El Fadhl Baâdji au poste de secrétaire général.
Dans un discours aux accents d’amertume et d’incertitude quant aux lendemains qui risquent de s’écrire désormais sans l’ex- parti unique, Abou El Fadhl Badji cherche les bonnes grâces du président Tebboune en lui offrant l’allégeance du parti soutien à son projet politique, avec l’espoir de se voir renvoyer l’ascenseur.
Toujours avec le paternalisme atavique inscrit dans la culture du parti, le SG du FLN lance un appel à toute la classe politique « pour faire du prochain référendum constitutionnel l’occasion d’un nouveau départ pour une Algérie nouvelle », révélant que la commission ad hoc mise en place par le parti « a fait pas moins de 101 propositions d’amendements ».
Poursuivant son entreprise de charme en direction du président Tebboune, Badji se fait l’écho de son discours, avec même un brin de zèle, soulignant à ce sujet que « les faits intervenus ces dernières semaines, comme les coupures d’électricité et d’eau, les incendies de forêts, la pression sur les guichets des postes, s’inscrivent dans un complot visant à saper les efforts du président de la République ».
Par ailleurs, le SG du FLN accuse « certaines parties » sans les citer de « diaboliser le FL N pour l’éloigner du paysage politique », allusion aux appels récurrents en faveur de la mise au musée du FLN, en tant que patrimoine commun aux algériens.
« Nous avons la majorité numérique, mais en réalité nous n’avons aucun poids dans la société », déplore t-il dans un aveux pathétique, accusant « les anciens responsables d’avoir spolié la décision du parti , éloigné ses compétences et ruiné sa relation avec le peuple ».
Sur un tout autre plan, Abou El Fadhl Badji avoue que les caisses du parti son vides « nous avons 120 Mouhafadhas, 1700 kasmas, mais nous n’avons pas aujourd’hui de quoi payer les permanents du parti », révèle t-il à ce propos.
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