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Polémique autour du projet Desertec : Attar contre Arkab ?

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  • Polémique autour du projet Desertec : Attar contre Arkab ?

    Les auditeurs de la radio nationale chaine1 ont dû être surpris ce lundi par les commentaires du ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar, sur le projet d’investissement en énergie solaire avec le partenaire allemand Dii connu sous l’appellation « Projet Desertec », en le décrétant «dépassé» !

    «Le Projet Desertec est dépassé. Il faut qu’on l’oublie ! », a-t-il en effet asséné, précisant que les investisseurs allemands voulaient à travers ce projet datant d’avant 2010 «vendre à l’Algérie les équipements et la technologie pour l’exploitation des énergies renouvelables, en contrepartie, du gaz algérien».

    Abdelmadjid Attar qui donnait la nette impression que le gouvernement a définitivement enterré ce projet a estimé en plus qu’il représente un «investissement énorme pour le pays».

    Un propos d’autant plus étonnant que deux mois auparavant (en juin dernier) son prédécesseur, Mohamed Arkab, se félicitait du début de concrétisation de Desertec en évoquant des «concertations en cours» avec la partie la partie allemande en vue du lancement des projets de centrales solaires.

    Interrogé par la commission des Finances et du budget de l’APN, l’ex ministre de l’énergie et actuel responsable du secteur des mines, Arkab avait même précisé que la Sonelgaz a «entamé les concertations avec la partie allemande sur les projets de centrales solaires, y compris les aspects opérationnel et juridique».

    Auparavant, c'est-à-dire au début du mois d’avril dernier, la Sonelgaz avait en effet signé avec l’initiative «Desertec» un mémorandum d’entente pour élaborer une vision commune de coopération entre les deux parties.

    La coopération comprend des études techniques détaillées des capacités de l’Algérie en énergie solaire, outre la formation et la qualification de spécialistes algériens dans ce domaine.

    Changement de cap en deux mois !

    De fait, les deux parties semblaient avoir entamé le projet qui, on s’en doute, a dû recevoir le feu vert des hautes autorités du pays.

    Mais, coup de théâtre, tout a manifestement changé et le projet tombé à l’eau avec le départ d’Arkab et son remplacement par Attar.

    Ce dernier a estimé à la radio que l’Algérie devrait chercher «d’autres moyens plus simples et moins coûteux pour économiser son énergie, notamment, à travers l’investissement dans de petites centrales solaires de 50 MW en grand nombre au lieu des centrales de 1000 MW».

    Le gouvernement a-t-il donc changé de stratégie et décidé d’enterrer le projet Desertec ? En décidant d’opter pour de «petites centrales solaires» au lieu du plan initial de 4.000 MW de centrales d’énergie renouvelable d’ici 2024 et 15.000 MW d’ici 2035, la cause semble entendue.

    Attar précise d’ailleurs que son collègue de la Transition énergétique et des énergies renouvelables, le Pr Chems Eddine Chitour, allait proposer au gouvernement un «programme différent et qui va se concentrer sur l’économie d’énergie à travers la rationalisation de la consommation de l’énergie, l’encouragement de l’utilisation des équipements à basse consommation d’énergie, l’utilisation des carburants propres (Sirghaz) dans le secteur du transport… »

    Le projet Desertec qui a été entamé en 2009 puis abandonné avant d’être relancé en avril dernier, parait désormais bien mort cette fois.

    Au delà de viabilité économique et de son coût, c’est surtout ces brusques changements de stratégie qui suscitent la curiosité.

    Pourquoi, en effet, le gouvernement avait validé le projet sous Arkab avant de, semble t-il, le passer à la trappe sous Attar ?

    Ce deuxième abandon du projet Desertec est-il motivé par des considérations techniques et financières ou fait –il suite à un puissant lobbying des milieux qui ne verraient pas d’un bon œil que le pays le plus ensoleillé au monde devienne leader de l’énergie solaire et surtout ne serait pas contraint d’exploiter son gaz de schiste.




    Algerie1

  • #2
    Attar a raison
    L'autre est un amateur

    Commentaire


    • #3
      desertec l usine à gaz la plus grosse arnaque qu’a connu l Algérie

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