Ancien ambassadeur des Etats-Unis au Maroc entre 1997 et 2001, chef de la Task force américaine au Liban, Edward M. Gabriel a évoqué récemment les raisons pour lesquelles le Maroc ne normalise pas ses relations avec Israël. Dans un article publié dimanche dans The Hill, l’homme politique avance deux raisons principales.
Selon Edward M. Gabriel, la première raison consiste en le soutien du roi Mohammed VI à une solution de paix équitable et à deux Etats, entre Israël et la Palestine. Il estime qu’un accord de normalisation entre le Maroc et Israël ne pourra appuyer cette option. La seconde est qu’«agir pendant une année électorale aux Etats-Unis a probablement dissuadé le Maroc de se décider de manière hâtive», écrit-il.
Par ailleurs, le diplomate a souligné que le roi du Maroc a «clairement exprimé son point de vue au cours des vingt dernières années à l’égard de la Palestine et a utilisé sa position de président du Comité Al-Qods (Jérusalem) au sein de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) pour affirmer un soutien ferme à un Etat palestinien».
Il a expliqué que la cause palestinienne recevait un large soutien populaire au Maroc et que le roi Mohammed VI «paierait un lourd tribut s’il n’était pas en mesure d’obtenir des concessions raisonnables en échange de l’établissement de relations avec Israël».
Le responsable américain a par ailleurs évoqué le rejet par le Maroc des pressions des pays du Golfe pour un soutien à la guerre du Yémen et un boycott du Qatar, qualifiant la décision de «courageuse», d’autant plus qu’elle vient d’un pays qui bénéficient de leurs aides financières.
Pour Edward M. Gabriel, ceux qui s’attendaient à ce que le Maroc soit le deuxième pays après les Emirats arabes unis à normaliser ses relations avec Israël «n’ont manifestement pas compris le fort engagement moral du roi à l’égard de la Palestine».
Il a souligné que le Maroc procédera à la normalisation de ses relations avec Israël, à la condition qu'il y ait des négociations sérieuses et des concessions qui conduiraient à l’établissement d’un Etat palestinien aux frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale.
ya biladi
Selon Edward M. Gabriel, la première raison consiste en le soutien du roi Mohammed VI à une solution de paix équitable et à deux Etats, entre Israël et la Palestine. Il estime qu’un accord de normalisation entre le Maroc et Israël ne pourra appuyer cette option. La seconde est qu’«agir pendant une année électorale aux Etats-Unis a probablement dissuadé le Maroc de se décider de manière hâtive», écrit-il.
Par ailleurs, le diplomate a souligné que le roi du Maroc a «clairement exprimé son point de vue au cours des vingt dernières années à l’égard de la Palestine et a utilisé sa position de président du Comité Al-Qods (Jérusalem) au sein de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) pour affirmer un soutien ferme à un Etat palestinien».
Il a expliqué que la cause palestinienne recevait un large soutien populaire au Maroc et que le roi Mohammed VI «paierait un lourd tribut s’il n’était pas en mesure d’obtenir des concessions raisonnables en échange de l’établissement de relations avec Israël».
Le responsable américain a par ailleurs évoqué le rejet par le Maroc des pressions des pays du Golfe pour un soutien à la guerre du Yémen et un boycott du Qatar, qualifiant la décision de «courageuse», d’autant plus qu’elle vient d’un pays qui bénéficient de leurs aides financières.
Pour Edward M. Gabriel, ceux qui s’attendaient à ce que le Maroc soit le deuxième pays après les Emirats arabes unis à normaliser ses relations avec Israël «n’ont manifestement pas compris le fort engagement moral du roi à l’égard de la Palestine».
Il a souligné que le Maroc procédera à la normalisation de ses relations avec Israël, à la condition qu'il y ait des négociations sérieuses et des concessions qui conduiraient à l’établissement d’un Etat palestinien aux frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale.
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