Hallucinant ! Tous les algériens savaient que les places sur les listes du parti FLN lors des élections législatives notamment, étaient tarifées en fonction du classement et que les dirigeants de ce parti en tiraient de gros sous.
Mais ils étaient sans doute loin d’imaginer que cette odieuse rente de la corruption politique pouvait atteindre des centaines de milliards de centimes. Et pourtant !
Le juge qui interrogeait ce mercredi matin au tribunal de Sidi M’hamed, dans le cadre du procès sur le financement sulfureux des législatives de 2017, le fils de Djamel Ould Abbès, Iskander, sur l’affaire des listes électorales des législatives de 2017, a révélé que cette opération avait rapporté 300 milliards de centimes au patron du FLN dont le député Baha Eddine Tliba était le complice.
Ould Abbès Iskander :
Le fils d’Ould Abbès a mis cette scandaleuse corruption sur le dos de Said Bouteflika en déclarant devant le juge : «Je n’ai rien à voir dans cette affaire. C’est Sellal qui préparait les listes électorales et Said Bouteflika qui se saoulait jusqu’à une heure du matin appelait mon père pour lui donner des ordres».
Mais le juge rappelle à Iskander Ould Abbès que lui et son frère ramassaient l’argent de la campagne électorale alors qu’ils n’avaient aucun lien avec le parti et que la gendarmerie avait trouvé 200.000 euros, 4 milliards 800 millions de centimes et 6000 dossiers de candidatures !
Baha Eddine Tliba :
De son côté, le député Baha Eddine Tliba a raconté une autre version et a impliqué directement l’ex SG du PFLN, Djamel Ould Abbès et l’ex coordinateur des services de renseignements, Bachir Tartag, actuellement détenu à la prison militaire de Blida.
«Djamel Ould Abbès m’a remis un plan de financement de la campagne électorale et le prix d’une tête de liste était de 7 milliards centimes. J’avais enregistré mes discussions avec Ould Abbès. Et quand je m’étais rendu compte de cette corruption, j’ai été voir Bachir Tartag et lui ai donné tous les détails pour saisir la justice».
Quoi qu’il en soit, et au-delà des versions, on retiendra surtout qu’une bonne partie de la majorité des députés de l’ex parti unique qui siègent encore à l’APN et qui vont débattre du projet de nouvelle constitution et du destin de l’Algérie ont acheté leurs sièges à 7 milliards de centimes !
A1
Mais ils étaient sans doute loin d’imaginer que cette odieuse rente de la corruption politique pouvait atteindre des centaines de milliards de centimes. Et pourtant !
Le juge qui interrogeait ce mercredi matin au tribunal de Sidi M’hamed, dans le cadre du procès sur le financement sulfureux des législatives de 2017, le fils de Djamel Ould Abbès, Iskander, sur l’affaire des listes électorales des législatives de 2017, a révélé que cette opération avait rapporté 300 milliards de centimes au patron du FLN dont le député Baha Eddine Tliba était le complice.
Ould Abbès Iskander :
Le fils d’Ould Abbès a mis cette scandaleuse corruption sur le dos de Said Bouteflika en déclarant devant le juge : «Je n’ai rien à voir dans cette affaire. C’est Sellal qui préparait les listes électorales et Said Bouteflika qui se saoulait jusqu’à une heure du matin appelait mon père pour lui donner des ordres».
Mais le juge rappelle à Iskander Ould Abbès que lui et son frère ramassaient l’argent de la campagne électorale alors qu’ils n’avaient aucun lien avec le parti et que la gendarmerie avait trouvé 200.000 euros, 4 milliards 800 millions de centimes et 6000 dossiers de candidatures !
Baha Eddine Tliba :
De son côté, le député Baha Eddine Tliba a raconté une autre version et a impliqué directement l’ex SG du PFLN, Djamel Ould Abbès et l’ex coordinateur des services de renseignements, Bachir Tartag, actuellement détenu à la prison militaire de Blida.
«Djamel Ould Abbès m’a remis un plan de financement de la campagne électorale et le prix d’une tête de liste était de 7 milliards centimes. J’avais enregistré mes discussions avec Ould Abbès. Et quand je m’étais rendu compte de cette corruption, j’ai été voir Bachir Tartag et lui ai donné tous les détails pour saisir la justice».
Quoi qu’il en soit, et au-delà des versions, on retiendra surtout qu’une bonne partie de la majorité des députés de l’ex parti unique qui siègent encore à l’APN et qui vont débattre du projet de nouvelle constitution et du destin de l’Algérie ont acheté leurs sièges à 7 milliards de centimes !
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