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Ventes des sièges de députés : ce qu’a dit le fils d’Ould Abbès sur Saïd Bouteflika

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  • Ventes des sièges de députés : ce qu’a dit le fils d’Ould Abbès sur Saïd Bouteflika

    Politique Par: Sonia Lyes 02 Sept. 2020


    Des peines de dix ans de prison ferme ont été requises ce mercredi 2 septembre par le parquet du tribunal de Sidi M’hamed à Alger contre l’ancien député FLN Baha Eddine Tliba et Skander Ould Abbès, fils de l’ancien secrétaire général du parti, Djamel Ould Abbès. Une amende de 8 millions de dinars a en outre été requise contre chacun des deux accusés.

    Les mis en cause sont jugés pour blanchiment d’argent, financement occulte de parti politique et infraction à la législation de change.


    Les faits remontent aux mois qui ont précédé les élections législatives de 2017, lorsque les enfants du SG du FLN d’alors avaient exigé de Tliba la somme de 7 milliards de centimes pour figurer comme têtes de liste du parti à Annaba. Tliba avait alors déposé plainte et une somme de plus de 4 milliards de centimes sera découverte au domicile de Skandar Ould Abbas.

    L’affaire sera déterrée après le hirak de février 2019 et l’ouverture de nombreuses enquêtes sur des affaires de corruption, ponctuées de procès.

    Parmi les autres prévenus dans l’affaire, l’autre fils de Ould Abbas, El Ouafi, en fuite, et l’ancien SG du ministère de la Solidarité et bras droit de Djamel Ould Abbas, Khaldi Bouchenak. Une peine de sept ans de prison a été requise contre ce dernier. Le procureur a aussi demandé la saisie de tous les biens acquis de façon illicite par les mis en cause.

    Selon le journal El Hayat online, Skandar Ould Abbas a révélé pendant l’audience que son père recevait des ordres du frère de l’ancien chef de l’État, Saïd Bouteflika, alors que celui-ci se trouvait en état d’ivresse. Il a aussi avoué savoir que les listes de candidature pour les législatives de 2017 avaient été concoctées par Abdelmalek Sellal, Noureddine Bedoui et Tayeb Louh, à l’époque Premier ministre, ministre de l’Intérieur et ministre de la Justice respectivement.

    En novembre dernier, le tribunal de Aïn Témouchent avait condamné un des petits-fils de Djamel Ould Abbas à six mois de prison ferme et une amende de 200 000 DA pour constitution d’association de malfaiteurs, outrage à corps constitués, humiliation de fonctionnaires, atteinte à la vie privée des personnes et diffamation.

    Djamel Ould Abbès, plusieurs fois ministre sous Bouteflika et secrétaire général du FLN entre 2016 et 2018, est incarcéré depuis le 7 juillet 2019. Il est poursuivi pour « dilapidation de deniers publics, conclusion d’un marché en violation des dispositions législatives et réglementaires en vigueur et faux en écritures publiques ».

    ...

  • #2
    Selon le journal El Hayat online, Skandar Ould Abbas a révélé pendant l’audience que son père recevait des ordres du frère de l’ancien chef de l’État, Saïd Bouteflika, alors que celui-ci se trouvait en état d’ivresse. Il a aussi avoué savoir que les listes de candidature pour les législatives de 2017 avaient été concoctées par Abdelmalek Sellal, Noureddine Bedoui et Tayeb Louh, à l’époque Premier ministre, ministre de l’Intérieur et ministre de la Justice respectivement.
    Voilà donc comment se concoctent les parlements et autres sénat algériens.
    Un Said au nom du frère président avec le premier ministre et le ministre de l'intérieur et celui de la justice décident qui sera élu ou pas. Le peuple, la constitution, les lois, la morale, la décence, on s'en fout.

    Qui pourra nous garantir que le Tebboune et sa gang auront plus de décence, qui ?

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    • #3
      Skandar Ould Abbas a révélé pendant l’audience que son père recevait des ordres du frère de l’ancien chef de l’État, Saïd Bouteflika, alors que celui-ci se trouvait en état d’ivresse. Il a aussi avoué savoir que les listes de candidature pour les législatives de 2017 avaient été concoctées par Abdelmalek Sellal, Noureddine Bedoui et Tayeb Louh
      Le gouvernement devrait demander immédiatement l'annulation de ces élections ; déjà que la crédibilité des parlementaires ne valait pas grand chose, avec une telle nouvelle dans la presse, je me demande comment ils vont pouvoir continuer à siéger sans rougir. Quoi que certains n'ont honte de rien ...
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #4
        Ces députés de pacotille arrivés sur les travées de l’hémicycle, à la faveur de l’argent sale, et pour comble de leur malheur, vont devoir partir une main devant, une main derrière, sans avoir même pas la possibilité de rentrer dans leurs frais, après tout ce qu’ils ont flambé comme sommes d’argent pour rentrer dans la basse cour du pouvoir anté 22 février. Moralité : la relation incestueuse entre argent et politique se termine toujours par des divorces déchirants.
        Ce sont ces députés qui vont voter la modification de la constitution ? Si cela arrivait cela voudrait dire que le cauchemar continue ...
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #5
          Skandar Ould Abbas a révélé pendant l’audience que son père recevait des ordres du frère de l’ancien chef de l’État, Saïd Bouteflika, alors que celui-ci se trouvait en état d’ivresse. Il a aussi avoué savoir que les listes de candidature pour les législatives de 2017 avaient été concoctées par Abdelmalek Sellal, Noureddine Bedoui et Tayeb Louh
          Je me demande juste où étaient ces militaires, que certains ici nous présentaient comme des supermen, au moment qu'un régent dirigeait le pays ?
          C'est parce que l'armée a pris les devants pour protéger le système d'un effondrement, on a vite trouvé le moyen de donner des pouvoirs incroyables à ces lâches militaires soumis à un grabataire !
          La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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          • #6
            Les faits remontent aux mois qui ont précédé les élections législatives de 2017, lorsque les enfants du SG du FLN d’alors avaient exigé de Tliba la somme de 7 milliards de centimes pour figurer comme têtes de liste du parti à Annaba. Tliba avait alors déposé plainte et une somme de plus de 4 milliards de centimes sera découverte au domicile de Skandar Ould Abbas.
            Cette déclaration à elle seule suffirait largement pour dissoudre ce Parti par simple décret ministériel.
            Bizarrement, aucune réaction du gouvernement et encore moins des Partis croupion.

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