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L’ONU saisie sur le cas du journaliste Saïd Boudour

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  • L’ONU saisie sur le cas du journaliste Saïd Boudour

    Le groupe pour la défense des droits de l’homme en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, MENA Rights, a saisi, en août passé, l’attention de l’Organisation des Nations unies (ONU) sur le cas du journaliste algérien, Saïd Boudour qui se trouve en détention depuis octobre 2019.

    “Nous avons porté à l’attention de la Rapporteuse spéciale de l’ONU sur la liberté d’expression ,Irene khan, le cas du journaliste et défenseur des droits humains Saïd Boudour”, informe l’ONG.

    Le journaliste indépendant, a été arrêté le 6 octobre 2019 et inculpé entre autres d’« atteinte au moral des troupes de l’armée”, “atteinte à l’intégrité du territoire national”, “appel à la désobéissance civile », « chantage » et « insulte ».

    Le journaliste a été remis en liberté provisoire après sa comparution devant le juge d’instruction le 17 octobre 2019, mais, après l’appel du procureur de la République, la chambre d’accusation a ordonné son placement sous mandat de dépôt en date 29 octobre.

    En mars dernier, la chambre d’accusation du tribunal d’Oran a abondonné une partie des charges contre le journaliste et a renvoyé l’affaire devant le tribunal correctionnel. La prochaine audience de son procès devrait avoir lieu durant ce mois-ci.

    Inter-lignes
    02 septembre 2020
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    Le pouvoir algérien s'est mis dans l’embarras avec l’emprisonnement des journalistes: Khaled Drareni, Saïd Boudour, Abdelkrim Zeghlich …
    Les ONG internationales (RSF, Amnesty International, MENA Rights …) sont entrain de faire un grand travail de pression à l'international
    Tebboune ne pourra pas échappé aux questions sur l’emprisonnement des journalistes lors de ces prochains voyages à l’étranger
    Dernière modification par shadok, 03 septembre 2020, 01h55.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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    • #3


      Depuis plusieurs années, Saïd Boudour est régulièrement été inquiété par les autorités algériennes en raison de ses activités de cyberjounaliste et défenseur des droits humains. Il a été arrêté le 6 octobre 2019 et inculpé entre autres d' « atteinte au moral des troupes et à l’intégrité du territoire national ». Les charges retenues contre lui ayant été requalifiées, le tribunal correctionnel d’Oran est censé rendre son jugement en septembre 2020.

      Latest Updates

      26 août 2020: MENA Rights Group porte à l’attention Rapporteur spécial de l’ONU sur la promotion et la protection du droit à la liberté d'opinion et d'expression le cas de Saïd Boudour.

      10 mars 2020 : La chambre d’accusation du tribunal d’Oran abandonne une partie des charges contre Saïd Boudour et renvoit l’affaire devant le tribunal correctionnel.

      10 janvier 2020 : Le juge d'instruction de la 5ème chambre du tribunal d'Oran a transféré son dossier vers la section criminelle du tribunal.

      7 octobre 2019 : Saïd Boudour est inculpé entre autres d' « atteinte au moral des troupes » et « atteinte à l’intégrité du territoire national et à l’unité nationale ».

      6 octobre 2019 : Saïd Boudour est arrêté et interrogé par la police au siège de la sûreté à Oran à propos de posts Facebook critiques vis-à-vis des autorités.

      Depuis plusieurs années, Saïd Boudour est régulièrement harcelé par les autorités algériennes pour des reportages sur les questions relatives aux droits humains dans le pays. Il s’intéresse notamment aux droits des migrants et des prisonniers politiques dans le contexte du mouvement de protestation appelé « Hirak » en Algérie.

      Il a notamment été arrêté plusieurs fois entre juin 2016 et décembre 2018. En juin 2018, il avait été arrêté alors qu’il sortait d'une réunion de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme. Il a ensuite été transféré à Alger pour faire l'objet d'une poursuite judiciaire en relation à des informations qu’il avait diffusées à propos d’une saisie de stupéfiants à Oran impliquant de hauts responsables algériens.

      Saïd Boudour a de nouveau été arrêté le 6 octobre 2019 et placé en garde à vue au siège de la sûreté à Oran où il a été interrogé sur des contenus hostiles au gouvernement algérien partagées sur son compte Facebook. Il a également été questionné sur d’autres contenus dont il n’est pas l’auteur, publiés à travers un compte Facebook piraté. Il a été inculpé le lendemain des crimes d’« atteinte au moral des troupes » et « atteinte à l’intégrité du territoire national et à l’unité nationale » ainsi que pour les délits de « diffamation » et d’« outrage aux institutions de l’État ».

      Le 7 octobre 2019, le juge d’instruction près le tribunal d’Oran a néanmoins accepté sa demande de mise en liberté conditionnelle avant que la chambre d’accusation du tribunal d’Oran ne décidé d’annuler sa mise en liberté provisoire le 15 octobre 2019.

      Le 10 mars 2020, son dossier a été confié au tribunal correctionnel d’Oran suite à la requalification des poursuites. Saïd Boudour reste néanmoins poursuivi d’« outrage à corps constitué », « diffamation », et « menaces ». Ces chefs d’accusation font référence à des posts Facebook critiquant l’ancien chef d’état-major de l'Armée nationale populaire Ahmed Gaïd Salah.

      La prochaine audience de son procès devrait se tenir dans le courant du mois de septembre 2020.

      MENA Rights Group
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