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Ali Riza Polat : «Quand je sortirai, je vais faire pire»

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  • Ali Riza Polat : «Quand je sortirai, je vais faire pire»

    Au procès des attentats de janvier, le principal accusé, proche de Coulibaly, affiche son arrogance.
    Ali Riza Polat : «Quand je sortirai, je vais faire pire»
    C’est un homme qui se fiche éperdument de la morale. «Pour faire de l’argent, de l’argent, de l’argent», «le but ultime de [sa] vie», il semble prêt à tout. D’ailleurs, il avertit la cour d’assises spéciale de Paris : «Quand je sortirai de prison, je ferai du banditisme, encore plus. Je vais faire pire.» Une décomplexion doublée d’une tchatche intarissable, qui rappelle celle de Jawad Bendaoud, le logeur des terroristes du 13 Novembre.

    Armes
    Ali Riza Polat risque gros. Ce Franco-Turc de 35 ans, arrivé dans un appartement du quartier Grigny 2 avec sa famille à l’âge de 3 ans, est accusé «d’association de malfaiteurs terroristes», mais surtout le seul des onze à l’être de «complicité d’assassinats». Lui se dit innocent, s’agace : «Je suis là à cause de certaines personnes, des balances mythomanes qui ont raconté n’importe quoi.»

    Proche du tueur de l’Hyper Cacher, Amedy Coulibaly, celui qui s’est converti à l’islam radical en 2014 est le plus impliqué dans la préparation de ses crimes. Ensemble, ils se sont notamment rendus en Belgique, avec l’objectif, semble-t-il, d’acheter des armes. Polat se réfugie derrière une sombre histoire «d’argent et de dettes» pour justifier cette escapade, fondamentale dans l’esprit des enquêteurs.

    Volubile à souhait, Riza Polat en fait tellement sur l’appât du gain qu’il finit par arracher des rictus nerveux aux parties civiles. Drogue, escroqueries, armes, il s’est essayé à tout : «Vous voyez monsieur le président, 1 million d’euros pour moi, c’est pas grand-chose. Je veux plus !» «Mais pour faire quoi ? l’interroge, estomaqué, Régis de Jorna, le président. Acheter des belles voitures, des yachts ?» «C’est ça, les voyages aussi», rétorque l’accusé, dont l’embonpoint lui vaut depuis l’adolescence le surnom de «Chichko».

    Nerveux
    Si la religion marque chez certains un retour aux valeurs morales, Riza Polat, lui, ne voit pas le problème à «commettre des péchés et à demander ensuite pardon à Dieu». Il dit d’ailleurs que les entorses à la bienséance ne sont pas l’apanage des «musulmans» ; «que les bouddhistes, les chrétiens, en font aussi». Sa seule limite : «Ne pas tromper une femme», raison pour laquelle il ne s’est jamais mis en couple, excepté avec une Libanaise, qu’il est allé voir cinq fois à Beyrouth. Très nerveux dans le box, l’homme convoque parfois Coulibaly dans son histoire. Pour s’en démarquer, il l’appelle «l’autre con». Il risque la réclusion criminelle à perpétuité.

    Willy Le Devin Libération
    Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

  • #2
    Je ne suis pas pour la peine de mort, mais il y a des parasites qu'il faudrait éliminer!
    Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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