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Le ministre des Finances répond

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  • Le ministre des Finances répond

    «735,2 milliards de centimes pour financer les projets de phosphate et du port de Cherchell, contre environ 3 371 milliards de dinars de billets imprimés utilisés en 2018.»

    Dans un inévitable retour vers l'une des décisions qui a suscité autant de controverses que de polémiques, le dossier du recours au financement non conventionnel refait surface, après les multiples scandales de l'argent sale et de corruption qui ont défrayé la chronique, pour mieux livrer ses secrets. Dans ce contexte, le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, a déclaré jeudi dernier, que «les billets de banque imprimés au cours des dernières années, dont le montant a atteint 6 500 milliards de dinars algériens, étaient destinés à rembourser les dettes des entreprises nationales. La moitié du montant était allouée à la couverture du déficit annuel du Trésor public».

    Une décision annoncée dès la présentation du plan d'action de l'ex-Premier ministre, Ahmed Ouyahia et largement contestée par les experts qui avaient jugé que les indicateurs macroéconomiques de l'époque ne justifiaient pas le recours à la planche à billets et encore moins à cette hauteur. Il faut dire qu'au-delà des risques d'inflation et de retards de croissance, en soi, le recours à la planche à billets était destiné à redynamiser l'activité économique, en libérant des leviers financiers à travers les banques pour le financement des grands investissements qui devaient par la suite absorber cette dette interne.

    A priori, l'argent imprimé a connu un autre usage, essentiellement destiné au remboursement des dettes des grandes entreprises publiques et des dysfonctionnements de gestion qui ont abouti à la situation financière inextricable d'aujourd'hui.

    C'est ce qu'explique Benabderrahmane indiquant que cette somme a été déboursée depuis 2017 «2 185 milliards de dinars étaient principalement destinés à rembourser les dettes dues à la Société nationale des hydrocarbures, ainsi qu'à la Banque nationale d'Algérie (BNA) et à la Banque du crédit populaire d'Algérie (CPA) résultant d'investissements dans des bons du Trésor public ou ce que l'on appelle l'emprunt national pour la croissance économique, dans le but de renforcer les capacités virtuelles des banques dans le domaine du financement des investissements».


    lexpression

  • #2
    Le dinar a déjà perdu 22% en 5 ans, la relance de la planche à billets ne fera qu'empirer les choses.

    Commentaire


    • #3

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