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    Le conseil des ministres approuve le projet de révision de la constitution : Il sera soumis, ce jeudi, au vote des parlementaires


    elwatan.com

    NABILA AMIR
    08 SEPTEMBRE 2020



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    La mouture finale du projet de révision de la Constitution a été adoptée dimanche par le Conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune.

    Ce document sera soumis à l’approbation des députés jeudi et le débat, tant attendu en plénière, n’aura pas lieu en raison, nous dit-on, du caractère urgent que revêt ce projet. C’est le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, qui présentera devant les parlementaires le contenu de ce projet, comme ce fut le cas dimanche dernier en Conseil des ministres, où il a livré les grands axes, sans aller dans les détails, de la mouture finale du projet de révision de la Constitution.

    Ce projet, dit-il, est scindé en plusieurs axes, élaborés à la lumière des éléments sélectionnés par le comité d’experts chargé de la révision constitutionnelle parmi des propositions reçues de la part des différentes franges de la société, des personnalités nationales et des forces politiques, et dont le nombre s’élève à 5018.

    La mouture finale contient, selon le communiqué du Conseil des ministres, «des éléments qui confortent l’unité de la nation et ses constantes, consacrent le respect de la volonté populaire et consolident la cohésion nationale, le principe de séparation des pouvoirs et l’équilibre des pouvoirs, l’alternance au pouvoir, la moralisation de la vie politique et la transparence dans la gestion des deniers publics, de même qu’ils épargnent au pays toute dérive de despotisme tyrannique et préservent les droits et libertés des citoyens».


    Cette nouvelle Loi fondamentale asseoit, d’après le communiqué, «les bases juridiques pérennes de la nouvelle Algérie démocratique, à commencer par un changement radical du mode de gouvernance et de ses mécanismes, à travers l’élargissement des prérogatives de contrôle du Parlement et des dispositifs de contrôle, la prévention et la lutte contre la corruption, la consécration de la justice sociale, l’ancrage du pluralisme médiatique libre et indépendant, l’encouragement des jeunes à participer à la vie politique et l’adoption d’une méthodologie de dialogue et de concertation pour parvenir à des solutions consensuelles, à la faveur de la Déclaration du 1er Novembre 1954, source d’inspiration et référence immuable des politiques de l’Etat».

    A la fin de cet exposé, le président de la République est intervenu pour apporter cinq éclaircissements et des orientations. Au préalable, M. Tebboune a rappelé que «les promesses électorales sont des engagements sincères dont j’ai entamé la mise en œuvre suivant une vision stratégique claire et un calendrier bien défini, nécessitant de nous tous de faire preuve de réalisme, de nous éloigner et d’éviter de se noyer dans les détails et les formalités au détriment des questions fondamentales inhérentes aux fondements pérennes de l’Etat».

    Pour le Président, ce projet «s’inscrit en droite ligne des exigences de l’édification de l’Etat moderne et répond aux revendications du hirak populaire authentique béni». S’agissant des procès ayant trait aux différentes formes de corruption, M. Tebboune estime que cela dénote du «niveau de la déliquescence morale et de la profondeur du mal fait aux institutions de la nation et à ses richesses, mais explique aussi la crise de confiance de fond entre gouvernants et gouvernés».

    M. Tebboune estime que le projet de révision constitutionnelle «assure toutes les garanties pour la régularité des élections, aussi bien par la constitutionnalisation de l’Autorité nationale indépendante des élections, que par une codification stricte du financement politique, à l’effet de préserver la liberté de la volonté populaire, l’égalité des chances pour le vote et la candidature, pour que la voix de l’électeur soit respectée et la scène politique renforcée par une nouvelle génération d’élus».

    Pour lui, il est impératif de procéder, au préalable, à une révision constitutionnelle, car il est «inconcevable de renouveler les instances élues avec des lois rejetées par le peuple».
    Dernière modification par wahrani, 08 septembre 2020, 14h13.

  • #2
    Ce document sera soumis à l’approbation des députés jeudi et le débat, tant attendu en plénière, n’aura pas lieu en raison, nous dit-on, du caractère urgent que revêt ce projet.
    Incroyable !...

    Ne pas faire de débat parlementaire sur une révision en profondeur d'une constitution est scandaleux ! A quoi sert donc d'élire des représentants du peuple?
    Faire un débat et adopter une constitution par un parlement de députés élus aux enchères, c'est aussi scandaleux !

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    • #3
      pour être bénie par des corrompus (constitution)

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      • #4
        La nouvelle Constitution est déjà adoptée, le débat au parlement est purement formel puisque à ma connaissance ils n'ont pas le droit de modifier ne serait-ce qu'une seule virgule de la copie de Laraba.

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