François Bayrou a annoncé, mercredi 25 avril, lors d'une conférence de presse, qu'il ne donnait pas de consigne de vote pour la présidentielle. Il a renvoyé Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal dos à dos, critiquant sévèrement leurs programmes. Interrogé sur son propre vote, il a répondu: "Je ne sais pas ce que je ferai".
François Bayrou a annoncé la fondation d'un nouveau parti centriste, le Parti démocrate.
Pas de consigne
"Je ne donnerai pas de consigne de vote. J'estime que les Français qui ont voté pour moi sont en conscience des citoyens libres de leur choix", a déclaré François Bayrou. "Je ne reviendrai pas en arrière sur notre chemin de liberté. Je ne cherche ni n'accepterai aucune soumission ou ralliement à l'un des deux camps". "Je veux au contraire garantir aux Français que quel que soit le vainqueur, ils trouveront pour les représenter une force de contre-pouvoir, libre, capable de dire oui si l'action va dans le bon sens et non si elle va dans le mauvais sens. Capable, autrement dit, de faire sortir la politique des réflexes du toujours pour et du toujours contre, pour défendre l'intérêt général".
François Bayrou a affirmé avoir "à l'esprit aussi, et plus que tout, les quelque sept millions de Français qui (lui) donné leur confiance, qui ont mis leur espoir dans cette démarche nouvelle, faisant surgir d'un coup la troisième force politique française, la seule force nouvelle de notre pays".
Sur Sarkozy
Le leader de l'UDF considère que Nicolas Sarkozy, "par sa proximité avec les milieux d'affaires et médiatiques", par son goût du "rapport de forces" et par son souhait de mener une politique en faveur "des plus riches", n'apporte pas de solution aux problèmes de la France.
"Je pense qu'il y a des ressemblances entre Berlusconi et Nicolas Sarkozy", a encore déclaré François Bayrou.
Sur Royal
François Bayrou note que "Ségolène Royal parait mieux intentionnée mais son programme, multipliant les interventions de l'Etat (…) va exactement en sens contraire aux orientations nécessaires pour rendre à notre pays sa créativité".
Le leader de l'UDF a cependant indiqué qu'il acceptait la proposition de Ségolène Royal d'un débat avec elle.
Nouvelles dépenses
François Bayrou reproche en outre aux deux candidats de proposer de nouvelles dépenses, d'un montant considérable, alors que le pays n'en a pas les moyens.
Ministre
Répondant aux questions des journalistes, François Bayrou a estimé "absolument impossible, dans la situation actuelle", d'accepter un poste de ministre dans le gouvernement qui sortira des urnes le 6 mai.
Contacts
Il a affirmé que les deux candidats en lice l'avaient appelé au téléphone "dès lundi", le lendemain du vote.
"L'un et l'autre m'ont appelé dès lundi", a-t-il assuré aux journalistes. "Et pour quelques uns d'entre eux, à plusieurs reprises", a-t-il ajouté.
Mais "je ne leur ai pas parlé, ni à l'un ni à l'autre, parce que je considérai que ma réflexion n'appartenait qu'à moi et à vous", a-t-il poursuivi.
"Je n'ai parlé ni avec l'un, ni avec l'autre, ni directement ni indirectement. Je ne pratique pas les marchandages", a-t-il insisté.
Débauchages individuels
Concernant les pressions exercées sur les élus UDF par Nicolas Sarkozy et l'UMP, François Bayrou a déclaré: "Cette manière de multiplier, par pression, des débauchages individuels, et de prétendre fabriquer de faux partis pour être dans sa majorité, ça ressemble assez à ce que j'ai appelé la manière de gouverner des Hauts-de-Seine, qui n'est pas, pour moi, l'exemple de la démocratie".
Par Nouvelobs.
François Bayrou a annoncé la fondation d'un nouveau parti centriste, le Parti démocrate.
Pas de consigne
"Je ne donnerai pas de consigne de vote. J'estime que les Français qui ont voté pour moi sont en conscience des citoyens libres de leur choix", a déclaré François Bayrou. "Je ne reviendrai pas en arrière sur notre chemin de liberté. Je ne cherche ni n'accepterai aucune soumission ou ralliement à l'un des deux camps". "Je veux au contraire garantir aux Français que quel que soit le vainqueur, ils trouveront pour les représenter une force de contre-pouvoir, libre, capable de dire oui si l'action va dans le bon sens et non si elle va dans le mauvais sens. Capable, autrement dit, de faire sortir la politique des réflexes du toujours pour et du toujours contre, pour défendre l'intérêt général".
François Bayrou a affirmé avoir "à l'esprit aussi, et plus que tout, les quelque sept millions de Français qui (lui) donné leur confiance, qui ont mis leur espoir dans cette démarche nouvelle, faisant surgir d'un coup la troisième force politique française, la seule force nouvelle de notre pays".
Sur Sarkozy
Le leader de l'UDF considère que Nicolas Sarkozy, "par sa proximité avec les milieux d'affaires et médiatiques", par son goût du "rapport de forces" et par son souhait de mener une politique en faveur "des plus riches", n'apporte pas de solution aux problèmes de la France.
"Je pense qu'il y a des ressemblances entre Berlusconi et Nicolas Sarkozy", a encore déclaré François Bayrou.
Sur Royal
François Bayrou note que "Ségolène Royal parait mieux intentionnée mais son programme, multipliant les interventions de l'Etat (…) va exactement en sens contraire aux orientations nécessaires pour rendre à notre pays sa créativité".
Le leader de l'UDF a cependant indiqué qu'il acceptait la proposition de Ségolène Royal d'un débat avec elle.
Nouvelles dépenses
François Bayrou reproche en outre aux deux candidats de proposer de nouvelles dépenses, d'un montant considérable, alors que le pays n'en a pas les moyens.
Ministre
Répondant aux questions des journalistes, François Bayrou a estimé "absolument impossible, dans la situation actuelle", d'accepter un poste de ministre dans le gouvernement qui sortira des urnes le 6 mai.
Contacts
Il a affirmé que les deux candidats en lice l'avaient appelé au téléphone "dès lundi", le lendemain du vote.
"L'un et l'autre m'ont appelé dès lundi", a-t-il assuré aux journalistes. "Et pour quelques uns d'entre eux, à plusieurs reprises", a-t-il ajouté.
Mais "je ne leur ai pas parlé, ni à l'un ni à l'autre, parce que je considérai que ma réflexion n'appartenait qu'à moi et à vous", a-t-il poursuivi.
"Je n'ai parlé ni avec l'un, ni avec l'autre, ni directement ni indirectement. Je ne pratique pas les marchandages", a-t-il insisté.
Débauchages individuels
Concernant les pressions exercées sur les élus UDF par Nicolas Sarkozy et l'UMP, François Bayrou a déclaré: "Cette manière de multiplier, par pression, des débauchages individuels, et de prétendre fabriquer de faux partis pour être dans sa majorité, ça ressemble assez à ce que j'ai appelé la manière de gouverner des Hauts-de-Seine, qui n'est pas, pour moi, l'exemple de la démocratie".
Par Nouvelobs.
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