(Londres) Les prix du pétrole accéléraient leurs pertes mardi en cours d’échanges européens, le Brent passant notamment sous la barre symbolique de 40 dollars le baril pour la première fois depuis fin juin, pénalisé par les craintes sur le niveau de la demande d’or noir.
Vers 10 h 05, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 39,55 dollars à Londres, un niveau plus vu depuis fin juin, en chute de 5,55 % par rapport à la clôture de lundi.
À New York, le baril américain de WTI pour octobre dégringolait de 8,45 % à 36,40 dollars, un plus bas en deux mois.
« Septembre semble être un mois de correction », a commenté Craig Erlam, analyste pour Oanda, après deux mois de hausse progressive.
« L’évolution des prix (mardi) est un signe clair que le marché est maintenant sérieusement inquiet du niveau futur de la demande mondiale », a ajouté Paola Rodriguez-Masiu pour Rystad Energy.
Entre une activité économique déprimée dans de nombreux pays et des cas de COVID-19 qui repartent à la hausse et se traduisent par la mise en place de nouvelles restrictions aux déplacements, la consommation d’or noir reste loin de retrouver ses niveaux d’avant la pandémie.
Plusieurs observateurs ont également cité la publication lundi de prix en baisse pour octobre du pétrole vendu par l’Arabie saoudite à ses clients, notamment vers l’Asie, son principal débouché.
« De plus, les attentes concernant l’achat par la Chine de beaucoup moins de pétrole dans les prochains mois sont un autre élément perturbateur », a renchéri Carlo Alberto De Casa, analyste pour ActivTrade.
La saison estivale se terminant, les déplacements en voiture pour les vacances aux États-Unis touchent également à leur fin, et sont ressortis nettement moins nombreux que d’ordinaire, à cause de la crise sanitaire.
Selon Eugen Weinberg, analyste pour Commerzbank, les réserves actuelles de pétrole sont tellement pléthoriques que le marché va avoir du mal à absorber le relâchement progressif de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses alliés, qui restreignent leur production depuis plusieurs mois dans le but de faire remonter les prix.
lapresse
Vers 10 h 05, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 39,55 dollars à Londres, un niveau plus vu depuis fin juin, en chute de 5,55 % par rapport à la clôture de lundi.
À New York, le baril américain de WTI pour octobre dégringolait de 8,45 % à 36,40 dollars, un plus bas en deux mois.
« Septembre semble être un mois de correction », a commenté Craig Erlam, analyste pour Oanda, après deux mois de hausse progressive.
« L’évolution des prix (mardi) est un signe clair que le marché est maintenant sérieusement inquiet du niveau futur de la demande mondiale », a ajouté Paola Rodriguez-Masiu pour Rystad Energy.
Entre une activité économique déprimée dans de nombreux pays et des cas de COVID-19 qui repartent à la hausse et se traduisent par la mise en place de nouvelles restrictions aux déplacements, la consommation d’or noir reste loin de retrouver ses niveaux d’avant la pandémie.
Plusieurs observateurs ont également cité la publication lundi de prix en baisse pour octobre du pétrole vendu par l’Arabie saoudite à ses clients, notamment vers l’Asie, son principal débouché.
« De plus, les attentes concernant l’achat par la Chine de beaucoup moins de pétrole dans les prochains mois sont un autre élément perturbateur », a renchéri Carlo Alberto De Casa, analyste pour ActivTrade.
La saison estivale se terminant, les déplacements en voiture pour les vacances aux États-Unis touchent également à leur fin, et sont ressortis nettement moins nombreux que d’ordinaire, à cause de la crise sanitaire.
Selon Eugen Weinberg, analyste pour Commerzbank, les réserves actuelles de pétrole sont tellement pléthoriques que le marché va avoir du mal à absorber le relâchement progressif de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses alliés, qui restreignent leur production depuis plusieurs mois dans le but de faire remonter les prix.
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