TIZI OUZOU, Un nouveau souffle à la culture

[Thirga.ounevdhou]

L’APW de Tizi Ouzou a décidé de la réhabilitation et de la restauration des lieux et monuments historiques. Ainsi, l’étude pour la restauration de la forteresse de Boghni (El Bordj ou Torki) est achevée et une enveloppe financière de 1.500.000DA débloquée pour la restauration de ce monument qui est un haut lieu historique. Ancien fort turc destiné à surveiller les tribus kabyles de la région, Bordj ou Torki, longtemps habité par une famille kabyle va ainsi redevenir ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être un repère historique et pouvoir jouer un rôle essentiel dans l’éducation des jeunes générations et servir éventuellement dans le domaine touristique. De même, il est également, question de la réhabilitation de la maison des Aït Kaci et de la reconvertir en musée. 1.000.000 de DA consacré à cet effet. Cette prise en charge du patrimoine culturel, ethnographique et archéologique va certainement jouer un rôle aussi bien dans le domaine éducatif que dans l’économie notamment dans le tourisme. De même, l’APW a voté un budget de 10.000.000 de DA pour la restauration du site archéologique de Tigzirt. Dans la même ville est, également, prévue la réalisation d’un centre d’interprétation au musée de Tigzirt avec un atelier de moulage, le coût de cette opération est estimé à 9.000.000 de DA. Enfin, et entre autres projets à signaler, la réalisation d’une annexe de la Bibliothèque nationale à Tizi Ouzou. Une enveloppe de 50.000.000 de DA est ainsi prévue pour cet objectif. Plusieurs autres projets sont recensés soit au profit des établissements existants soit au profit d’ouvrages à réaliser. Ainsi, la Maison de la culture Mouloud-Mammeri, le théâtre Kateb-Yacine, l’Ecole des beaux-arts d’Azazga, le Centre culturel d’Azazga, la restauration de la maison d’Abane Ramdane et également la restauration du village traditionnel d’Aït El Kaïd. De même, l’APW pense au classement des maisons des hommes de lettres et de culture tant celles de Mouloud Feraoun, Mouloud Mammeri, Tahar Djaout, El Hadj El Anka, Slimane Azem, Cheïkh El Hasnaoui et Matoub Lounès. Il sera procédé, également, au classement des monuments religieux tel le mausolée de Cheikh Mohand U Lhocine. II faut souligner l’apport plus que méritoire de la Direction de la culture de la wilaya dans cet effort en vue de sortir la culture de l’ombre et de l’oubli.

- L'Expression