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Cessez de vous mêler des affaires intérieures du Bélarus !

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  • Cessez de vous mêler des affaires intérieures du Bélarus !

    Jeudi 3 septembre 2020

    Déclarations

    Le Conseil de paix des États-Unis (USPC) exprime sa solidarité avec le peuple du Belarus dont le pays est en proie à une campagne de déstabilisation et d'ingérence dans ses affaires intérieures par des forces extérieures. L'USPC appelle toutes les parties à respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de ce pays.

    La Biélorussie, ancienne république constitutive de l'URSS, a déclaré sa souveraineté pour la première fois en 1990, lors de la dissolution de l'Union soviétique. Sous son nouveau président Alexandre Loukachenko, élu pour la première fois en 1994, la Biélorussie a rejeté la "thérapie de choc économique" imposée par l'Occident qui a pillé les richesses publiques de nombreuses autres anciennes républiques soviétiques. La Biélorussie a conservé l'industrie et l'agriculture gérées par l'État, le filet de sécurité sociale et l'égalité relative de la période socialiste.

    En 2000, le Belarus et la Russie ont créé l'État de l'Union, une confédération supranationale pour l'intégration économique et la défense commune. Le système de défense antimissile de la Russie en Biélorussie est un moyen de dissuasion essentiel contre une première frappe nucléaire de l'OTAN.

    En 2004, les États-Unis ont adopté la loi sur la démocratie en Biélorussie qui finance ouvertement les ONG antigouvernementales en Biélorussie et interdit les prêts. Cette année-là, la Lituanie, la Lettonie et l'Estonie ont adhéré à l'OTAN ; aujourd'hui, l'Ukraine est probablement en passe de connaître le même chemin. L'ajout du Belarus à l'OTAN compléterait l'objectif de la politique étrangère américaine d'occupation militaire de toute la frontière occidentale de la Russie. Le National Endowment for Democracy, l'agence américaine quasi-gouvernementale qui fait légalement ce que la CIA fait extra-légalement, énumère actuellement des projets pour apporter la "démocratie" au Belarus.

    L'élection présidentielle du 9 août 2020 a été saisie comme une opportunité par les principales puissances impérialistes alliées à une opposition intérieure cultivée en Biélorussie pour fomenter une "révolution de couleur". Une coalition de partis d'opposition, soutenue par l'USAID, appelle à une réorientation totale de l'État et de la société biélorusses d'est en ouest et à la mise en place d'une économie politique néolibérale. Les capitales occidentales, dont Washington et Bruxelles, ont refusé de reconnaître les résultats de l'élection.

    Loukachenko a officiellement remporté la victoire avec environ 80 % des voix, sur fond d'accusations de falsification des votes et de suppression des candidats de l'opposition, ainsi que de pratiques autoritaires, de mauvaise gestion et de corruption, portées par l'opposition. Sergei Lebedev, le chef de la mission d'observation électorale de la Communauté des États indépendants, rapporte que "l'élection légitime a été menée conformément à la Constitution et au Code électoral du Belarus".

    La principale candidate de l'opposition, Svetlana Tsikhanouskaya, a reçu environ 10 % des voix officielles. Elle affirme avoir remporté l'élection et est prête à diriger le Bélarus. Après l'élection, Mme Tsikhanouskaya a quitté le Belarus pour la Lituanie, où elle a rencontré le premier secrétaire d'État adjoint des États-Unis, Stephen Biegun.

    Les médias occidentaux ont fait état de manifestations massives contre le gouvernement, mais ont ignoré les manifestations pro-gouvernementales. Bien qu'elles soient principalement pacifiques, des incidents violents commis par des manifestants et des forces de sécurité ont été documentés. Contrairement à la révolution de couleur de Maidan en Ukraine, les éléments pro-fascistes lourdement armés n'ont pas été présents au Belarus, bien que l'opposition ait adopté le drapeau rouge et blanc utilisé pendant l'occupation nazie du Belarus. L'opposition s'inspire fortement de la classe professionnelle, tandis que les travailleurs industriels ont été moins impliqués.

    La situation en Biélorussie reste tendue, mais grâce au soutien du gouvernement qui s'est mobilisé dans les rues, l'opposition a modifié ses exigences, passant d'un appel à un changement de régime à une demande au président français Macron de servir de médiateur dans un processus menant à la démission du président Loukachenko. Le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a fait cette remarque : "Ils essaient de redessiner la Biélorussie selon leur propre conception et proposent leur médiation..." Il est clair que les forces étrangères essaient de semer la division et la violence en Biélorussie et espèrent l'éviction du président Loukachenko.

    Le Conseil de paix des États-Unis appelle le gouvernement des États-Unis et les autres puissances étrangères à cesser de s'ingérer en Biélorussie et à suivre le principe de droit international de non-ingérence dans les affaires intérieures des autres États. Nous exprimons notre solidarité avec le peuple biélorusse en ces temps difficiles et sommes convaincus qu'il peut résoudre ses différends pacifiquement, sans ingérence étrangère.


    Conseil de paix des États-Unis

    Source : wpc-in.

    Mouvement communiste international

  • #2
    Étrangement, on remarque que les soi disant démocrates admiratifs du système imperialiste, le capitalisme, ont les mêmes slogans, en Algérie et en Biélorussie : ils utilisent les droits de l'homme pour cacher leur idéologie capitaliste us !!
    Leur intention : réaliser le projet us en Algérie

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    • #3
      Ya Elghifari,
      Qui est le président de Biélorussie?

      Réponse:Le président Loukachenko, en poste depuis 1994
      Que veulent les habitants de la Biélorussie?
      Réponse: La liberté

      Maria Kolesnikova est l'un des visages de la contestation biélorusse. Difficile de dire où elle se trouve aujourd'hui. Enlevée par des inconnus en compagnie de deux de ses collaborateurs à Minsk, elle aurait refusé de quitter le pays et aurait été interpellée à la frontière ukrainienne. De nombreuses voix s'élèvent pour réclamer sa libération.

      Vive le CCCP

      Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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