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Le forum des chefs d’entreprise (FCE) a reçu hier le secrétaire général du RND, dans le cadre des conférences débats qu’organise cette association d’opérateurs publics et privés. Des conférences à même de permettre la connaissance des programmes des partis politiques, notamment dans leur volet économique, pour les élections législatives.
D’emblée, Ahmed Ouyahia après avoir rendu hommage au président du FCE pour avoir, il y a quelques années, occupé le poste de ministre de la PME «au moment où l’on ne se bousculait pas au portillon», dévoilera les grandes lignes de son programme pour les législatives et dont la Tribune s’est faite l’écho dans l’une de ses précédentes éditions.
De la baisse de la TVA aux mesures incitatives et attractives en passant par les privatisations, l’ex-chef de gouvernement qui se dit aujourd’hui à la retraite a égrené les propositions de son parti qui devrait, si le RND est majoritaire, insuffler une nouvelle dynamique à l’économie nationale.
Assainir l’économie est l’une des priorités du Rassemblement national démocratique, en combattant la fraude et l’argent mal acquis. Ce qui n’est pas pour déplaire au FCE qui se plaint du travail au noir, de l’informel, et des ateliers clandestins. Le foncier a été l’un des axes récurrents dans le débat d’hier, en ce sens que les chefs d’entreprise n’arrivent pas à trouver une solution et les pouvoirs publics restent timides.
Interpellé sur le sujet, Ahmed Ouyahia plaidera pour la mise sur le marché du foncier industriel, estimant que la vente aux enchères publiques relevait de la folie furieuse que les parlementaires ont su éviter en rejetant la proposition dans la loi de finances.
Le patron du RND reviendra sur l’ensemble des mesures à même d’aider les entreprises à se développer, y compris en les assistant dans la mise à niveau, à charge pour elle d’être comptables des résultats sous peine d’être sanctionnées par le refus d’octroi de crédits. Sur les privatisations, Ahmed Ouyahia plaidera pour la vente des PME publiques et le partenariat des entreprises stratégiques en donnant au partenaire 49%, c’est-à-dire en concédant la gestion et le management. Il citera l’exemple de la cimenterie de Beni Saf qui a cédé 35% des actions aux Saoudiens. Pour la vente des entreprises, Ahmed Ouyahia parlera aussi des facilitations aux repreneurs en plaidant pour l’allégement de leur dette.
Toutefois, la seule concession que ne ferait pas le RND, c’est le licenciement des travailleurs. Il faut bien acheter la paix sociale, se défend-il. Sur l’un des volets de la réforme bancaire, il dira que son parti est contre la création de bureaux de changes, car il estime que c’est la voie ouverte à la fuite des capitaux. Il se prononcera, par contre, en faveur de la privatisation des banques. Nous reviendrons sur le débat du FCE dans notre édition de demain.
Par La Tribune
D’emblée, Ahmed Ouyahia après avoir rendu hommage au président du FCE pour avoir, il y a quelques années, occupé le poste de ministre de la PME «au moment où l’on ne se bousculait pas au portillon», dévoilera les grandes lignes de son programme pour les législatives et dont la Tribune s’est faite l’écho dans l’une de ses précédentes éditions.
De la baisse de la TVA aux mesures incitatives et attractives en passant par les privatisations, l’ex-chef de gouvernement qui se dit aujourd’hui à la retraite a égrené les propositions de son parti qui devrait, si le RND est majoritaire, insuffler une nouvelle dynamique à l’économie nationale.
Assainir l’économie est l’une des priorités du Rassemblement national démocratique, en combattant la fraude et l’argent mal acquis. Ce qui n’est pas pour déplaire au FCE qui se plaint du travail au noir, de l’informel, et des ateliers clandestins. Le foncier a été l’un des axes récurrents dans le débat d’hier, en ce sens que les chefs d’entreprise n’arrivent pas à trouver une solution et les pouvoirs publics restent timides.
Interpellé sur le sujet, Ahmed Ouyahia plaidera pour la mise sur le marché du foncier industriel, estimant que la vente aux enchères publiques relevait de la folie furieuse que les parlementaires ont su éviter en rejetant la proposition dans la loi de finances.
Le patron du RND reviendra sur l’ensemble des mesures à même d’aider les entreprises à se développer, y compris en les assistant dans la mise à niveau, à charge pour elle d’être comptables des résultats sous peine d’être sanctionnées par le refus d’octroi de crédits. Sur les privatisations, Ahmed Ouyahia plaidera pour la vente des PME publiques et le partenariat des entreprises stratégiques en donnant au partenaire 49%, c’est-à-dire en concédant la gestion et le management. Il citera l’exemple de la cimenterie de Beni Saf qui a cédé 35% des actions aux Saoudiens. Pour la vente des entreprises, Ahmed Ouyahia parlera aussi des facilitations aux repreneurs en plaidant pour l’allégement de leur dette.
Toutefois, la seule concession que ne ferait pas le RND, c’est le licenciement des travailleurs. Il faut bien acheter la paix sociale, se défend-il. Sur l’un des volets de la réforme bancaire, il dira que son parti est contre la création de bureaux de changes, car il estime que c’est la voie ouverte à la fuite des capitaux. Il se prononcera, par contre, en faveur de la privatisation des banques. Nous reviendrons sur le débat du FCE dans notre édition de demain.
Par La Tribune